acrylik est un nouveau "netlabel" basé à Nantes qui a la bonne idée de réaliser des mini albums d'artistes en devenir. Et la meilleure façon de les faire connaître, c'est d'offrir leur production gratuitement au téléchargement. On vous invite à y faire un tour si vous êtes fans de musique électronique...

Déjà responsables de cinq albums dont un en collaboration avec Dominique A, Oslo Telescopic a tout du groupe mystère : un anonymat farouchement préservé et une musique ne ressemblant à rien de répertorié dans nos contrées…un vrai nez rouge sur le visage, parfois trop triste, du rock français.

Rendez-vous est pris dans un petit café dans une petite bourgade du fin fond du Limousin. À peine entrés, nous voilà assaillis par six personnes vêtues de la même chemise et aux visages recouverts de bandelettes, s'escrimant «tu as la cam’ ? t’as pensé à nos deux iPod 40 Go ? » Après une période de flottement, nous voilà bandés et partis pour une marche silencieuse longue de six heures en compagnie de nos agresseurs pour une destination inconnue. La nuit tombée, transis de froid, nous pénétrons dans un café qui s’avère être celui que nous avons quitté de force six heures plus tôt. Les membres d’Oslo Telescopic nous contraignent à boire un verre de limonade à la paille et expliquent que le but de cette marche était de nous éclaircir les idées avant le début de l’interrogatoire. Ce à quoi Yann répond courageusement que c’est nous qui sommes venus poser des questions pour iGeneration.

Après quelques mots échangés entre eux - on croit d’ailleurs deviner un accent en provenance d'Europe de l'Est - ils nous indiquent qu’il y a méprise et nous commençons, une fois débandés, à poser nos questions à ce qui semble être le leader du groupe : un géant de deux mètres au regard acéré semblant impatient d'en découdre. En fait, il n'ouvrira pas la bouche de toute l'interview. Morceaux choisis.

CL cherchant à être consensuel : Jean Jacques Goldman est à nouveau papa. Cela vous inspire quoi ?

O : qui est JanJakgoldman ? un bijoutier ? en tout cas, il n'est pas le seul à être un papa ! nous sommes tous papa dans le groupe et certains ont même des petits-enfants...

YD encore à moitié recouvert de bandelettes : Vous gardez farouchement votre anonymat : c’est à cause de votre timidité maladive ou parce que vous recherchez à obtenir une aura mythique à la Residents ?

T - C'est à cause d'une terrible maladie avec le soleil. Bad luck ! c'est tombé sur nous... mais cela aurait pu être toi !... Les Résidents sont de vieux amis, on a déjà tourné avec eux en Ukraine dans les années 70... ils aiment beaucoup notre musique de maintenant !

CL dubitatif : Est-ce que ce n'est pas dérangeant finalement de ne pas être reconnu lorsque vous sortez dans la rue sans vos bandelettes ? Et les filles, elles en pensent quoi ?

O : Mais elles nous reconnaissent puisque nous sommes toujours bandés !

S : Les filles adorent jouer à la vétérinaire !

YD à la recherche de la nouvelle star : Vous n’avez pas peur que cet anonymat devienne un frein à votre potentiel de succès ?

S : ... warum nicht ?

T : à Plovdiv nous sommes très connus de notre grillade !

CL interrogateur : Le coup des bandelettes, qui vous l'a pompé en premier ? Daft Punk, l'homme invisible ou Michael Jackson ? Lequel des trois aimeriez-vous kidnapper ?

O : Michael Jackson, ça lui plaît de faire croire qu'il souffre alors que c'est lui qui fait souffrir nos oreilles...

S : il danse quand même mieux que toi...

O : il n'a pas de mal ! lui, il n'a que la main de bandée...

CL : Il se dit que John Kerry fait parti de votre collectif, qu'en est-il ?

T : Brice ne veut plus qu'on en parle... en tout cas, il a fait un peu de guitare sur le disque...

YD nostalgique : Votre dernier album est sorti chez Labels, comment avez-vous vécu la fin de Lithium ?

O : Triste chose... on était tous très tristes et après nous avons bu beaucoup pour oublier...

YD inquisiteur : Quel est le mode de fonctionnement du groupe ? D'ailleurs, vous vous voyez plus comme un Collectif ou groupe ?

O : Tout se passe à distance... avec une airport express ! Oslø regroupe une trentaine des meilleurs compositeurs à travers le monde... puis ils nous envoient des bandes et on dit parfois "OUI" et le plus souvent "NON" (ou même "NOOOOOONNNNN") et ils doivent se remettre au travail...

YD à court d’inspiration : Mac ou PC ?

O : AHAHAHHHAHHHA ! kill your PC !! même si Apple se foutre un peu de notre gueule depuis un moment...

CL inquiet : Est-ce que vous pensez comme Pascal Nègre que l'internaute va tuer l'industrie de la musique et qu'il faut le mettre en taule ?

O : Pascal Nègre doit avoir trompé de métier pour dire des choses comme ça... c'est plutôt lui le responsable du déclin des musiques intéressantes... SHAME ON YOU !!!

YD rêveur: Sur votre avant-dernier disque, nous vous avions vu en collaboration avec Dominique A. Avez-vous d’autres collaborations de ce genre prévues ou rêvées ?

O : Oui plein... il y avait des projets avec Gloria Gaynor, Bruce Springsteen, Nancy Sinatra... mais Dominique A est le seul qui ait accepté, alors on a dit oui...

T : Sur un plateau télé, on a rencontré aussi Padrik Juvet, un chanteur d'ici, qui aimerait faire des choses avec nous...

S : ...Mais on n'est pas sûr que ce soit de la musique...

YD flatteur : Oslo Telescopic a une place à part dans le paysage musical français. Vous sentez vous proches d’autres artistes en France ? Des Married Monk par exemple ?

O : Les Married Monk sont très biens ! on a fait des concerts ensemble il n'y a pas très longtemps on avait invité aussi Ben's Symphonic Orchestra et Olivier Mellano qui sont tous des jeunes gens très talentueux et très sympathiques... tout l'inverse de nous !

YD tombant de fatigue : Vous avez participé à un concert avec eux, il me semble...

S : c'est ce que je viens de te dire... tu n'écoutes pas ?? ou je parler trop mal français ??...

YD se ressaisissant :Votre musique me fait penser beaucoup à la pop lo-fi bancale américaine du début des années 90, genre Beck période Odelay, Ween, Pavement... Vous avez un revival d'avance en quelque sorte.

S : Tous ces petits jeunes font de la bonne musique ! Beck devrait nous appeler plus souvent, on dirait qu'il est en manque d'inspiration en ce moment...

CL à court d’inspiration : Vous aimez le chaos ?

T : Oui !! j'adore le chaos au chocolat !

CL moqueur: N'êtes-vous pas jaloux que Lucievacarne ait été le seul groupe français à avoir reçu la bénédiction de Kim Gordon ?

O : Thurston nous aime bien quand même... et il fait le chili con carne comme personne !

CL moqueur (bis) : La critique est moins dithyrambique à votre sujet qu'avec Vincent Delerm. Est-ce frustrant ?

S : ...Vincent Delerm est un sacré zigoto ! on l'a croisé dernièrement à Madrid dans un bar à pétasses...

T : TAPAS ! ...un bar a tapas !!

CL : Qu'est-ce qui est arrivé de mieux à la musique cette année ? et de pire ?

O : Nous et vincent delerm...

S : Et c'est nous les pires !...

CL : Vous croyez vraiment qu'on va vous filer deux iPod 40 Go ?

S : ...C'est trop tard ! on en a trouvé à Moscou au marché noir la semaine dernière... mais si tu insistes on est ok !

Oslo Telescopic sur iTunes Music Store.

Après Benjamin Cohen qui contrariait l'autre jour Apple parce qu'il ne veut pas lacer son nom de domaine "itunes.co.uk", c'est au tour d'un Néo-Zélandais, Dave Goosselink, de devancer la Pomme. Il a en effet déposé le nom de domaine "itunes.co.nz" en octobre dernier. En Australie, c'est une société du nom de Capitol Bar ans Lounge qui a déposé il y a deux ans "itunes.com.au". Bref, c'est à se demander aussi ce que fait Cupertino. À croire qu'on ne pense pas à ce genre de détail chez Apple. En tout cas, alors qu'iTunes Music Store devrait être prochainement disponible dans ces deux pays, D. Goosselink refuse qu'on considère son action comme du "cybersquatting". Il n'a pas acheté le nom de domaine pour les revendre très cher à la Pomme. À l'origine, affirme-t-il, il voulait les utiliser pour pointer vers des revendeurs iPod affiliés. il n'a pas trouvé. Il envisage donc maintenant la revente. Ben, tiens.

Afin de ne pas porter plainte contre une bonne partie des internautes, l’Association des fournisseurs d’accès affirme que depuis début novembre quelques utilisateurs ont été privés de leur accès à Internet. Motif : ils échangeaient de la musique sur des systèmes peer-to-peer. Une mesure qui se veut dissuasive, mais qui n’empêche pas heureusement l’internaute de souscrire à un abonnement ADSL dans la foulée auprès d’un autre FAI.

FnacMusic entend toujours que la musique qu'elle vend puisse être écouter sur l'iPod. or, pour ce faire, il faut la débarrasser du verrou numérique qui en bloque l'utilisation sur des lecteurs qui n'ont pas adopté le système de gestion des droits de Microsoft (l'iPod d'Apple utilise FairPlay, un autre système). Ainsi, à l'occasion des Rencontres européennes des artistes de Cabourg, organisées par l'ADAMI, François Montboisse, directeur général de FnacMusic, a annoncé que sa société allait bientôt proposer un logiciel capable justement de déverrouiller le morceau. En fait, FnacMusic marche dans les pas de Rhapsody, le service de RealNetworks qui, il y a quelques mois, a annoncé sa volonté de faire fi de la volonté d'Apple de limiter l'utilisation de son iPod aux seuls formats MP3 et AAC. Grâce à son logiciel, le service français dispensera l'utilisateur de la phase de gravure au format audio d'un CD qu'il devra ensuite numériser à nouveau à l'un de ces formats. Bref, comme le rappelle notre confrère GenerationMP3, cette annonce met une nouvelle fois en lumière les paradoxes de la situation actuelle.

Attention, c'est de la "Haute Couture". C'est du moins ainsi que MCA présente sa gamme d'étuis, presque de luxe, pour iPod. Le fabricant enrichit d'ailleurs cette gamme d'un nouveau modèle, conçu pour l'iPod mini. La housse, en cuir blanc, d'où son nom, Snow, laisse un accès facile aux connecteurs et à la molette de l'appareil. Un clapet vient protéger la façade. Un clip de ceinture permet d'oublier (si c'est possible) le baladeur à la ceinture. La housse Snow est vendue 42 €. On doit pouvoir la trouver chez les principaux revendeurs spécialisés (voir le meilleur prix sur Kelkoo)

Vincent Delerm n’a pas fini de nous surprendre. En effet, comme l’atteste cette copie d’écran, son dernier album «Kensington Square» navigue en ce moment aux alentours de la dixième place dans les meilleures ventes d’album dans la catégorie Musique électronique ! Le bougre nous avait bien caché son goût pour les samplers. À quand les Stooges dans la rubrique variété française ?