Apple ne craint pas le Kindle Fire, bien au contraire

Nicolas Furno |

Amazon va vendre sa tablette à un prix extrêmement compétitif : 199 $ pour une tablette sept pouces, c'est de fait un très bon prix. Le Kindle Fire pourrait ainsi menacer l'iPad vendu à partir de 489 €, mais il n'en est rien si l'on en croit Tim Cook et Peter Oppenheimer.

Le PDG et le directeur financier d'Apple estiment en effet que le petit prix du Kindle Fire devrait au contraire avantager Apple en accentuant encore la fragmentation de l'écosystème Android. Si cette tablette a du succès, Amazon va s'imposer comme un acteur de poids face à Google avec une tablette totalement incompatible.

amazon kindle fire

Si le Kindle Fire est construit sur Android à l'origine, le système mobile de Google a été tellement modifié en profondeur par Amazon que la tablette n'est de fait plus une tablette Android. Les utilisateurs devront passer par l'Amazon AppStore pour acheter et installer des applications sur le Kindle Fire qui n'aura pas droit à l'Android Market officiel. Les utilisateurs risquent bien de s'y perdre, ce qui devrait faire les affaires d'Apple.

Le raisonnement se tient, sauf si le Kindle Fire se vend si bien qu'il devient de fait la plateforme de référence. Si cela arrivait, la fragmentation Android n'aurait plus aucun impact et les consommateurs pourraient choisir entre la tablette Apple ou la tablette Amazon.

[Via : Business Insider]

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Enceintes : Luna Voyager II, iKurv et Libratone

Nicolas Furno |

XtremeMac présente un nouveau dock pour iPhone, iPod touch ou iPad. Le Luna Voyager II dispose d'un design ultra-plat, tandis que sa construction permet de brancher n'importe quel terminal iOS ou iPod, y compris avec une housse. La base contient deux enceintes (4 Watts) et un écran qui affiche l'heure, réglée automatiquement quand un iPhone ou iPad est branché. On peut régler deux alarmes différentes directement depuis le dock ou l'application universelle dédiée Luna Voyager II (Gratuit). Ce réveil-dock est vendu 70 $ sur le site du constructeur, mais on ne peut pas le faire livrer hors des États-Unis.

xtrememac luna voyager II

Design plus original pour l'iKurv, simple dock pour iPhone et iPod touch. Sa forme en rondeurs n'est pas désagréable et le dock contient même une petite lumière d'ambiance. Une télécommande permet de régler l'appareil qui promet une qualité sonore exceptionnelle. Le produit est vendu sur le site du constructeur pour 90 $ (promo temporaire à 80 $) auxquels il faudra ajouter 30 $ de frais de ports (88 € environ en tout).

iKurv

Les produits AirPlay de Libratone sont maintenant disponibles à la vente. Lounge est une barre sonore stéréo capable de remplir entièrement une pièce, Live est une enceinte mono-bloc munie d'une poignée (lire : Libratone : deux enceintes AirPlay haut de gamme et Libratone : enceintes AirPlay… à un prix AirPlay). Ces deux produits sont caractérisés par un son de très bonne qualité, mais avec un prix à la hauteur de ce son : Live est vendue à 600 € en gris (ou 700 € pour les autres couleurs) et Lounge est vendue à partir de 1200 €. Pour le prix, vous aurez quand même droit à une application iOS : Libratone (Gratuit) règle finement le son de l'enceinte en fonction de sa position.

[Via : iPodNN, Gmp3 et The Verge]

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Vos références bibliographiques en permanence sur vous avec Bookends On Tap

Nicolas Furno |

Bookends On Tap [1.0 – US – 7,99 € – iPhone/iPad – Sonny Software, LLC] stocke toutes vos références bibliographiques sur un iPhone ou iPad. Cette application mobile se synchronise avec Bookends [11.2 – US – 79,99 € – 31,0 Mo – Sonny Software, LLC], gestionnaire bibliographique sur Mac.

Bookends on tap

Bookends On Tap contient non seulement les références aux œuvres, mais aussi les œuvres proprement dites. L'application sait stocker et afficher des fichiers PDF. On peut organiser les références dans des groupes statiques ou intelligents et un module de recherche avancée permet de trouver rapidement la bonne référence.

bookends on tapbookends on tap

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iCoyote, après l’accord de l’Afftac, entre continuité et déception

igrec |

Le 28 juillet dernier, l’Afftac (Association Française des Fournisseurs et utilisateurs de Technologies d’Aide à la Conduite), qui regroupe notamment les éditeurs d’iCoyote, Avertinoo, Eklaireur, et Wikango, signait un accord avec le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant. Pour certains, cet accord marquait la mort des avertisseurs de radars, un marché important sur l’App Store d’Apple.

Pour l’Afftac, c’était tout le contraire et un porte-parole de l’association nous indiquait même, fin mai, avoir «obtenu gain de cause.» (lire Apple l'ultime dindon de la farce des avertisseurs de radars) Et d’appeler à la patience, jusqu’à la sortie des nouveaux «assistants d’aide à la conduite» pour que chacun puisse juger sur pièce. Et voilà : la semaine dernière, la nouvelle version d’iCoyote pour iPhone est sortie [4.4 – Français – 1,59 € – iOS 4 – Coyote System], une mouture qui intègre les changements promis dans le cadre de l’accord conclu avec le gouvernement.

Sur le papier, l’évolution serait simplement sémantique. Une démarche hypocrite, diront les esprits les plus chagrins. Grosso modo, au lieu de parler de radar, on parle de zone de danger - avec une alerte rouge. Et cela tant pour les radars fixes que pour les mobiles signalés par les utilisateurs. Officiellement, il peut ne pas y avoir de radar dans les zones de danger. Dans la pratique, on ne peut pas dire que ce soit le cas. Le texte de l’accord signé par l’Afftac (lire Les avertisseurs de radars ont encore de beaux jours devant eux) laisse d’ailleurs toute latitude aux signataires pour n'annoncer que les zones de danger contenant un radar.

Mais au-delà de ce que certains percevront comme de la malhonnêteté intellectuelle, on peut relever certains changements concrets, à commencer par les distances d’avertissement. Plus question, pour l’utilisateur, de régler manuellement ces distances. Non, il faut subir : 4 km pour un radar fixe sur autoroute à 130 km/h, avec un radar qui semble effectivement situé à environ 3 km du début de la zone de signalement du «danger»; 2 km sur une route (qu’elle soit limitée à 110 km/h ou à 90 km/h ou même à 70 km/h) hors agglomération; 500 m en ville. Avec iCoyote, l’alarme de survitesse - un bip sonore qui indique que la vitesse réelle du véhicule est supérieure à la limite autorisée - peut être théoriquement désactivée dans les réglages de l’application; dans la pratique, sur l’iPhone 4S utilisé pour nos tests, ce réglage s’est avéré inopérant. Pour le coup, voilà qui incite à lever le pied !

Zones de flou
Mais l’essentiel du problème tient au mécanisme de zones - circulaires -, qui change considérablement la donne, jusqu’à générer un inconfort d’utilisation, voire même des situations potentiellement dangereuses. Dans une région à forte densité de radars - certaines parties du périphérique parisien, de l’A86 ou même du la proche banlieue de Tours, par exemple, il n’est pas exceptionnel de «passer» sur des portions de route où plusieurs zones de superposent, du seul fait de leur étendue. Et là, iCoyote s’emmêle totalement les pinceaux, oubliant la notion de tronçon et de voie sur laquelle le véhicule circule effectivement. On pourrait prendre la chose de manière positive, en cela qu’elle pousse à une vigilance renforcée. Mais ce serait une erreur, car l’étendue des zones peut conduire à l’annonce d’une limite de vitesse erronée par rapport à l’endroit où l’on circule.

La N152, en sortie de Blois, vers Tours, illustre bien ce risque : l’automobiliste est encore en ville (point A, sur la capture issue du service Waze), le long de la Loire, sur une voie limitée à 50 km/h, quand retentit l’avertissement de zone de danger, limitée à 70 km/h. Las, la vitesse ne devient effectivement limitée à 70 km/h qu’environ 700 mètres plus loin (point B, sur la capture), tout près du radar fixe (entouré, sur la capture) à l’origine du signalement de danger d’iCoyote.

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L’explication à cette situation est simple : pour iCoyote, ce radar fixe n’est pas en ville, il est sur une route hors agglomération et doit donc générer une zone de danger de 2 km, quitte à produire un avertissement pour l’utilisateur qui est encore en ville sur une voie limitée à 50 km/h, et non pas 70 km/h. Un étourdi aura vite fait de prendre pour argent comptant les informations de l’animal, adoptant dès lors une vitesse déraisonnable pour les lieux. Au risque de devenir dangereux pour les piétons et les autres automobilistes. Tout simplement ubuesque.

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Du point de vue de la sécurité routière, il n’est donc pas tout à fait sûr que l’incertitude, sur la position des radars, voulue par le gouvernement, ne soit pas, dans certains cas, totalement contre-productive. Et l’on peut se poser la même question au sujet des messages de prévention qui apparaissent à l’écran en cours de conduite : intrusifs, ils nécessitent une intervention manuelle pour retrouver l’affichage normal. En outre, ils créent nettement la surprise à la première apparition. Bref, à défaut de prouver leur efficacité en matière de prévention routière, ils semblent efficaces pour altérer la concentration du conducteur, au moins ponctuellement, pendant qu’il conduit...

Des utilisateurs pas franchement convaincus
Certains utilisateurs semblent indifférents aux évolutions qu’inaugure iCoyote - avant que les autres signataires du protocole d’accord gouvernemental ne suivent. Mais d’autres ne cachent pas leur amertume. Sur les forums de Coyote Systems, des utilisateurs cherchent à revenir à la version précédente de l’application, la 4.3. Sur l’App Store, les critiques et les mauvaises notes pleuvent, dénonçant la taille des «zones dangereuses», aux côtés des recommandations de ne pas appliquer la mise à jour pour rester en version 4.3. Car celle-ci reste, pour l’heure, totalement fonctionnelle. Et il y a une très bonne raison à cela : les bases de données de Coyote System continuent de contenir les emplacements précis des radars fixes et mobiles !

En fait, la version 4.4 d’iCoyote se contente d’introduire un élément cosmétique, celui des zones de danger. Et uniquement pour les utilisateurs sur le sol français : comme l’indique l’éditeur dans forum, passées les frontières hexagonales, le logiciel retrouve son comportement originel. Mais, selon l’un des modérateurs du forum de Coyote Systems, le répit ne serait que de courte durée et la version 4.3 d’iCoyote ne devrait plus fonctionner au 1er janvier 2012. À voir une fois l’échéance arrivée. Mais cela sera peut-être l’occasion pour des alternatives comme Waze ou Trapster de décoller.

L’Afftac, prise au piège ?
Après tout, faute de véritable interdiction des avertisseurs de radars inscrite dans le code de la route, les nouvelles règles du jeu sur les avertisseurs de dangers n’engagent que les signataires de l’accord conclu entre Afftac et gouvernement. Et l’argument du «100 % Légal» mis en avant par Coyote System ne semble d’ailleurs pas totalement transparent, en cela qu’il pourrait laisser à penser que les avertisseurs de radars sont illégaux. Hors le Code de la route, n’a toujours pas été modifié pour les interdire. Et cela ne semble pas non plus prévu pour la version du code qui sera en vigueur au 31 décembre prochain.

D’ailleurs, on peut se demander si, au-delà de l’annonce, de nombreuses décisions du CISR du 11 mai dernier seront suivies d’un quelconque effet : il n’y a pas trace, pour l’heure, de qualification de délit des primo excès de vitesse de plus de 50 km/h - toujours punis par une amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe -, ni même de la sanction de la conduite avec plus de 0,8 g d’alcool par litre de sang d’un retrait de 8 points... À se demander si les membres de l’Afftac n’ont pas été un peu trop prompts à négocier avec Claude Guéant, au point de finir dindons de la farce de cette brillante tartuferie.

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Motorola annonce la Xoom 2 et la Xoom 2 Media Edition

Arnaud de la Grandière |

Cela ne faisait guère de doute, mais c'est désormais officiel : neuf mois à peine après la mise sur le marché de la Xoom première du nom, Motorola vient d'annoncer la sortie de la Xoom 2 et de la Xoom 2 Media Edition au Royaume Uni et en Irlande pour la mi-novembre.

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La Xoom 2, livrée avec Android 3.2, intègre un processeur dual-core à 1,2 GHz, 1 Go de RAM, 16 Go de stockage, et un écran 10,1 pouces. Sa caméra frontale compte 1,3 megapixels, et l'autre 5 megapixels.

La Xoom 2 Media Edition quant à elle partage les mêmes caractéristiques, à ceci près que son écran fait 8,2 pouces, qui offre 178° d'angle de vision. Sa carte graphique est également 20 % plus rapide que celle qui équipe la première Xoom. Etant donné sa plus petite taille, elle offre 6 heures d'autonomie, contre 10 pour le modèle 10,1 pouces.

Motorola n'a pas donné le prix de vente de ces nouvelles tablettes, mais le site The Verge avait pu obtenir avant l'heure une publicité de la chaîne de magasin Carphone Warehouse (qui distribue la Xoom 2 au Royaume Uni), sur laquelle un tarif de 399,90 € avait été avancé pour le modèle WiFi.

Reste à voir si ce nouveau modèle connaîtra meilleure fortune que le premier.

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RedLaser (eBay) et Flow (Amazon) facilitent les achats

Nicolas Furno |

RedLaser — Barcode and QR Code Scan [3.0.0 – Français – Gratuit – eBay Inc.] est une nouvelle application proposée par eBay. Elle permet de trouver rapidement un produit en plaçant son code-barre face à la caméra. Il ne s'agit pas vraiment d'une nouvelle application, mais eBay a manifestement racheté l'entreprise qui l'avait créée à l'origine. Les prix sur eBay seront du coup logiquement présentés, mais c'est manifestement tout. On notera quand même que l'utilisateur doit accepter de nouvelles conditions d'utilisation : les éléments scannés sont apparemment enregistrés par eBay.

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Amazon propose sur l'App Store américain uniquement Flow qui repose sur le même principe, mais avec une plus grande souplesse. À la manière de ce que propose Google, on peut utiliser l'objet en entier et non seulement son code-barre pour effectuer la reconnaissance. Si l'objet est correctement détecté, son prix est affiché avec un lien pour acheter le produit. Flow détecte en continu et indique ce qu'il reconnaît par des points bleus. Le système est censé fonctionner avec n'importe quel objet, mais la reconnaissance est plus efficace avec un livre ou un DVD par exemple. Si la reconnaissance de l'objet ne fonctionne pas, vous pouvez aussi scanner son code barre.

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HP lance une nouvelle tablette… Windows

Florian Innocente |

Si le rachat de webOS avait pu nourrir quelque inquiétude chez Microsoft, le vent a depuis bien tourné. Pendant que l'avenir de webOS est garé dans une impasse, HP lance une nouvelle version de sa tablette avec Windows 7 : la Slate 2 Tablet PC. Elle n'a aucune intention de séduire le grand public, son fabricant la positionne ouvertement auprès des entreprises, hôpitaux ou par exemple aussi des chaines de magasins qui auraient besoin d'un poste de vente mobile.

Une approche inverse d'Apple qui cible son iPad pour monsieur tout le monde mais la laisse volontiers s'en aller vers les milieux professionnels au moyen d'applications dédiées.

Avec un écran de 8,9" cette tablette de 680 grammes (601 grammes pour un iPad de 10,1", la différence est éloquente) utilise un processeur Atom Z610 et un stockage sur une barrette flash mSATA SSM. Elle est aussi dotée d'une webcam de 3 mpx et de la 3G mais en option. Présents aussi deux ports USB, un HDMI et un SD. L'autonomie est annoncée à (seulement) 6 heures maximum.

Elle est donnée plus rapide que la précédente Slate 500 et offre trois modes d'interaction : tactile, stylet et un nouveau clavier vituel compatible Swype (on "dessine" au doigt ou au stylet sur les touches formant le mot souhaité). Prix annoncé, 700$ et disponibilité internationnale fin novembre.

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