500 développeurs iPhone chez Gameloft

Florian Innocente |

500 personnes travaillent pour l'iPhone chez Gameloft, le chiffre paraît élevé mais il est donné par Cyril Guilleminot, le directeur de cet éditeur qui a accordé une interview à iPhon.fr. Gameloft entend bien poursuivre et augmenter sa production de titres pour les appareils d'Apple dès la rentrée.

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Cyril Guilleminot voit dans l'iPhone un produit qui a fait la synthèse de tout ce qui était nécessaire pour rendre les téléphones agréables à utiliser à des fins ludiques. L'éditeur a aujourd'hui 35 jeux sur l'App Store. L'iPhone, en 2008, pesait pour 5% du chiffre d'affaires de ce studio (les premiers titres sont sortis il y a tout juste un an) et l'objectif est de passer à 15% cette année.

500 développeurs travaillent en interne sur l'iPhone. Ce pourrait être, selon Cyril Guilleminot, la plus grosse équipe au monde dévolue au développement de jeux sur ce terminal. Il ajoute qu'un travail d'optimisation et d'utilisation des fonctions et des performances propres à l'iPhone 3GS va être entrepris.

Le prochain gros rendez-vous de Gameloft sera Ganstar, un jeu d'action urbain dans la veine de Grand Theft Auto. Un titre prévu à la rentrée, avec un prix probablement plus élevé que la moyenne.

Cyril Guilleminot aborde aussi brièvement la mauvaise presse dont fait l'objet le processus de validation d'Apple sur l'App Store. Mais pour la relativiser. Le directeur de Gameloft préfère souligner le travail accompli et l'apport d'Apple à la téléphonie mobile avec l'iPhone.

Enfin, Gameloft s'intéresse également à Android avec déjà une vingtaine de titres et la volonté de voir si le succès rencontré avec l'App Store peut se retrouver sur son cousin l'Android Market. Mais on sent dans ses propos que les deux marchés sont évidemment encore difficilement comparables.

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Apple brevète un mouchard pour ses iPhone et iPod

Arnaud de la Grandière |

Apple vient d'obtenir un brevet pour un système de détection des mauvais traitements que les utilisateurs d'iPod et autres iPhone peuvent infliger à leurs appareils.

Il s'agirait de pouvoir refuser la prise en charge du SAV via la garantie en cas de "fraude" avérée. La société californienne avait déjà équipé les MacBook Pro, iPod et iPhone d'un système de détection d'humidité (une pastille qui vire irrémédiablement au rouge si l'appareil est placé dans des conditions d'hygrométrie anormalement élevées), elle envisage donc de pousser la logique un peu plus loin, la faute sans doute à un nombre de réparations sous garantie suspects au vu de la fiabilité globale de ses appareils.

Le système imaginé, en plus de l'humidité, pourra détecter les températures auxquelles l'appareil est exposé, ainsi que les chocs et même les tentatives de modifications en vue de fraude. Les événements seront stockés en mémoire et facilement accessibles pour les employés de magasins qui seraient à même de procéder à un échange sous garantie, alors qu'il leur fallait jusqu'ici un certain degré d'expertise pour repérer eux-mêmes ce type de mauvais traitements.

Si Apple venait à introduire ce type de mouchards dans ses appareils, ce serait donc au consommateur d'en payer le surcoût, il financerait alors lui-même le système qui pourrait lui faire perdre sa garantie en cas de pépin ! Ce qui peut s'avérer d'autant plus rageant si le système retourne un "faux positif", comme le cas s'est semble-t-il présenté précédemment avec les détecteurs d'humidité.

Seule consolation - en plus du fait qu'on ne parle là que d'un brevet - le système permet également de protéger l'appareil concerné en en désactivant tout ou partie en cas de détection d'une situation mettant en cause son intégrité, ce qui pourrait réduire les risques de sécurité et préserver l'appareil, ou du moins en amoindrir les dommages.

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Nouvelles spéculations sur la tablette d'Apple

Florian Innocente |

C'est au tour de la firme en conseils d'investissements Piper Jaffray et de son analyste Gene Munster de spéculer sur la nature et la date de sortie de la supposée tablette d'Apple.

Comme d'autres (dont les propres sources d'AppleInsider qui relate le contenu de cette note d'information) table sur une sortie début 2010. La firme dit avoir appris la semaine dernière d'un fournisseur asiatique, qu'Apple avait passé commande d'écrans tactiles avec une période de livraison située à la fin 2009.

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Gene Munster mise sur un produit qui sans être un netbook pourrait jouer des coudes sur ce marché, avec un tarif inférieur de 30 à 50% sur le prix du MacBook blanc (999$). L'appareil serait particulièrement adapté aux activités Internet et doté évidemment d'un accès à l'App Store. Évoquées aussi une puce 3G et la possibilité qu'il fasse profiter l'utilisateur de ses capacités multi-tâche en lui permettant d'afficher simultanément plusieurs applications à l'écran.

Munster se lance même dans des calculs de revenus, il table sur 3% de participation au CA 2010 d'Apple. Il pense enfin que cet hypothétique produit fera au moins aussi bien qu'un autre produit de niche, l'Apple TV qui, durant sa première année, s'était vendu à 1,2 million d'unités.

 

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SmackTalk : parlez et le hamster vous répondra

Florian Innocente |

Si vous êtes seul, que votre iPhone peine à capter un réseau et que vous bouclé déjà deux fois les niveaux de tous vos jeux, il y a peut-être encore une chose à faire : parler à votre iPhone et espérer qu'il vous réponde. C'est ce que fera SmackTalk! (0,79 €)… sous les traits d'un hamster (il y aussi un chat et un chien, mais le hamster reste le meilleur).

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Certes il ne va pas répondre, mais jouer au perroquet. Il va ainsi répéter tout ce qu'il entend (rien que le bruit produit par une capture d'écran et ressorti par le hamster est pas mal par exemple…) ou ce qu'on lui a donné à enregistrer.

On peut également le faire roter ou couiner et modifier l'intonation (démo en vidéo et en français). Du lourd et du sérieux donc. La dernière version 1.3.1 de SmackTalk! corrige des problèmes audio lors de la restitution des sons.

PS : on suggère de lancer le logiciel et de planquer l'iPhone à proximité de quelqu'un…

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FolderBuddy gère les comptes IMAP de l'iPhone

Florian Innocente |

FolderBuddy (1,59 €) est un nouvel utilitaire pour iPhone et touch qui arrive dans un domaine encore assez clairsemé. Il permet de gérer ses comptes IMAP : ajouter, renommer voire effacer des dossiers de ses comptes de courrier électronique. Autant de choses que ne permet absolument pas l'application Mail livrée par Apple.

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FoldderBuddy (dont la version française est déjà prête), propose au départ un écran pour configurer vos comptes IMAP existants. Il suffit d'utiliser un ou plusieurs des profils inclus et d'indiquer ses identifiants et mots de passe. On peut ainsi gérer un ou plusieurs comptes.

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Ceci fait, on retrouve l'arborescence de ses dossiers. À partir de là on pourra ajouter un dossier, en effacer certains d'un glissement de doigt ou bien en renommer, dans la mesure de ce que votre compte IMAP autorise comme manipulations. L'interface est simple et même agréable visuellement.

Ce type d'utilitaire est intéressant dans la mesure où il peut dépanner lorsqu'on veut apporter quelques changements sur le pouce dans la structure de ses comptes IMAP. Sans pour cela être obligé d'attendre d'être revenu sur son ordinateur.

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L'utilitaire qui vient d'arriver sur l'App Store en version 1.0 a été mis à jour depuis en version 1.1 Française, elle devrait arriver sur l'App Store prochainement. Le prix actuel de 1,59 € pourrait (légèrement) augmenter à l'avenir, mais ses développeurs n'ont pas pris de décision définitiv

En revanche ils ont déjà quelques idées de nouvelles fonctions comme l'ajout d'un système de règles pour trier les messages, la possibilité de déplacer des dossiers à l'intérieur d'autres ou encore l'affichage d'infos supplémentaires liées à l'utilisation de son compte IMAP (les quotas par exemple).

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Phil Schiller justifie la position d'Apple concernant Ninjawords

Florian Innocente |

Phil Schiller le vice-président marketing produit d'Apple est revenu sur l'imbroglio qui a récemment concerné l'application Ninjawords (voir l'article Dictionnaire : Apple n'aime pas les gros mots).

Dans un mail adressé au blog Daring Fireball qui s'était ému des multiples tracasseries qu'avait rencontré ce dictionnaire pour figurer sur l'App Store, Phil Schiller explique qu'il s'est immédiatement enquis auprès des équipes de validation de savoir ce qui s'était passé.

Le logiciel - qui n'a d'autre but que de servir de dico - avait connu plusieurs rejets avant d'être validé et estampillé d'une mention le réservant aux + de 17 ans.
Schiller souligne qu'Apple n'a pas censuré ou rejeté cette application qui utilise la base de données du Wiktionary.org. Laquelle contient des mots pour certains grossiers. Preuve en est, ajoute Schiller, d'autres dictionnaires qui en sont remplis sont également sur l'App Store.

Il explique que l'équipe de validation a trouvé en revanche un lot de termes d'argot ou d'expressions plus grossiers que ceux inclus habituellement inclus dans les dictionnaires. L'auteur du logiciel s'est alors vu suggérer de resoumettre son application, mais après qu'Apple ait mis en place son nouveau système de contrôle parenta

Matchstick Software, cet éditeur, a préféré une autre solution et, plutôt que de prendre son mal en patience, a mis au point un système de filtre de ces termes de façon à ce qu'ils ne soient pas suggérés par le logiciel au fil de la frappe, mais seulement lorsque l'utilisateur les a tapés en entier.

Conclusion de Schiller, Apple n'a fait que demander au développeur de patienter un peu et elle ne lui a surtout pas réclamé de censurer quoi que ce soit.
En conclusion, Schiller admet que la manière dont est gérée l'App Store n'est pas toujours parfaite, mais que des efforts sont faits, avec les meilleures intentions, et lorsque des erreurs sont commises, Apple s'attache à les corriger et à en tirer les leçon

Une humilité que d'aucuns jugeront peut-être de façade, mais il s'agit de la première fois qu'un responsable d'Apple aborde publiquement, et en détails, un problème lié à la validation d'une application sur l'App Store. Sur ce point au moins il y a du progrès.

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