Promo : l’iPhone 14 à 714 € au lieu de 869 € (-18 %)

Félix Cattafesta |

Grosse remise sur l’iPhone 14 ce matin chez Amazon : le smartphone tombe à 714 € en entrée de gamme avec 128 Go, ce qui en fait son prix le plus bas selon le comparateur CamelCamelCamel. En comparaison, le même modèle est vendu 869 € en Apple Store, ce qui représente donc 155 € d’économisés. Seul le coloris mauve est à ce prix là, mais on notera que le coloris bleu revient à 719 € grâce à un coupon de réduction à cocher sur la case produit. Même chose pour la version (Product) Red, qui tombe à 729 €.

Si vous avez envie de passer à l’USB-C et de découvrir les joies de la Dynamic Island, il faudra plutôt vous pencher sur un iPhone 15. Amazon France affiche 11 % de remise sur l’entrée de gamme, ce qui le fait tomber à 859 € et permet d’économiser 110 € par rapport aux tarifs d’Apple. La vraie promo se trouve du côté d’Amazon Italie, où le téléphone est vendu pour 761 € (-21 %). Le produit est vendu et expédié par la plateforme, avec une livraison en France prévue pour la semaine prochaine.a

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Un détecteur de présence nativement Matter en préparation chez Meross

Nicolas Furno |

Meross prépare un détecteur de présence nativement Matter, d’après une information dénichée sur le site de la CSA par HomeKit News. L’alliance est responsable du standard de domotique et aussi de la certification des nouveaux produits, ce qui explique cette découverte en amont de la commercialisation. On ne sait pas quand elle interviendra d’ailleurs, encore moins quel prix attendre, mais on peut imaginer que ce concurrent au FP2 d’Aqara sera nettement moins cher et une bonne occasion de découvrir les bénéfices des détecteurs de présence.

Image HomeKit News.

Pour rappel, les détecteurs de présence reposent sur des ondes millimétriques bien plus fines que les ondes infrarouges que l’on retrouve dans les détecteurs de mouvement traditionnels. Cette finesse accrue offre une détection bien plus fine, ce qui est utile pour identifier une personne dans une pièce, même si elle ne bouge pas, qu’elle soit assise dans un fauteuil face au téléviseur ou allongé dans un lit. La détection est si précise en effet que les mouvements de respiration suffisent à identifier la présence.

Le marché des détecteurs de présence compatibles avec l’app Maison est encore tout petit, puisqu’il faut en gros se contenter du FP2 d’Aqara. Un excellent produit, dont le plus gros défaut est peut-être son prix officiel de 100 €, même si on le trouve régulièrement autour des 80 €.

Test du FP2 d’Aqara, le premier détecteur de présence pour HomeKit

Test du FP2 d’Aqara, le premier détecteur de présence pour HomeKit

Meross étant un constructeur connu pour ses prix bas, on peut espérer que son produit soit nettement moins cher. En attendant d’en savoir plus, on peut noter qu’il ne se contente pas du radar de détection de présence, l’appareil intègre aussi un module infrarouge pour détecter les mouvements ainsi qu’un module pour relever la luminosité de la pièce. L’infrarouge est plus rapide que les ondes radars et combiner les deux peut servir à améliorer la rapidité de détection, au prix de quelques erreurs selon la configuration.

Cet appareil sera nativement compatible avec Matter, a priori en reposant sur du Wi-Fi pour la connexion matérielle. Ce qui veut dire qu’aucun pont ne sera nécessaire pour l’ajouter à l’app Maison, ou dans tout autre écosystème de domotique compatible Matter, comme Home Assistant.

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Les supports Qi2 de Satechi sont disponibles, pour iPhone, AirPods et même Apple Watch

Pierre Dandumont |

Annoncé au CES 2024, le nouveau support Qi2 de chez Satechi est disponible. Il est proposé en deux variantes, avec la possibilité de charger deux ou trois produits Apple.

La première version, 2-en-1, intègre donc un aimant pour la charge en Qi2 d'un iPhone compatible MagSafe (à partir de l'iPhone 12) et peut fournir 15 W à ce dernier. Le côté 2-en-1 est simple : un petit emplacement (recouvert de cuir végan) sur le pied du support permet de charger un boîtier d'AirPods. Attention, il faut évidemment que vous possédiez un modèle compatible avec la charge sans fil. Le support peut se replier pour être transporté facilement et se connecte en USB-C à un chargeur non fourni (la marque recommande 30 W). Son prix est de 80 $ et la société livre en France dès 16 $. La marque est aussi distribuée en Apple Store et sur Amazon, où la version MagSafe (limitée à 7,5 W) vaut 60 €.

La version 2-en-1.

La version 3-en-1 est assez proche, avec deux différences importantes. La première est un galet de charge pour une Apple Watch à l'arrière du support. La seconde est la présence d'un chargeur USB-C de 45 W dans la boîte, ce qui explique l’écart de prix : cette variante monte à 130 $.

La version 3-en-1, qui charge une Apple Watch.

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Android TV a une grosse faille qui permet de lire vos emails un peu trop facilement

Pierre Dandumont |

Android TV est un système d'exploitation largement déployé dans les foyers, des téléviseurs de certaines marques (Sony, Philips, etc.) aux Box de certains opérateurs — pas chez Orange — en passant par de nombreux boîtiers TV. Et le système a une faille un peu étonnante qui peut poser de gros soucis : si une personne a un accès physique à l'appareil, elle peut se connecter sur un compte Gmail sans connaître son mot de passe.

Un téléviseur sous Android TV.

Le problème est simple : Android TV ne propose pas de navigateur par défaut, mais il est possible d'en ajouter un en bidouillant un peu. Une vidéo montre une méthode, qui consiste à télécharger un navigateur (TV Bro) pour aller ensuite installer directement Chrome depuis un fichier APK (le nom donné aux applications installables sans passer par un magasin d'application). Et une fois Chrome installé, il suffit de se connecter sur Gmail ou Google Drive pour éventuellement avoir accès aux données du propriétaire de l'appareil.

Ce n'est pas automatique, mais potentiellement très courant : si vous êtes connectés sur un compte YouTube, le système vous connecte aussi sur les autres services de Google. Cette fonction est normalement invisible, faute de navigateur, mais une fois Chrome installé, les données liées au compte YouTube sont accessibles sans mot de passe. La faille nécessite donc un accès physique pour l'installation mais aussi pour l'accès à Chrome. En effet, le navigateur n'est pas prévu pour une navigation à la télécommande, mais il est généralement possible de connecter un clavier et une souris aux appareils sous Android TV, que ce soit en Bluetooth ou en USB.

L'installation de Chrome sur un boîtier Android TV de chez Nokia.

Comme l'indique 404 Media, Google a d'abord indiqué que c'était le comportement attendu (It's not a bug, it's a feature), avant d'indiquer que les versions récentes d'Android TV (sans plus de précisions) ne permettaient pas d'exploiter la faille et qu'une mise à jour était en train d'être poussée. Elle nécessite par contre a priori que le constructeur de l'appareil effectue un suivi de son système d'exploitation, ce qui n'est pas réellement la règle dans le monde Android.

Reste que si la faille de sécurité peut avoir de fâcheuses conséquences, le fait qu'elle nécessite un accès physique limite tout de même en partie les risques. Mais dans le doute, surtout si votre téléviseur est dans un endroit public, nous vous conseillons de vous déconnecter de votre compte YouTube si vous avez des données sensibles sur le compte Google associé ou d'employer un compte dédié uniquement à cet usage.

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Test de la serrure connectée Lock Pro de SwitchBot : avec Matter à la clé

Nicolas Furno |

SwitchBot revient avec une nouvelle serrure et après la Lock, voici la Lock Pro. Derrière l’ajout de ce qualificatif, on découvre en réalité un tout nouveau modèle bien différent de la précédente serrure. Alors que la Lock optait pour un design radicalement différent, avec un moteur à venir coller sur la porte et un module qui faisait tourner la clé ou le verrou en hauteur, la Lock Pro entre dans le rang avec un placement via une plaque positionnée directement sur le cylindre.

La Lock Pro de SwitchBot en place sur ma porte de service. Image iGeneration.

Le tarif change à peine, avec un prix de base à 140 € et même 120 € pour le lancement, à condition de cocher la case du coupon avant d’ajouter le produit au panier. Un tarif agressif pour une serrure encore meilleure que la Lock originale ? Réponse dans ce test.

Une serrure encombrante, mais plus classique

La Lock avait un format assez original, en tout cas bien distinct de tous ses concurrents. Avec sa Lock Pro, SwitchBot adopte le même rectangle que tous les autres constructeurs, sauf qu’on est ici sur des dimensions généreuses : 120 mm de haut, quasiment 60 mm de large et 84 mm d’épaisseur. Vérifications faites, ce modèle prend même la première place dans notre classement en matière de volume occupé. Elle est dans la moyenne en hauteur et largeur, c’est surtout l’épaisseur qui surprend lors du déballage du carton puis de l’installation.

La Lock Pro reprend la conception générale de la serrure connectée de Nuki, une conception parfaitement adaptée à nos portes européennes. Image iGeneration.

Mis à part cet embonpoint, la Lock Pro ressemble désormais à tous ses concurrents, ce qui n’est pas plus mal. Le design imaginé notamment par Nuki a fait ses preuves et il fonctionne parfaitement sur les portes européennes, pour faire tourner une clé qui reste dans le cylindre. SwitchBot a lui aussi adopté une roue pour faire tourner la clé sans utiliser le moteur, avec le même bouton qui lance les opérations à la main. Si le design est assez différent de son concurrent autrichien, la serrure est par ailleurs très proche et les habitués des produits Nuki ne seront pas dépaysés.

L’installation elle-même est quasiment identique. SwitchBot fournit deux plaques en plastique qui se positionnent sur ou autour du cylindre. Dans l’idéal, vous utiliserez celle avec des petites vis qui viennent serrer le cylindre d’origine s’il dépasse suffisamment : c’est une installation qui tient bien et qui peut être facilement retirée ou déplacée. À défaut, le constructeur intègre dans la boîte une plaque avec un double-face 3M qui vient se coller autour du cylindre, compliquant un petit peu le retrait. Quelle que soit la méthode choisie, vous pourrez insérer la clé d’origine une fois la plaque positionnée et ajouter la serrure sur la support.

Les deux plaques fournies par SwitchBot, soit à visser (A à gauche), soit à coller (B à droite) autour du cylindre. Image iGeneration.
Le cylindre dépassant suffisamment sur ma porte, j’ai pu visser la plaque A pour installer la serrure. Image iGeneration.

SwitchBot a prévu quatre toutes petites vis pour maintenir la serrure sur son support, un design nettement moins élégant que ses concurrents. Cela dit, je n’ai pas vissé le moteur sur la plaque par flemme pour les besoins du test et je n’ai pas noté de problème particulier, la Lock Pro reste en place même sans. Pour finir l’installation, il ne reste plus qu’à coller le détecteur d’ouverture de porte sur le montant, au niveau de la serrure elle-même. Les deux peuvent être assez éloignés, comme sur les photos de mon installation, cela fonctionnera quand même.

Astuce : comment installer AltStore sur un autre iPhone

Nicolas Furno |

AltStore PAL, la première boutique d’apps alternative ouverte grâce au DMA européen, nécessite de payer 1,8 € par an en France pour couvrir les frais imposés par Apple. Cet abonnement est géré par Stripe et il n’est pas nécessaire de créer un compte, il suffit de saisir une adresse mail et les coordonnées de sa carte bancaire, ou alors de payer avec Apple Pay, pour activer le paiement annuel et accéder au lien de téléchargement de la boutique. C’est une procédure simple et rapide, même si elle appelle une question : faut-il payer sur chaque iPhone, même si l’utilisateur est identique ?

AltStore PAL demande un paiement pour son installation, paiement qui se fait sans créer de compte. Image iGeneration.

Comme le note @mysk@mastodon.social, ce n’est fort heureusement pas le cas. La clé est liée à l’adresse mail qui doit être saisie sur le site de Stripe, puisqu’elle fait office de compte utilisateur en quelque sorte. Sur un deuxième iPhone, saisissez l’adresse mail utilisée lors du paiement effectué sur le premier iPhone et Stripe devrait vous identifier. Le formulaire de paiement est alors remplacé par un bouton « Gérer mon abonnement » qui renvoie vers le site d’AltStore et permet de télécharger la boutique d’apps sur cet iPhone.

Du moins, il le permet s’il vous identifie comme étant le même utilisateur. En effet, il ne suffit pas d’avoir un mail qui a payé une fois pour accéder à la boutique, ce serait une faille assez grossière dans le système mis en œuvre par AltStore. Concrètement, Apple a prévu un identifiant unique fourni aux boutiques tierces. Cet identifiant dépend du compte Apple de l’utilisateur, si bien qu’il sera identique sur tous les iPhone où le même compte est enregistré. Quand Stripe renvoie vers le site d’AltStore, ce dernier vérifie si l’identifiant est identique et affiche dans la foulée le bouton de téléchargement. Si ce n’est pas le cas, un message d’erreur s’affichera.

Sur cet iPhone associé au même compte Apple, il me suffit de saisir l’adresse mail utilisée sur l’iPhone qui a payé l’accès à AltStore PAL et je peux accéder au bouton de téléchargement sans repasser à la caisse. Image iGeneration.

De ce fait, on peut installer AltStore PAL sur plusieurs iPhone sans avoir à payer à chaque fois. Il faut pour cela utiliser à chaque fois la même adresse mail dans Stripe et que le même compte Apple soit associé aux différents smartphones où l’on souhaite installer la boutique.

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Spotify fustige les conditions financières d'Apple pour les apps de streaming en Europe 🆕

Florian Innocente |

Spotify a soumis à Apple une version de son app contenant des informations sur ses formules d'abonnement dépourvues de tout lien externe. Apple exige malgré tout une commission sur les ventes, Spotify s'indigne et en appelle à Bruxelles.

Mise à jour le 25 avril avec des détails supplémentaires

Spotify a décidé de ne pas opter pour une distribution de son app en dehors de l'App Store comme le permet désormais le nouveau Règlement des marchés numériques en Europe. Son refus est lié à la création par Apple de la fameuse taxe dite Core Technology Fee (ou Commission technologique de base) qui finit par coûter cher aux éditeurs d'apps très populaires et génératrices de nombreux téléchargements.

DMA : Apple facilite (un peu) l’adhésion aux nouvelles règles de l’App Store pour les développeurs

DMA : Apple facilite (un peu) l’adhésion aux nouvelles règles de l’App Store pour les développeurs

L'imbroglio avec Apple se poursuit néanmoins au sein de l'App Store. Une mise à jour de Spotify reste bloquée par l'équipe de validation. Cette version a été modifiée pour informer les utilisateurs européens des formules d'abonnement existantes chez Spotify et sur la manière d'aller les trouver sur le site du suédois. Elle ne contient que des explications, pas de liens ou boutons qui pointent directement vers ces offres.

Spotify dit mettre à profit, de la manière la plus minimale qui soit, les changements imposés par l'Europe à Apple pour les plateformes de streaming musical concurrentes (lire aussi App Store : Apple fait un geste envers Spotify et les émulateurs). Mais ça coince pour des questions d'argent.

AppleInsider a publié la réponse de l'équipe de validation d'Apple envoyée à Spotify. Apple y fait référence au nouveau système mis en place pour les apps de streaming, le European Economic Area Music Streaming Services Entitlement. Apple explique à Spotify qu'il doit d'abord en accepter les termes pour que son application puisse avancer dans le couloir de la validation.

Là où les choses achoppent c'est sur ce qu'Apple nomme le "call to action", le fait de dire aux utilisateurs : « faites ceci et cela pour aller acheter un contenu hors de l'App Store ». Que Spotify intègre des boutons pour rediriger l'utilisateur vers ses formules d'abonnement — c'était son plan initial — ou qu'il se contente d'une explication textuelle, du point de vue d'Apple c'est pareil. Et cela se facture dans les deux cas.

Les conditions d'Apple stipulent en effet que pour toute vente d'un biens numérique réalisée dans les 7 jours qui suivent l'appui sur le bouton "Continuer" (avec lequel on confirme qu'on accepte de sortir de l'App Store pour effectuer une transaction), une commission de 27 % est attendue (elle descend à 12 % en cas de renouvellement de l'abonnement ou pour les PME). C'est écrit noir sur blanc mais cela met en rage Spotify qui en appelle à la Commission européenne, jugeant qu'Apple cherche à « punir » les développeurs avec de nouvelles taxes.

Pour Apple, cette commission est là pour la récompenser de son entregent et elle fait remarquer que d'autres achats, effectués peut être bien plus tard, lui passeront sous le nez :

Cela ne prendra pas en compte toutes les transactions qu'Apple a facilitées via l'App Store, mais constitue un moyen raisonnable de prendre en compte la valeur substantielle qu'Apple offre aux développeurs, notamment en facilitant les transactions liées.

Une précédente version de l'app soumise en mars par Spotify contenait ces descriptions de formules d'abonnement agrémentées de boutons. Cette mise à jour n'avait pas plus été validée par Apple (lire aussi Spotify demande une intervention de Bruxelles pour la validation d'une app chez Apple).

La maquette de l'interface que Spotify envisageait pour sa précédente mise à jour avec des boutons vers son site.

Retirer les boutons de l'interface dans cette autre mise à jour ne change rien aux termes du contrats auquel Spotify doit souscrire, mais le service suédois espère probablement qu'une nouvelle pression s'exercera sur Apple pour qu'elle amende ses conditions.

Ces changements imposés à Apple pour les services de streaming font partie de la décision de Bruxelles de lui infliger une amende 1,8 milliard d'euros pour abus de position dominante. Apple a fait appel.

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