Après Incase et Skullcandy, Incipio dévore Griffin

Mickaël Bazoge |

Incipio se présente comme l’ogre des accessoires en tout genre pour smartphones et tablettes. L’entreprise dévore tout ce qui passe à portée de carnet de chèques ! Après l’acquisition d’Incase en septembre dernier, puis celui des casques Skullcandy fin juin, le fabricant glisse dans sa besace un autre représentant bien connu du monde des périphériques mobiles : Griffin Technology.

C’est un sacré morceau que s’offre Incipio, Griffin étant un compagnon de route de longue date des appareils d’Apple. Le constructeur continuera d’opérer sous sa propre marque et conserve son siège basé à Nashville. Sa gamme d’étuis, de périphériques de connexion et de batteries va compléter le catalogue du nouveau proprio. Le réseau de distribution de Griffin intéresse aussi Incipio, en particulier les marchés professionnels, l’entreprise et l’éducation. Le montant de la transaction n’a pas été révélé.

avatar pat3 | 

La coque en illustration, elle est étanche? J'en cherche une m'as trop chère (moins de 30€). Quelqu'un aurait un retour d'usage?

avatar Phiphi | 

@pat3 :
Non elle est juste transparente sauf le tour si c'est bien celle que je crois.

avatar Phiphi | 

@pat3 :
Pardon. A l'usage elle est très légère, souple donc pas cassante, et elle tiens vraiment bien, elle ne s'en va pas sur un petit choc. Sur un sol plat elle protège l'écran, mais si ça tombe sur un caillou l'écran est tout nu. Forcément le fond transparent ne l'est vite plus tout à fait.

avatar Madalvée | 

Pas grave, tout le monde sait que ce genre de manœuvres se fait pour le bien du genre humain.

avatar fousfous | 

Pas une bonne chose, ça fait moins de concurrences.

avatar oomu | 

triste de voir ça arriver à Griffin.

avatar 0MiguelAnge0 | 

@oomu :
Il me semble que s'il y a un acheteur, il doit y avoir un vendeur aussi...?!

avatar Finouche | 

@0MiguelAnge0 :
Pas forcément, ça peut se faire insidieusement.

avatar zzBoibes | 

Rachat n'est pas toujours synonyme de disparition ou bouleversement. C'est sûr il y a des exemples comme SFR. Mais je connais aussi des contre-exemples. Comme le dit la fin de l'article, les carnets d'adresse et les réseaux sont très utiles pour proposer d'autres produits du groupe.

avatar marc_os | 

@zzBoibes et 0MiguelAnge0:
Oui il y a un vendeur. Un patron et des actionnaires qui s'en seront mis plein les poches. Mais il va bien falloir que l'acheteur rentre dans ces frais ! Ce qui veut dire pour les rachetés qu'ils vont se faire presser comme des citrons. À moins que l'acheteur ait des vues non lucrative. Mais l'investisseur qui investi pour le bien de l'humanité au lieu de s'enrichir encore plus, ça court pas des rues ! Donc comme d'habitude il y aura probablement "restructurations" et licenciements, parce que vous comprenez, on va pas garder des personnels en double qui font la même chose.

avatar Mathias10 | 

@marc_os :
Pas forcément!

Si le groupe divise son activité par marque tout restera tel quel. Iici la synergie tiens plus de l'élargissement de la gamme produit et des canaux de distribution que d'une rationalisation des ressources.

avatar marc_os | 

@ Mathias10
Oui, pas forcément.
Masi c'est ce qui se passe en général.
Comme je l'ai dit, il existe des exceptions où les dirigeants/propriétaires d'une entreprise ne cherchent pas à se reverser des dividendes. Ça arrive dans des entreprises familiales où le "patron" connaît personnellement et surtout respecte son "employé". Mais dès que le propriétaire de l'entreprise ne connaît pas les salariés, mais seulement un bout de papier ou une ligne de compte à sa banque, alors il n'en a rien à faire du salarié. Seul son porte monnaie compte.

PS : Ah la « synergie ».... Quel beau mot ! Combien de fois l'ai-je entendu pour justifier des regroupements et réorganisations arbitraires ! Au final, au bout de cette synergie, il y a toujours des gens qui se retrouvent en double. Ça commence avec les ressources humaines. Pourquoi continuer à deux services de RH dans une même entreprise ? Y a plein de services comme ça à « optimiser » après le regroupement de deux entreprises. Et au final, si le salarié n'est pas reclassé en interne, il finit par être « remercié ». Merci, vous avez fait du bon boulot, l'entreprise où vous travaillez était prospère, je l'ai donc rachetée, mais voilà, vous faites double emploi avec un autre. C'est tombé sur vous, pas de chance, au revoir.

avatar Dranouss | 

@marc_os :
Encore heureux que les vendeurs aient fait une belle opération ! Sinon la boite ne vaudrait rien et son personnel avec... Réfléchis un peu avant de sortir des âneries aussi grosses !

avatar marc_os | 

@ Dranouss
« Encore heureux que les vendeurs aient fait une belle opération »

Oui, c'est ce que disent en général les employés une fois licenciés...
L'investisseur prend des risques, mais c'est d'abord au salarié qu'il le fait payer de sa personne en cas de problème. Ou pas. L'acheteur en général licencie des salariés de l'entreprise qu'il a achetée. Sans doute pour les remercier. D'ailleurs, on dit bien aussi « être remercié » au lieu de « être viré ». L'âne qui ne comprendra pas pourquoi il se retrouvera à la porte le jour où ça lui arrivera, c'est toi. Sauf si tu trouves du "bon" côté bien sûr et si c'est toi qui "remercie" les autres.

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