SwitchBot commercialise une nouvelle serrure connectée et après la Lock, voici la Lock Pro. Vendue à 140 € en temps normal et même 120 € pour le lancement grâce à un coupon Amazon à cocher avant de l’ajouter au panier, elle change radicalement de conception en s’approchant de ce que Nuki et ses autres concurrents ont fait, avec une plaque qui vient se visser ou coller sur le cylindre. Elle intègre aussi un moteur deux fois plus puissant que la version précédente et son alimentation a été revue avec quatre piles AA standard par défaut ou un astucieux pack batterie en deux parties.
La Lock Pro en place sur ma porte de service. Image iGeneration.
Sur le papier, cette grosse mise à jour corrige les défauts de la Lock que nous avions testée sur iGeneration et elle devient un concurrent intéressant face aux autres produits sur le marché. La Lock Pro reste une serrure Bluetooth qui ne peut entrer dans l’app Maison qu’à condition d’ajouter un Hub Matter fourni par le constructeur. Le Hub 2 vendu à 80 € est toujours la seule option à ce jour et avec le prix réduit sur la serrure, vous pouvez avoir une serrure connectée Matter pour 200 € en tout. À noter qu’un nouveau Hub Mini avec Matter est prévu pour le courant du mois de mai, même si SwitchBot ne compte pas le vendre seul initialement, uniquement en pack avec la serrure.
Pour en savoir plus sur la Lock Pro, je vous renvoie au test complet que nous avons publié de la serrure. Pour résumer l’esprit, c’est une excellente serrure connectée, surtout associée au pavé numérique optionnel qui est bien utile pour ouvrir la porte sans smartphone. Même s’il lui manque quelques fonctionnalités avancées que l’on retrouve chez des concurrents, c’est un bon choix, surtout si vous utilisiez déjà l’écosystème de SwitchBot et que vous avez un Hub 2 chez vous.
C'est un tarif que l'on a plutôt l'habitude de voir sur Amazon en Italie mais pour cette fois c'est Amazon en France qui propose l'iPhone 15 Pro à 1 037 €. Un niveau de réduction inhabituel sur ce site.
Un seul modèle profite de cette réduction de 16 %, le 128 Go en coloris Titane bleu. Habituellement cette gamme est vendue en promo autour de 1 109 € tandis que l'Apple Store l'affiche à 1 229 €.
La part des iPhone dans les nouveaux smartphones activés par leurs propriétaires serait en baisse régulière aux États-Unis. D'après le cabinet d'études CIRP — qui donne des résultats chaque fin de trimestre, mais en englobant la période des 12 mois précédents pour éviter les effets de saisonnalité — il s'est activé pour 33 % d'iPhone tout au long de cette année.
C'est à comparer aux 40 % relevés il y a un an à la même période et ces volumes n'ont fait que s'éroder progressivement. L'iPhone demeure le modèle le plus populaire sur le sol américain mais Android, dans son ensemble, reprendrait du poil de la bête.
CIRP n'avance pas beaucoup d'hypothèses pour expliquer ces chiffres, sinon une qui revient parfois, à savoir que les gens conservent tout simplement plus longtemps leur iPhone. Ces appareils sont plutôt robustes, ils acceptent de nombreuses mises à jour d'iOS et leur tarif élevé fait qu'on n'en change plus aussi fréquemment. Ni que le besoin s'en fait sentir en l'absence de progrès technologiques majeurs d'une génération à l'autre.
Apple annoncera ses résultats financiers le 2 mai, on en saura plus sur la santé des ventes de ses différentes lignes de produits. La Chine étant un autre marché clef où la situation de l'iPhone fait l'objet de questions.
Mini-LED ou pas Mini-LED pour le grand iPad Air annoncé à plusieurs reprises par les rumeurs ? La semaine dernière, il était dit que ce modèle XL récupérerait la dalle mini-LED de l'iPad Pro 12,9" qui, lui-même, irait sur l'OLED.
Ross Young, l'analyste qui avançait cette hypothèse, la met en doute. Et ce en dépit de ce que lui assurent plusieurs de ses sources. Pour lui, le coût d'un tel écran l'empêcherait d'aller sur un iPad Air au positionnement plus milieu de gamme. Il faut rappeler que même les derniers iPad Pro 11" n'ont pas eu cette technologie d'écran. Les deux modèles Air attendus le 7 mai resteraient donc sur une dalle LCD plus classique.
Image : Apple.
Young émet cependant une autre hypothèse, il envisage l'arrivée d'un autre iPad au quatrième trimestre de cette année, équipé d'un écran Mini-LED. Mais quel positionnement alors pour cette tablette, c'est tout le mystère.
AltStore PAL, la première boutique d’apps alternative dans l’Union européenne, a ouvert ses portes avec deux applications : l’émulateur Delta que nous avons testé récemment et Clip, un gestionnaire de presse-papiers qui est capable de stocker tout ce qui est copié sur un iPhone. Ces deux apps ont été développées par Riley Testut, qui est aussi le principal créateur de la boutique. Et si Delta peut également figurer dans l’App Store, ce n’est pas le cas de Clip.
Clip en action sur un iPhone. Image iGeneration.
En effet, l’app fonctionne en permanence en arrière-plan en utilisant des techniques interdites sur la boutique d’Apple. Elle peut ainsi reproduire l’expérience d’un gestionnaire de presse-papiers sur le Mac… du moins, c’est sa promesse. Sachant que Clip est une app payante, que vaut-elle à l’usage ? Réponse dans ce test.
Une installation compliquée, en partie à cause d’Apple
L’installation de Clip n’est pas aussi simple que pour les apps distribuées sur l’App Store. Pour commencer, il faut résider dans l’Union européenne et qu’Apple vous identifie correctement comme étant dans l’un des pays membres. Cela passe par plusieurs facteurs, dont le pays d’origine de votre compte principal Apple et aussi celui du compte App Store si ce n’est pas le même. Je le précise, car j’ai été concerné en utilisant un compte App Store américain : l’installation d’une boutique alternative puis d’apps fournies par cette boutique n’est pas possible tant que je suis connecté avec ce compte.
Si vous remplissez ce premier critère, vous pourrez installer AltStore PAL. iOS 17.4 est nécessaire au minimum et le téléchargement se fait exclusivement avec Safari à ce jour, même si tous les navigateurs web devraient être capables d’offrir cette fonctionnalité à terme. Ouvrez cette page du site d’AltStore et faites défiler jusqu’à voir le bouton 1,5 € / year + VAT. La boutique est payante, avec un tarif qui dépend de chaque pays et qui s’établit en France à 1,8 € TTC par an. Le paiement est géré par Stripe, ce qui veut dire que vous pourrez utiliser Apple Pay, c’est pratique.
L’accès à AltStore PAL est payant pour compenser la commission prélevée par Apple. Image iGeneration.
En revanche, vous noterez que vous n’avez pas besoin de créer un compte. Tant mieux en un sens et AltStore PAL peut être installée sur un autre iPhone, tant qu’il est associé au même identifiant Apple.
Une fois le paiement effectué, un bouton de téléchargement devrait s’afficher et c’est grâce à lui que vous pourrez installer la boutique… non sans devoir confirmer l’opération avec un passage dans les Réglages. Pour éviter les abus, Apple n’automatise pas l’autorisation, sur le modèle des permissions à accorder sur le Mac ou encore des profils à installer sur les appareils iOS. Vous devrez fermer le pop-up affiché par iOS, ouvrir vous-même l’app Réglages et valider l’installation en passant par la ligne ajoutée dans l’app, puis par deux écrans de confirmation successifs.
Le bouton de téléchargement s’affiche après paiement, mais ne permet pas d’installer directement AltStore PAL. Image iGeneration.Pour installer enfin la boutique alternative, il faut passer par les Réglages et valider le choix deux fois. Image iGeneration.
AltStore PAL devrait enfin être ajouté à l’écran d’accueil et la bibliothèque d’apps de votre iPhone ! Si les difficultés jusqu’ici sont exclusivement causées par Apple, la suite est plus du fait des créateurs d’AltStore. En effet, autant Delta est une app gratuite qui pourra être téléchargée dans la foulée, autant Clip est une app payante et avec un modèle économique particulier, ce qui complique la situation. Elle n’est pas vendue à l’unité, elle est liée au Patreon officiel du projet et demande une donation mensuelle.
Puisque ce paiement dépend d’un service tiers, vous ne pourrez pas l’effectuer sans un compte Patreon, à créer éventuellement dans l’app. Si vous avez déjà un compte, vous pouvez le lier à la boutique dans les réglages intégrés à AltStore PAL. Vous pouvez même payer un abonnement depuis le site de Patreon et la boutique devrait automatiquement l’identifier et vous permettre de télécharger Clip (ainsi que les bêtas de Clip et Delta).
Les réglages intégrés à AltStore PAL permettent de lier la boutique à un compte Patreon, ou d’en créer un pour l’occasion. Image iGeneration.
En vous abonnant sur le site de Patreon, il faudra compter au minimum 3,6 € par mois ou bien 36,1 € par an. Si Clip est la seule app qui vous intéresse, vous pouvez passer par la boutique. Cliquez sur le bouton « Pledge » sur la fiche de l’app pour afficher le site de Patreon, avec une subtilité supplémentaire : cette fois, la somme payée mensuellement est libre, avec tout de même un minimum d’un euro par mois. En saisissant cette somme et en ajoutant la TVA, vous paierez 1,2 € par mois pour installer l’app. Le paiement peut se faire avec Apple Pay encore une fois, ce qui simplifie la procédure.
Clip est liée à Patreon, si bien que c’est un bouton « Pledge » qui est affiché pour obtenir Clip. Image iGeneration.On peut se contenter d’un euro par mois pour obtenir Clip et le paiement à Patreon peut se faire avec Apple Pay. Image iGeneration.
Ceci fait, vous pourrez enfin installer Clip… une opération à confirmer quand même via une interface plein écran gérée par iOS. Au passage, cette confirmation peut être désactivée pour AltStore PAL dans l’app Réglages du système, puis « AltStore » et enfin en décochant l’option « Afficher les confirmations d’installation ».
L’installation de Clip est confirmée à la fois par AltStore PAL (gauche) et par iOS (droite). Image iGeneration.
Voilà, c’est (enfin) terminé pour l’installation. L’app Clip est présente sur l’écran d’accueil de l’iPhone et dans la bibliothèque d’apps, elle sera mise à jour par AltStore PAL et même automatiquement si vous activez l’option ad-hoc1. Le plus dur est fait, on peut maintenant passer à l’utilisation.
Un presse-papier toujours présent, à défaut d’être transparent
Un peu avant le grand raout de la conférence WWDC de 2024, Apple a lancé un nouveau modèle de langage pour l'entraînement des IA, OpenELM. ELM signifie Efficient Language Models et le mot Open montre bien une chose : il est open source (et disponible sur GitHub).
C'est un mouvement intéressant de la part d'Apple, quand une partie de ses concurrents n'ouvrent pas les sources de leurs modèles. OpenELM existe en quatre versions : avec 270 et 450 millions de paramètres et avec 1 ou 3 milliards de paramètres. Ce sont des valeurs qui ont l'avantage de permettre un fonctionnement en local et Apple reste donc assez loin de ce que permettent d'autres modèles comme Llama 3 et ses 8 ou 70 milliards de paramètres. Toutes les rumeurs actuelles montrent qu'Apple compte visiblement mettre en avant un fonctionnement en local pour ses fonctions liées à l'IA avec iOS 18, et ce nouveau modèle pourrait faire partie des briques des nouveautés, surtout avec le côté efficient mis en avant.
Apple Arcade fêtera ses 5 ans en septembre prochain. Si le service est loin d’être le plus mis en avant par Apple, l’entreprise a tout de même envoyé son directeur Alex Rofman papoter avec le Guardian pour rappeler que la machine tournait toujours. L’occasion de faire le point sur un service arrivé à maturité, et même de voir comment Apple se positionne face à certaines critiques.
Apple Arcade sur Mac.
« 2023 a été une année exceptionnelle pour nous », a déclaré le patron avant d’ajouter que tous les « indicateurs critiques » avaient atteint des sommets. Il vante particulièrement le lancement de Hello Kitty Island Adventure et de What the Car, deux titres régulièrement mis en avant par la Pomme et très orientés grand public. De nombreux développeurs se sont d’ailleurs plaints d’un virage jugé trop familial, fermant la porte à des jeux plus originaux.
« Arcade est un endroit pour les jeux qui n'existeraient pas autrement, et je pense que c'est un élément très important de notre stratégie », insiste pourtant Rofman avant de rappeler qu’Apple a mis la main à la poche pour What the Car et Sneaky Sasquatch… deux jeux familiaux. Sur ces derniers mois, les sorties de jeux sortant des clous ou un minimum audacieux se sont raréfiées, tandis que bon nombre de ceux disponibles ont abandonné le service pour tenter leur chance ailleurs. Le Guardian cite notamment quatre « jeux innovants » censés être disponibles sur Apple Arcade… sans se rendre compte que la moitié ont quitté le service.
Neo Cab a passé une tête sur Apple Arcade avant de disparaître. Pour y jouer sur Mac, il faut désormais aller le chercher sur Steam.
Le patron d’Apple Arcade revient sur un article de mobilegamer.biz citant plusieurs développeurs pointant du doigt le manque d’audace d’Apple dans ses choix de jeux, mais aussi les relations compliquées entre la Pomme et les studios. Plusieurs se plaignaient notamment de fonds en baisse pour les nouveaux projets, avec des primes revues vers le bas sur des critères opaques. Alex Rofman se défend en expliquant que tous les développeurs ne peuvent pas s’attendre à voir leur nombre de joueurs grimper d’un mois sur l’autre, les primes étant visiblement basées sur l’engagement. « Malgré l'incroyable qualité de notre catalogue, tous les jeux d'un catalogue de plus de 200 titres n'augmenteront pas leur base de joueurs d'un mois sur l'autre ».
L’argument est discutable : quid des jeux solos se bouclant en quelques heures sans grande rejouabilité ? De ceux plus courts mettant l’accent sur l’histoire et essayant de sortir du lot ? De ce que l’on comprend, les titres avec des mécaniques poussant le joueur à revenir régulièrement sont privilégiés, ce qui met de côté une bonne partie des projets pas forcément pensés pour être joués ad vitam eternam comme un ZooKeeper ou un titre multi. C’était d’ailleurs l’une des critiques revenant chez les développeurs interrogés.
Alex Rofman appuie sur l’idée que les appareils Apple sont de formidables machines de jeux, mettant en avant le fait que les Mac peuvent faire tourner des jeux récents dans d’excellentes conditions. « Les jeux sont plus importants pour Apple aujourd'hui qu'ils ne l'ont jamais été », estime-t-il. Difficile de nier les progrès d’Apple dans ce domaine, mais il faudra voir ce qu’il en sera sur le long terme : les quelques portages de gros jeux sur iPhone étaient décevants, et passés une poignée de titres macOS vantés lors de la WWDC 2023, les sorties se sont faites plutôt rares en ce début d'année.
Dernier point évoqué : le Vision Pro et son catalogue de jeu sur Apple Arcade. « Les jeux spatiaux sont probablement la grande nouveauté du moment », explique le représentant avant d’ajouter que le casque offre un nouveau monde de possibilités grâce à « des styles de jeu et des méthodes d'entrée » inconcevables sur un téléviseur. S’il n’a pas tort sur le fond, difficile de voir le Vision Pro comme la future tête de gondole du jeu en AR : le casque ne propose pas de manettes optimisées et embarque un suivi des mains assez peu convaincant sur les jeux rapides.
Les premiers titres disponibles sur Apple Arcade sont d’ailleurs en majorité des jeux 2D dans une fenêtre 3D, ou simplement transplantés en AR. Certaines rumeurs évoquaient un potentiel changement de ligne éditoriale d’Apple Arcade, le service devant désormais faire face à la concurrence de Netflix… qui propose des jeux sans surplus à ses abonnés.
