Lors de ce deuxième jour de la conférence de Google I/O, la firme de Moutain View a présenté Android 2.2 « Froyo », que certains qualifient de « Snow Leopard d'Android ». Cette nouvelle version est en effet annoncée comme de 2 à 5 fois plus rapide que la précédente.

Google ne pouvait pas présenter Android 2.2 sans s'adresser directement à Apple, qui a décidément eu bon dos au Google I/O (lire : Google s'en prend violemment Apple). Comparé à 1984, alors que Brave New World aurait peut-être visé plus juste, le modèle d'Apple est opposé à celui de Google, qui présentait ainsi 60 modèles de téléphones sous Android fabriqués par 21 partenaires, et distribués dans 48 pays avec 59 opérateurs.

Google a présenté les chiffres de ventes d'Android en se limitant aux États-Unis, où les téléphones Android ont dépassé d'une courte tête l'iPhone, tout en restant loin derrière RIM. Une courte tête qui peut peut-être devenir un fossé : ce sont 100.000 appareils sous Android qui seraient activés chaque jour, même si on ne sait pas si cela inclut aussi les MID, netbooks, et autres appareils. Google affirme qu'Android est l'OS le plus utilisé sur le Web mobile, et est premier en usage d'applications — on suppose qu'Apple trouvera à y redire. Ce sont 50.000 applications qui sont disponibles dans l'Android Market, la plateforme de Google étant forte de 180.000 développeurs.

Android 2.2 comporte de nouvelles fonctions à destination du monde de l'entreprise, améliorant son implémentation d'Exchange, et intégrant un système permettant de restaurer les paramètres et la configuration d'un appareil sur un autre.

Google a annoncé un nouveau service de messagerie nuage-vers-appareil : ce n'est pas du SMS, ce n'est pas du courriel, mais un format spécifique à Android, intégré aux autres services Google. On peut ainsi envoyer à un smartphone Android un itinéraire Google Maps depuis un ordinateur. Un système qui a permis à Google de placer une nouvelle pique à l'encontre d'Apple, ce nouveau service étant « bien plus qu'un système de notifications push destiné à combler le manque de fonctions aussi basiques que le multitâche ».

À l'instar du webOS de Palm, Android comporte désormais un système de hotspot Wi-Fi intégré, permettant de transformer le téléphone en modem Wi-Fi. Puisqu'il fallait là encore entretenir l'ambiance bon enfant mais quand même acide, c'est avec un iPad qu'a été faite cette démonstration.

Le navigateur d'Android a lui aussi été amélioré, le moteur JavaScript V8 de Chrome débarquant sur la version mobile et promettant des performances JavaScript en hausse d'un facteur de 2 à 3 : Google pense donc que le navigateur de Froyo est le navigateur mobile le plus rapide. Le plus rapide, mais aussi le plus standard, puisque de nombreuses fonctions très avancées du HTML5 ont été intégrées, notamment les Devices APIs, ces APIs permettant de tirer parti des fonctions du téléphone comme l'accéléromètre, l'appareil photo ou le GPS directement depuis le navigateur, et donc dans des webapps.

La compatibilité d'Android 2.2 avec Flash 10.1 a été largement mise en avant, sous la forme d'un comparatif avec l'iPad. La gestion des applications sera plus simple (avec notamment la possibilité de les déplacer vers une carte SD), et on pourra acheter une application depuis un ordinateur, mais l'installer directement sur le téléphone.

Enfin, Google a annoncé avoir acheté Simplify Media, ce logiciel très populaire qui permettait de partager sa bibliothèque iTunes en streaming. Ce rachat est à la base d'une nouvelle fonction d'Android, qui sera capable de recevoir de la musique streamée depuis iTunes.

L'intégralité du keynote de présentation d'Android 2.2 (et Google TV) devrait bientôt être disponible sur le canal YouTube de Google.

« Avec 4 milliards de spectateurs, la télévision est le plus gros marché du monde », et Google est bien décidé à avoir sa part. Lors de la conférence Google I/O, la firme de Moutain View a dévoilé Google TV, sa vision de la télévision connectée.

Google ambitionne de fusionner Web et télévision, sans compromettre l'expérience Web ou l'expérience télévisuelle. Comme tous les produits Google, l'accent est mis sur la recherche de contenu, l'interface principale étant un champ de recherche.

Google TV est basé sur Android, avec un navigateur basé sur Chrome et supportant Flash 10.1. Puisqu'Android est à la base de Google TV, une variante de l'Android Market sera disponible : toutes les applications d'ores et déjà disponibles et ne nécessitant pas les fonctions d'un téléphone sont compatibles, et un SDK spécifique sera proposé début 2011, avec une section dédiée à Google TV dans l'Android Market.

YouTube est évidemment intégré sous la forme de YouTube Lean Back, qui, comme son nom l'indique, est une version de YouTube destinée à être consultée depuis le fond de son canapé.

Les appareils Google TV devraient être équipés du Wi-Fi, d'une sortie HDMI et d'un processeur Intel Atom CE4100, spécialement conçu pour ce marché, et étant capable de décoder deux flux 1080p. Il faudra évidemment utiliser un clavier, mais on pourra utiliser un téléphone Android comme télécommande, y compris comme télécommande vocale pour aller chercher du contenu, et rapatrier ce contenu de la TV vers le téléphone.

Sony devrait être le premier à dégainer avec des TV connectées dans la gamme Sony Internet TV, mais aussi des lecteurs Blu-Ray. Logitech devrait proposer un nouveau boîtier du genre de l'Apple TV équipé de Google TV, avec une télécommande Harmony et une webcam HD pour le chat vidéo, sans s'engager sur une date précise.

Via Engadget

iTunes est toujours le point de vente de musique le plus important aux États-Unis, tous canaux confondus. En 2009, le disquaire d'Apple a continué de gagner du terrain. Sa part de marché était l'année dernière de 26,7 %, contre 21,4 % en 2008 et 12,7 % en 2007.

Cette étude effectuée par Billboard auprès de 90 % des distributeurs de musique, montre également que la concurrence a toujours autant de mal à s'organiser. Les vendeurs physiques perdent toujours du terrain. Ils consacrent il est vrai de moins en moins d'espace à la musique dans leurs magasins. Ainsi, le numéro 2, Walmart, a vu sa part de marché, passer de 15 % à 12,5 %.

À noter qu'Amazon est l'autre gagnant de l'année. Sa part de marché est passée en un an de 4,93 % à 7,07 %. Ce chiffre comprend les ventes faites sur sa boutique en ligne et sur sa plateforme de téléchargement.

[via Fortune]

La section des films chez iTunes US s'est enrichie d'un nouvel étage de critiques. En plus de celles rédigées par les clients cinéphiles, on trouve les résumés publiés par les journaux ou sites spécialisés et compilées par le site Rotten Tomatoes, avec un baromètre global sur l'accueil fait au film. Des appréciations comme celles que l'on voit par exemple sur AlloCiné. Peut-être verra-t'on un ajout similaire apparaître à terme dans la section Films d'iTunes France ?

L'Apple Remote a du charme, celui de la simplicté, mais d'autres préféreront une bonne vieille grosse télécommande riche en boutons pour piloter leur Apple TV (ou tout simplement pour éviter de jongler entre plusieurs de ces accessoires). Apple a imaginé ce scénario dans un brevet où l'utilisateur va apprendre à l'Apple TV à reconnaître les actions menées depuis une autre télécommande. Plusieurs étapes, baptisées Learn Remote, vont être proposées à l'écran du téléviseur.

Patently Apple qui rend compte de ce brevet, a relevé un détail dans l'une des illustrations de l'interface. Y figurent les différentes télécommandes enregistrées pour piloter l'Apple TV, et parmi elle un "iPhone Simulator". Et son rôle n'est en rien commenté dans le texte.

Par le passé Apple avait déposé un brevet où ce simulateur, similaire à celui du kit de développement iPhone, était utilisé sur un ordinateur, mais justement par des non-développeurs. Une manière peut-être de permettre de tester ou voir tourner quelques applications iPhone OS, ailleurs que sur son mobile ou sa tablette, avant de se décider à les acheter.

Publicité

Maintenant à la tête d'une régie publicitaire pour mobiles, Apple exploitera peut-être certaines de ses idées sur le sujet. Un brevet montre une application baptisée "LocalAd" (pub locale) qui suggère des bons plans ou offre des coupons de réduction à l'utilisateur en fonction de sa situation géographique. Utilisateur qui pourra également scanner des codes avec la caméra de son iPhone pour recevoir ces coupons et les partager.

Ces sollicitations commerciales pourraient apparaître en échange d'une connexion à un hotspot Wi-Fi dans un lieu public tel que le métro. Une fois connecté, ou lorsqu'il cherche son chemin avec une carte, l'utilisateur recevrait des pubs émises par le responsable du réseau de transport.

Ces pubs figureraient aussi lors de recherches de direction dans Google Maps.

NVIDIA, en collaboration avec Foxconn, a présenté un prototype de tablette, qui serait nettement plus performante que l'iPad. Elle intègre le processeur tout-en-un de NVIDIA, Tegra 2 qui comprend un CPU dual core ARM Cortex-A9 à 1 GHz. L'iPad embarque rappelons-le un processeur à 1GHz, mais de la génération précédente. D'autre part, le système disposait de 1 Go de RAM, soit 4 fois plus que l'iPad.

Le prototype en question est équipé d'un écran capacitif 8,9", de deux ports USB et d'une webcam et avait Android comme système d'exploitation.

Une génération d'avance sur l'iPad, mais quand est-ce que ce produit sera effectivement disponible dans le commerce ? Là est la question…

[via Gizmodo]

Déjà auteur de l'application pour vieillir un visage à vitesse accélérée, Pivi & Co livre FatBooth sur l'App Store (0,79€). Comme son l'indique il s'agit cette fois d'ajouter un peu de double mentons sur les visages. Photos retouchées que l'on peut ensuite partager par mail, sur Facebook ou Twitter. Il faut simplement veiller à utiliser des photos où le sujet fait face à la caméra. Le logiciel propose ensuite d'ajuster des repères (yeux, bouche et menton) puis il travaille les formes… Testé avec quelques sujets, le résultat n'était pas mauvais, surtout si la personne est photographiée de près (pour éviter les déformations de l'arrière-plan).

En prélude à l'ouverture des internationaux de Roland-Garros, Orange propose un jeu gratuit, Roland-Garros Playtime . Mais le gros du morceau arrivera pour l'ouverture de la compétition, le 23 mai, avec la traditionnelle application permettant de regarder les matchs en direct (en Edge, 3G et Wi-Fi). Il faudra être évidemment client chez l'opérateur. En plus des vidéos et résumés des matchs, on accédera à la radio officielle de la compétition et on recevra des alertes de match. Cette année une version Android est aussi prévue.

Pour aller à Roland-Garros on pourra choisir le vélo, et se tourner vers la nouvelle application Vélib' disponible en téléchargement gratuit. Au menu : géolocalisation des stations avec fonction de favoris, accès à son compte Vélib', nombre de vélos disponibles, prévisions météo sur la capitale, réception d'alertes sur les opérations de maintenance, etc.