iPad : 260 $ de composants finalement ?

Christophe Laporte |

Comme beaucoup d'autres, iSuppli n'a pas manqué de désosser la tablette d'Apple afin d'estimer son coût en composants. D'après l'institut d'études, il y en a pour 260 $ dans l'édition WiFi 16 Go. Rappelons que ce chiffre inclut les frais de fabrication, mais ne comprend pas les frais de R&D, de marketing ainsi que les coûts liés au service après-vente.

Comme indiqué précédemment (lire : iPad : un accord de 240 millions de dollars avec Samsung), l'écran multitouch de l'iPad est le composant le plus cher. Son prix avoisine les 95 $. Le processeur coûterait pour sa part 26,80 $.

Selon iSuppli, le coût en composants représente donc 40 % du prix total de l'appareil, un ratio similaire observé sur l'iPhone et l'iPod touch. Cette société avait défrayé la chronique en sortant une estimation du prix de l'iPad début février, sans avoir pu le démonter. La société d'études s'était "plantée", elle misait alors sur un coût en composants de 219,35 $. Pour expliquer cette différence, l'analyste d'iSuppli a affirmé qu'il ne s'attendait pas à autant de composants par rapport à l'écran.

À noter que Brian Marshall de BroadPoint AmTech avait visé un peu plus juste : il avait évalué l'appareil à 280 $.

[via Bloomberg]

Sur le même sujet :
- iSuppli : 7,1 millions d'iPad vendues en 2010 ?

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L'App Store choie les nostalgiques de l'Apple II

Arnaud de la Grandière |

Avant de faire des iPad, des iPhone, des iPod, et des Macintosh, Apple avait initié la révolution de la micro-informatique, avec l'Apple II. Je vous parle d'un temps que les moins de… 30 ans (déjà), ne peuvent pas connaître.

A cette époque, pas de jolis graphismes pour les jeux, pas de 3D, pas même de scrolling, les capacités des machines feraient pouffer la moindre calculatrice actuelle. On codait en BASIC des jeux qui étaient pour la plupart limités à de l'affichage de texte à l'écran ! C'était la grande heure des jeux d'aventure d'Infocom, où il fallait taper les actions au clavier : "prendre", "regarder", "marcher vers le Nord"…

C'est cette heure bénie des premiers pas de la micro-informatique qu'iBasic [1.1 - 0,4 Mo - 1,59 € - version light] propose de refaire vivre sous le regard ému des vieux briscards de la disquette en carton.

L'application inclut sept titres tout droit issus de cet âge d'or : Life, Star Trek (renommé Star Trak, licence d'exploitation oblige), Hamurabi, Text Adventure, Tictac, Lemonade Stand, et The Wonderful World of EAMON. Lemonade Stand était livré avec tous les Apple II dès 1980, il s'agissait d'un jeu de gestion pour initier ces chères têtes blondes aux vertus du capitalisme.

A réserver exclusivement aux vieux nostalgiques, les autres ne pourraient résolument pas comprendre.

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Apple : n°1 sur le marché des tablettes

Christophe Laporte |

Avec 300 000 appareils écoulés en une journée, Apple est très certainement devenu le principal acteur sur le marché des tablettes. A titre de comparaison, il s'était vendu en 2008 selon IDC 1,32 million de Tablet PC. La société d'études tablait cette année - en ne prenant pas en compte Apple - sur des ventes légèrement en baisse à 1,25 million d'unités.

Si l’on en croit les prévisions de Piper Jaffray, Apple n'aura aucun mal à vendre 5,6 millions de tablettes d'ici la fin de l'année.

[via Guardian]

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iBooks recalé de l'App Store ?

Christophe Laporte |

Marco Arment, qui est responsable du développement de Tumbir et Instapaper, tacle gentiment Apple. Il affirme que si la pomme devait soumettre iBooks à l'App Store, elle serait retoquée tellement elle a recours à des API non documentées (privées).

Il explique que dans ses applications qui ne sont pas livrées par défaut, Apple avait pour habitude de n'en utiliser que très peu. Mais la tendance semble s'être inversée avec iBooks. Marco Arment estime que cela peut poser à terme des problèmes de concurrence déloyale si ce phénomène perdure.

L'année dernière, lors de la WWDC, Bertrand Serlet avait pris le temps d'expliquer comment la maturation des API se déroulait chez Apple. Le vice-président du développement des logiciels avait déclaré que la principale problématique avec les API était de les inscrire dans le temps. Une API doit être conçue pour fonctionner le plus longtemps possible sans le moindre changement afin de garantir la longévité et le bon fonctionnement des logiciels sur le long terme.

Pour parvenir à cela, Apple a un système de validation des API. Chaque API démarre sa vie en tant qu'API privée. Elle est ensuite testée par les équipes d'Apple. Si elle donne entièrement satisfaction, la société californienne la soumet à sa communauté de développeurs, afin d'avoir leur feedback. Ensuite, Apple s'engage à ce que l'API en question fonctionne sur le long terme. Telle est la position d'Apple sur le sujet…

Le lancement de l'iPad et de ses logiciels emblématiques comme iBooks a probablement été fait dans l'urgence. On imagine que bon nombre d'APIs utilisées dans cette application seront incluses dans iPhone OS 4.0. Si ce n'est pas le cas, on pourra effectivement commencer à s'inquiéter…

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Les magazines réinventent leur maquette sur l'iPad

Florian Innocente |

Brad Colbow, un web designer, propose un tour dans trois magazines américains (Time, GQ et Popular Science) adaptés à l'iPad. Où l'on observe que chacun a envisagé la navigation dans ses pages/écrans de manière assez différente. Chez Time ou GQ par exemple, la page d'ouverture d'un sujet sera très différente selon que l'on tient sa tablette en mode portrait ou paysage. Ce qui laisse présager une jolie gymnastique si l'on ne veut rien louper de la maquette de son magazine…

Popular Science a lui choisi de respecter l'une des prescriptions d'Apple qui veut que le contenu d'un écran soit identique quel que soit l'orientation de la tablette, de manière à ce que l'utilisateur n'ait pas le sentiment qu'il va passer à côté de quelque chose. Pour en voir plus sur la fabrication de ce "Popular Science+", lire Popular Science sur l'iPad grâce à Mag+.

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Mail sur iPad : comme un air d'iPhone (Edge)

Florian Innocente |

Mail compte parmi les applications qui avaient potentiellement beaucoup à gagner d'un passage de l'iPhone à l'iPad. La surface accrue permettant de saupoudrer une ou deux fonctions supplémentaires. Au vu des premiers tests - et cela transparaissait dans les vidéos d'Apple - il apparaît finalement que les changements sont minimes. C'est appréciable dans un sens, mais certaines possibilités se font toujours désirer.

Engadget livre un sentiment mitigé sur cette application mail de l'iPad. Parmi les bons points, la taille de l'écran qui autorise cette interface en deux panneaux avec d'un côté les titres des missives et de l'autre, toute la place nécessaire pour afficher le contenu de ces messages.

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Pour l'anecdote, on se souviendra que cette présentation en deux panneaux avait failli figurer dans Mail pour l'iPhone (le modèle Edge). Mais entre la toute première présentation de janvier 2007 (ci-dessous) et sa sortie quelques mois plus tard, elle avait été recalée (l'écran avait dû être jugé trop petit pour que cela soit vraiment pratique)… pour mieux revenir aujourd'hui.

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A noter qu'en mode portrait, le message occupe tout l'écran et la colonne des titres s'affiche dans un menu pop-up.

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Mais au delà, rien de fondamentalement nouveau comparé au cousin sur iPhone (au moins, quand a compris l'un, on sait se servir de l'autre). Par exemple, pas de présentation des messages par fil de discussion comme sur Mac OS X. Autre détail, si l'on veut ajouter une image en pièce jointe, il faut toujours partir de l'album. Impossible de le faire directement depuis un mail en cours de rédaction. En résumé, l'application est bien, mais elle pourrait mieux faire estime Engadget.

Chez Macworld le client mail est décrit comme "joli et fonctionnel" mais toujours dépourvu d'une boîte d'arrivée globale (ce serait au programme d'iPhone OS 4, ndlr) ce qui oblige toujours à des allers et retours entre cles boîtes d'arrivée si l'on utilise plusieurs comptes. Là aussi, là trop grande ressemblance avec Mail sur iPhone est pointée du doigt.

Sans vouloir faire de Mail sur iPhone OS une usine à gaz, d'autres lacunes peuvent être citées. On ne peut créer de nouveaux dossiers de rangement directement sur l'iPad, cela reste l'apanage de l'ordinateur. Impossible aussi de créer 2 ou 3 groupes de contacts à qui l'on écrit souvent et que l'on pourrait inscrire d'un tapotement en destinataires. Absence aussi de la fonction drapeau rouge (ou étoile chez Gmail) pour distinguer certains messages. Pas de filtres ou système de tris automatiques non plus.

Peut-être que l'arrivée d'iPhone OS 4 sera l'occasion pour Apple de compléter un peu son logiciel, sans que cela ne nuise à sa simplicité de fonctionnement. Réponse, éventuellement, jeudi soir.

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