Sale temps pour le P2P

Christophe Laporte |

La justice australienne a donné deux mois supplémentaires à Kazaa pour empêcher l'échange de fichiers musicaux sur sa plate-forme de P2P. Si elle ne réagit pas, Sharman Networks, l'éditeur de Kazaa, devra fermer ses portes. Pour se mettre en conformité, Kazaa doit mettre en place un filtre contenant 3000 mots. Ils seront définis par les maisons de disque et seront réactualisés tous les quinze jours. De son côté, BitTorrent veut renter dans le rang. Pour ce faire, Bram Cohen s'est engagé auprès de la MPAA (Motion Pictures Association of America) à faire en sorte que son logiciel ne soit pas utilisé pour échanger des fichiers sous copyright. Concrètement, on imagine mal comme BitTorrent va réussir à contrôler la légalité des torrents. La MPAA a pris acte de cette décision et a retiré sa plainte.

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