C'est le successeur du chargeur MagSafe Duo d'Apple en plus compact, avec la recharge rapide, un adaptateur secteur de 30W, un câble d'un mètre et des adaptateurs étrangers, tous inclus. Il coûte 149,95 €.
Belkin a lancé il y a peu ses premiers chargeurs compatibles avec la norme Qi2, un standard dérivé du MagSafe que les fabricants Android peuvent utiliser et qui charge jusqu'à 15W. L'Apple Store a une exclusivité sur la batterie Boost↑Charge PRO 5K.
Elle est compacte, dotée d'un pied pour relever l'iPhone en mode vidéo et comporte 4 diodes d'état de charge. À noter qu'utilisée seule elle plafonne à 7,5W pour charger l'iPhone et grimpe à 15W lorsqu'elle est elle-même sur secteur. Un câble est fourni, mais pas l'adaptateur secteur. Elle est vendue 64,95 €.
Si les nouveautés du Pixel 8 Pro en matière de photos vous intriguent, bonne nouvelle : vous allez bientôt pouvoir les essayer sur votre iPhone. Google a annoncé que sa fonction d’anti-flou et son « Magic Editor » allaient prochainement être accessibles à tous les utilisateurs de Google Photos, sur iOS comme Android.
Le Magic Editor est sans doute le plus intéressant du lot étant donné qu’il peut supprimer des éléments d’une image ou en déplacer d’autres. Il suffit pour cela d’entourer un élément avant de le faire bouger ou de le redimensionner. L’IA générative de Google s’occupe de reboucher les trous et de créer les parties manquantes, ce qui fait que la technologie fonctionne mieux avec des retouches discrètes. La fonction peut aussi améliorer la couleur du ciel.
Comme son nom l’indique, le mode anti-flou va améliorer le rendu si votre photo a été prise un peu vite ou si la luminosité n’est pas bonne. De son côté, le mode Lumière des portraits va ajuster la position et la luminosité dans les selfies et autres photos. Ces nouveautés seront accessibles sur Google Photos à partir du 15 mai.
Google explique qu’il faudra au minimum un iPhone sous iOS 15 pour en profiter. Comme toutes les opérations sont faites sur les serveurs de Google, la nouveauté ne sera pas gratuite. Mountain View offre 10 modifications via le Magic Editor par mois. Ceux qui en veulent plus devront investir dans un smartphone Pixel, ou bien dans un forfait Google One d’au moins 2 To (9,99 €/mois).
Les développeurs de « skills » pour Alexa ne seront plus payés par Amazon à partir de la fin juin. L’entreprise va mettre fin à son Alexa Developer Rewards Program, qui donnait un billet aux développeurs mettant sur pieds une de ces extensions pour l’assistant lui procurant des capacités supplémentaires. Un autre programme récompensant les développeurs utilisant AWS sera également arrêté à la même période.
La mauvaise nouvelle a été confirmée par un porte-parole auprès de Engadget, expliquant que le programme de rémunération datait de 2017 et qu’il avait pour but d’aider la plateforme à se lancer. L’entreprise rappelle qu’il y a aujourd’hui plus de 160 000 skills disponibles sur son portail ainsi qu’une « communauté de développeurs Alexa bien établie ». Autrement dit, l’objectif initial est atteint, et le programme a fait son temps.
Selon Amazon, moins de 1 % des créateurs y participaient encore alors que les coûts de développement ont diminué au fil des années. Les développeurs continueront de gagner de l’argent via leurs skills par l’intermédiaire d’achats in-app. La nouvelle n’est pas vraiment surprenante : la tentative d’Amazon de créer une boutique d’apps immanquable pour Alexa n’a jamais vraiment décollé. De son côté, Google a débranché les apps tierces de son Assistant en 2022.
À l’heure de la course à l’IA, la nouvelle technologie a visiblement été jugée plus prometteuse. Pour justifier la fin de ce programme, Amazon mentionne l’apparition « de nouveaux outils alimentés par LLM qui aideront les développeurs à construire de nouvelles expériences pour Alexa ». Les rumeurs voudraient que l’entreprise planche sur une révision d’Alexa carburant à l’IA générative.
Sonos doit lancer de nouveaux produits cette année, dont un casque. Mais avant cela, c'est l'app du fabricant qui va profiter d'un ravalement. Cette importante mise à jour est prévue sur iOS et Android pour le 7 mai, affirme The Verge qui a obtenu quelques détails.
Dans les grandes lignes, la nouvelle interface fait disparaître la barre de navigation au bas de l'écran et repositionne ses contenus dans l'écran principal. Où que l'on soit, un champ de recherche est accessible. Tout comme un mini-player en bas d'écran, lorsqu'une écoute est lancée, avec le réglage du volume constamment à portée de doigt.
L'écran de contrôle de lecture est plus complet avec toutes les commandes nécessaires, dont le choix du mode de lecture aléatoire/en boucle. Globalement, tout paraît plus immédiatement accessible et particulièrement sur les smartphones avec de grands écrans.
Cette remise à plat de l'app devrait précéder le grand défilé de nouveaux produits attendu cette année. Le plus mystérieux de tous est le casque que Sonos pourrait dévoiler autour de juin avec un placement tarifaire entre les gros modèles de Sony/Bose et d'Apple (400 à 500 $ a priori).
Apple a de nouveau usé de son système de prévention d'une attaque logicielle en émettant une « notification de menace » auprès de plusieurs dizaines d'utilisateurs à travers le monde.
Ce mercredi, des utilisateurs d'iPhone dans 92 pays (dont l'Inde) ont reçu d'Apple une notification de menace. Cette information est envoyée à des personnes dont Apple a acquis la conviction que leur iPhone a fait l'objet d'une attaque ciblée au moyen de ce qu'elle appelle un « logiciel espion mercenaire ».
Les notifications de menace sont transmises par iMessage, par mail et une alerte s'affiche sur la page appleid.apple.com de l'utilisateur. L'avertissement reçu dit :
Apple a détecté que vous êtes la cible d'une attaque d'un logiciel espion mercenaire qui tente de compromettre à distance l'iPhone associé à votre identifiant Apple -xxx. Cette attaque vous cible probablement spécifiquement en raison de qui vous êtes ou de ce que vous faites. Bien qu'il ne soit jamais possible d'atteindre une certitude absolue lors de la détection de telles attaques, Apple a une grande confiance dans cet avertissement - veuillez le prendre au sérieux.
Il n'y a pas de détails encore sur l'éventuelle faille de sécurité qui a pu être exploitée ni sur les pays. Dans son message auprès des personnes visées, Apple déclare aussi ne pas pouvoir donner plus d'informations sur les raisons de l'envoi de cet avertissement pour ne pas aider les auteurs à améliorer leurs angles d'attaque.
Depuis 2021 ce système a été utilisé dans 150 pays, explique Apple. Ces logiciels ont ceci de particulier, par rapport à d'autres malwares plus classiques, qu'ils visent des personnes soigneusement choisies — par exemple des activistes, des membres de la classe politique, des journalistes, etc. — et qu'ils impliquent la mise en œuvre de moyens importants et coûteux :
Ces attaques sont beaucoup plus complexes que les activités cybercriminelles habituelles et les logiciels malveillants grand public, car les personnes qui se livrent à de telles attaques utilisent des ressources exceptionnelles pour cibler spécifiquement un très petit nombre de personnes et leurs appareils. Les attaques via des logiciels espions mercenaires coûtent des millions de dollars et se produisent souvent sur une courte durée, ce qui les rend beaucoup plus difficiles à détecter et à prévenir. La grande majorité des utilisateurs ne sera jamais la cible de telles attaques.
Précédemment Apple décrivait ces attaquants comme parrainées par des États, mais elle préfère maintenant le qualificatif de mercenaires. L'exemple mis en exergue est celui du logiciel Pegasus de l'entreprise israélienne NSO Group qui fut largement employé avant d'être découvert.
Apple mise fortement sur l’Inde pour la production de ses téléphones depuis quelques années. Et elle n’y va pas avec le dos de la cuillère : Cupertino a fait assembler pour 14 milliards de dollars de smartphones sur un an selon Bloomberg, soit le double par rapport à l’exercice fiscal précédent. La Pomme fabrique donc 14 % de ses téléphones standard en Inde, soit environ 1 iPhone sur 7.
L’Inde fabrique des téléphones allant de l’iPhone 12 à l’iPhone 15, mais n'assemble pas encore de modèles haut de gamme. Cette année a marqué une accélération : le pays a pour la première fois produit un iPhone avant que celui-ci ne soit officiellement lancé.
Selon le gouvernement indien, la croissance dans le domaine a créé 150 000 emplois directs chez les fournisseurs d'Apple. Les sources de Bloomberg précisent que Foxconn a assemblé près de 67 % et Pegatron environ 17 % des iPhone en Inde au cours de l'exercice fiscal se terminant en mars 2024. Les autres iPhone ont été fabriqués dans l'usine du sous-traitant Wistron Corp. Le pays ne s’occupe pas seulement des téléphones : il produit également des AirPods et pourrait bientôt fabriquer un iPad d’entrée de gamme.
Pour Apple, il est urgent de réduire sa dépendance à la Chine. La période du COVID a été marquée par des émeutes dans des usines et autres restrictions d’énergies, qui ont poussé Cupertino à accélérer la cadence. Elle mise aussi sur le Vietnam, qui est déjà une base de production pour les AirPods et les MacBook.
À quelques mois de sa présentation, Apple commence déjà à mettre en place des morceaux d’iOS 18 sur ses serveurs. Le bidouilleur @nicolas09F9 a annoncé sur Twitter avoir repéré des mentions d’un « Assistant de navigation » pour Safari, une découverte corroborée par le fouineur @aaronp613 à qui l’on doit quelques bonnes trouvailles.
En quoi va consister cet assistant ? Difficile à dire, mais on sait que celui-ci va utiliser l’infrastructure du relai privé d’Apple pour envoyer des données sur ses serveurs. On peut imaginer que cela serait à des fins de confidentialité, bien que cela n’ait pas été confirmé. La nouveauté pourrait donc nécessiter un abonnement à iCloud+.
La seule information dont on dispose est le nom : « Assistant de navigation » pour Safari. Au vu des dernières rumeurs, on peut imaginer que la fonction carburera à l’IA générative. Certains navigateurs pour iOS utilisent l’intelligence artificielle pour certaines fonctions, Arc y faisant par exemple appel pour proposer des résumés de recherche.
@nicolas09F9 a également mentionné une autre découverte sur les serveurs d’Apple, liée à une « Recherche visuelle chiffrée ». Difficile de prédire de quoi il s’agit, mais iOS 17 dispose déjà d’une recherche visuelle. Elle peut détecter certains pictogrammes ou reconnaître des plats. Une version plus sécurisée pourrait donc être dans les cartons.
L’été dernier, une fonction semblable avait été repérée pour le Vision Pro sans jamais avoir été activée. Selon MacRumors, elle pourrait servir à interagir avec du texte dans le monde réel, par exemple pour ouvrir un lien sur une affiche ou convertir les unités à l’arrière d’une boîte. La traduction à la volée d’un menu de restaurant est également envisageable. On en saura sans doute plus lors de la prochaine WWDC, qui aura lieu le 10 juin.