Le dernier titre de Ngmoco, We Rule [1.0.1 - 33,5 Mo - gratuit], vient d'arriver sur l'App Store. Reprenant le schéma "freemium" (application gratuite, mais il vous faudra débourser pour du contenu supplémentaire), We Rule apporte à l'App Store le concept du jeu Farmville, qui fait un carton sur FaceBook. Vous devrez commander vos sujets pour planter diverses semences et récolter le fruit de leurs ventes, en tirant parti des ressources naturelles et en développant l'infrastructure de votre domaine.

De son côté, Namco enchaîne directement sur la sortie de Pool Pro 3 (lire : GDC : Namco fait le lien entre l'iPhone et le Mac ) avec Tinseltown Dreams : The 50's [1.0 - 47, 5 Mo - 2,39 €]. Dans ce jeu il vous faudra associer 3 symboles identiques pour les faire disparaître du tableau. Vous obtiendrez ainsi des crédits pour réaliser votre propre film parmi sept genres différents en engageant la meilleure équipe de tournage au cours des 35 niveaux compris.

Alors que tous les grands libraires numériques préparent leurs applications de lecture pour l'iPad (lire : iPad : les concurrents de l'iBooks d'Apple soignent leurs apps), on avait presque oublié qu'Apple a choisi le format ePub pour son iBookstore.

Si le format ePub est un format libre et ouvert, Apple appliquera des protections numériques (DRM FairPlay) aux livres qu'elle vendra dans son iBookstore. Le choix de ce format semble plus guidé par un souci de proposer un format que les producteurs n'auront aucun mal à utiliser et à enrichir de fonctions multimédia (un livre ePub étant en gros un site en xHTML, CSS et XML compressé dans une archive ZIP) que par un souci de promotion du libre à tout prix.

Mais comme souvent lorsqu'Apple fait le choix de technologies ouvertes, le choix du format ePub a des bénéfices directs pour les utilisateurs. Ce sont par exemple les 100.000 livres gratuits et libres de droit du projet Gutenberg et de ses partenaires, dont la plupart de nos classiques, qui seront directement accessibles à l'iPad, cette bibliothèque en ligne utilisant le format ePub. De nombreux autres fonds sont disponibles à ce format, comme ceux de certaines bibliothèques américaines, ou le million d'ouvrages libres de droits disponibles sur Google Books.

On ne sait pas encore exactement comment on pourra ajouter des livres dans iBooks. La première solution serait de passer par iTunes, comme le laisse à penser la présentation de l'iPad par Steve Jobs, mais cela ne couvre peut-être que les ouvrages achetés par le biais de l'iBookstore. La solution qui aura les faveurs de ceux qui trouvent qu'iTunes en gère déjà bien assez sera de passer par la fonction de partage de fichier de l'iPad, même si on ne sait pas encore si elle sera activée pour l'application iBooks (lire : iPad : le SDK recule sur le partage de documents). Dans tous les cas, voilà de quoi s'assurer quelques heures de lecture…

L'arrivée programmée d'Apple avec son iPad sur le marché du livre électronique a été salutaire si l'on en juge par les propos d'Arnaud Nourry, PDG d'Hachette Livres dans une interview données aux Échos, sur l'état du livre en France, l'arrivée de l'iPad ou encore les relations difficiles avec Google.

"Apple apparaît aujourd'hui comme le chevalier blanc de l'édition américaine. D'autant que, malgré sa grande puissance, il n'a jamais cherché à intégrer l'amont, c'est-à-dire la création" observe Arnaud Nourry.

Comme d'autres éditeurs, Hachette a tenté de répondre à l'initiative unilatérale d'Amazon qui entendait imposer son Kindle en pratiquant des prix bas sur les ouvrages électroniques (9,99$), quitte à vendre à perte "Cela a été un choc terrible pour les éditeurs. D'autant que Barnes & Noble et tous les autres revendeurs de livres numériques se sont alignés."

Devant l'intransigeance d'Amazon, Hachette a contre-attaqué en mettant en balance la fourniture du fichier numérique de ses tout derniers ouvrages avec la renégociation de ces conditions de vente. En septembre dernier, le livre des mémoires de Ted Kennedy fut le premier à inaugurer ce rapport de force, et en décembre Hachette prévint Amazon qu'il en irait ainsi pour tous les livres à venir.

L'annonce de l'iPad est venue en renfort de cette fronde "Apple vient de redonner des marges de manoeuvre aux éditeurs américains face à Amazon… Lorsque, en janvier, Apple est sortie du bois avec son iPad, nous nous sommes dit qu'il y avait une véritable fenêtre de tir pour rééquilibrer le rapport de force avec Amazon sur cette question du livre numérique."

Apple était en effet partisane de la politique dite du mandat d'agent où c'est l'éditeur qui fixe le prix de vente au client (entre 12,99 et 14,99$ pour un nouveau titre, hors best-seller, ou moins s'il est ancien). Désormais la règle est simple, soit le vendeur accepte ce schéma soit il devra patienter un an avant d'obtenir la version électronique.

Lors du lancement de l'iPad le 3 avril, Hachette proposera 6000 références sur l'iBookstore d'Apple. En France ce volume pourrait être de l'ordre de 8000 ouvrages, avec des prix qui restent à déterminer, mais qu'Arnaud Nourry espère dans les mêmes eaux qu'aux États-Unis.

via Les Échos

Apple ne sera pas la seule à ouvrir sa librairie sur l'iPad (l'iBookstore avec l'application iBooks). Les spécialistes du domaine, Amazon et Barnes & Noble (qui à l'origine dispose aussi d'une chaîne de librairies à travers les États-Unis) ont leurs applications iPad quasiment prêtes. Amazon en fait déjà l'article sur son site. Il y est expliqué que ce Kindle for tablet (ce qui laisse supposer des versions pour les prochains concurrents de l'iPad) saura se synchroniser avec les autres Kindle pour iPhone, Mac, PC et BlackBerry. Quel que soit le support ou l'on reprend sa lecture, on retrouve l'endroit où l'on s'est arrêté, les marques pages ainsi que les passages surlignés.

L'application utilise quelques effets (débrayables) comme la page qui se tourne avec le mouvement du doigt ou un fond d'écran sous la collection de livres achetés qui varie avec la période du jour (ci-dessus). La taille de la police de caractères, la couleur des pages, la luminosité de l'écran… toutes ces choses seront ajustables.

Chez Barnes & Noble (B&N), 14 développeurs ont travaillé sur l'application maison en suivant les consignes de confidentialité d'Apple raconte le New York Times (lire iPad : des élus qui se font discrets). Les fonctions de l'application (qui existe elle aussi sur iPhone, Mac, PC et BlackBerry) ne devraient pas être très différentes de celles d'Amazon. Et B&N a suggéré aux éditeurs d'ajouter des contenus multimédias à leurs oeuvres numériques.

Panelfly, un éditeur de BD qui a signé avec des maisons comme Marvel se tient prêt lui aussi, mais attend d'avoir un iPad entre les mains avant de lancer son application. Il s'agit de s'assurer de son bon fonctionnement et de son ergonomie en situation réelle, et pas seulement avec le simulateur du kit de développement et des maquettes en carton…

Être parmi les premiers sur l'App Store est une chose importante, pour profiter de la curiosité qui va suivre la sortie de l'iPad et la possibilité de tester les premiers logiciels conçus pour lui. Mais pas au point de rater le lancement de son application du fait d'une mauvaise appréciation de son fonctionnement avec la tablette. Du coup, à l'instar de Panelfly, les applications Amazon et Barnes & Noble ne devraient pas être disponibles le jour J. Leurs développeurs préfèrent attendre de voir… et surtout de toucher la tablette avant de soumettre quoi que ce soit à Apple (ce qui est possible depuis vendredi dernier pour les logiciels iPad).

La fonction de partage de documents entre l'iPad et le Mac/PC se voit restreinte et offerte aux seules applications Apple, c'est ce qu'a pu constater un développeur qui nous signalé ce changement.

L'iPad, plus que l'iPhone, étant un appareil permettant de créer toutes sortes de documents (preuve en est l'adaptation de la suite bureautique iWork ou de futurs logiciels comme ceux de l'éditeur OmniGroup) il est nécessaire de faciliter leur transfert depuis la tablette vers l'ordinateur.

Apple propose pour cela un système de dossier partagé. Lorsque l'iPad est connecté au Mac/PC (par une liaison sans fil) un dossier apparaît sur le bureau. À l'intérieur on trouve des sous-dossiers pour chacune des applications qui ont enregistré des documents. De là on peut y copier d'autres fichiers ou en récupérer vers son ordinateur.

La dernière bêta en date du SDK d'iPhone OS 3.2 retire aux applications non Apple la possibilité de profiter de ce dossier partagé. Il semble alors, en l'état, que le seul moyen de sortir un document de l'iPad soit son envoi par mail.

Toutefois, avant de porter le deuil de cette passerelle, on peut estimer qu'il s'agit d'un retrait temporaire, dû par exemple à des bugs qui seront rectifiés à l'occasion d'une mise à jour. Les applications capables de produire des contenus ne seront peut-être pas légion aux premiers jours de disponibilité de l'iPad et Apple peut jouer sur ce délai pour finaliser cette fonction.

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Line6, société spécialiste des amplificateurs et des modélisations d'instruments, a enfin sorti le MIDI Mobilizer, la première interface MIDI pour iPhone et iPod touch, se reliant au connecteur Dock. Présenté lors du keynote de la WWDC 2009, le MIDI Mobilizer tire son alimentation de l'iPhone, et n'a donc pas besoin d'une alimentation externe.

Cette interface permet de brancher l'iPhone à un périphérique MIDI en se passant d'un ordinateur portable, ce qui sera pratique pour enregistrer une idée musicale tout en étant en mobilité. Pour enregistrer, lire l'enregistrement, le stocker sur l'iPhone et le transférer sur ordinateur, il faudra utiliser l'application MIDI Memo Recorder [1.0 - 0,4 Mo - Gratuit]. Une des fonctions les plus pratiques de cette application est sa capacité à enregistrer vos paramètres d'instrument MIDI, et donc de pouvoir les utiliser sur un autre instrument que le vôtre.

Une fois transféré sur ordinateur, l'enregistrement est pleinement modifiable avec un éditeur spécialisé. Si l'application est déjà sur l'App Store, le MIDI Mobilizer ne devrait arriver que pendant le printemps, son prix étant encore inconnu.

Via Line6

Alors que Palm va mal, c'est un classique de la logithèque de Palm OS qui arrive sur l'App Store, le logiciel de prise de notes BugMe! [1.01 - 3.3 Mo - 0,79 €].

Contrairement à l'application de notes fournie dans iPhone OS, BugMe! ne se sert pas du clavier, mais au contraire des doigts, pour griffonner, annoter une photo ou une capture d'écran, ou dessiner. Plusieurs tailles d'outils et couleurs sont disponibles, et les notes peuvent être de différentes couleurs. On regrettera qu'il n'y ait pas de fonction "Annuler" pour corriger la dernière opération, mais une gomme est disponible.

On notera deux fonctions pratiques pour ne pas oublier une note. La première est une fonction d'alarme, qui nécessite malheureusement d'être connecté, car elle est en fait une notification push, les applications tierces ne pouvant tourner en arrière-plan. Mais une autre fonction est disponible, qui permet de placer une note sur l'écran d'accueil de l'iPhone comme une icône d'application indépendante, et pourra par exemple être placée dans le Dock. Enfin, les notes peuvent évidemment être partagées par courriel ou sur Twitter.