Apple et Google ont envoyé une nouvelle salve de « notifications de menace » à des utilisateurs à travers le monde. Les personnes prévenues sont potentiellement visées par une tentative d’espionnage sur leur iPhone ou leur smartphone Android.
Apple a indiqué à Reuters avoir expédié cette vague d’alertes le 2 décembre, sans fournir de détails sur la nature des attaques ni sur le nombre d’utilisateurs concernés. La Pomme a simplement déclaré qu’elle a distribué ce type de notification dans plus de 150 pays depuis la mise en place du système.
Google s’est montré plus explicite de son côté. Dans un communiqué, l’entreprise explique que ses nouveaux avertissements concernent des utilisateurs pris pour cibles par Intellexa, un logiciel espion utilisé ces dernières années au Pakistan, au Kazakhstan, en Angola, en Égypte, en Ouzbékistan ou encore en Arabie saoudite. Les failles exploitées dans iOS et Android ont été corrigées au fil du temps, mais encore faut-il disposer d’un appareil à jour.
Sauf à être journaliste d’investigation, militant dans un pays autoritaire ou bien responsable dans un secteur sensible, la probabilité de recevoir une telle alerte demeure extrêmement faible. Les « notifications de menace » envoyées par Apple concernent en effet des attaques ciblées et particulièrement sophistiquées. En raison de leur coût et de leur complexité, ce type d’opérations est exclusivement l’apanage d’acteurs étatiques, d’après les spécialistes. Apple a mis en place ce système d’avertissement après les révélations sur l’usage du logiciel espion Pegasus contre des journalistes et des défenseurs des droits de l’homme.
Pour renforcer la protection de ses utilisateurs face à ces attaques de haut niveau, Apple a introduit dans ses systèmes d’exploitation en 2022 le mode Isolement, qui verrouille plusieurs vecteurs d’intrusion potentiels. Google a ajouté un équivalent à Android 16 cette année.
Dans le portrait-robot du prochain iPad d'entrée de gamme que nous dressions en début de semaine, nous évoquions le fait qu’il devrait très probablement inclure une puce A18, suffisante pour lui ouvrir les portes d’Apple Intelligence. Des documents internes obtenus par Macworld laissent pourtant entendre que la prochaine tablette d’Apple pourrait faire un saut de puce bien plus important et embarquer un SoC A19. Ce qui serait pour le moins surprenant, sachant que ce moteur vient tout juste de faire ses débuts il y a quelques mois dans l’iPhone 17.
Si cette information venait à se confirmer, elle marquerait une rupture nette avec la stratégie habituelle de Cupertino pour sa tablette la plus abordable. Pour mémoire, l'iPad d'entrée de gamme n'a pas bénéficié d'une puce de "l'année en cours" depuis l'iPad 4. À l'époque, Apple concevait encore des puces "AX" spécifiques pour ses ardoises.
Depuis l'iPad 5 en 2017 (équipé de l'A9 de l'iPhone 6s), Apple a systématiquement recyclé des puces accusant une ou deux générations de retard sur les iPhone les plus récents. L'actuel iPad 11, sorti en mars dernier, tourne sur une A16, une puce étrennée par l'iPhone 14 Pro en 2022. Voir débarquer une puce A19 — le nec plus ultra actuel — dans un appareil à vocation économique semble donc économiquement peu viable pour Apple. Une puce A18, comme le suggéraient de précédentes trouvailles dans le code d'iOS, semblerait bien plus logique pour un lancement en 2026.
Image : Apple
La valse des identifiants
L'autre point qui incite à la prudence concerne les identifiants de modèles cités par le rapport. Macworld mentionne les noms de code J581 et J588 pour cette 12e génération d'iPad. Or, Apple a pour habitude d'utiliser des identifiants séquentiels (comme J581 et J582 pour les versions Wi-Fi et Cellulaire).
De précédentes fuites associaient l'A19 à un nouvel iPad mini (noms de code J510 et J511). Il n'est pas impossible qu'il y ait ici une confusion entre les gammes ou qu'Apple ait revu sa copie à la dernière minute, mais la prudence reste de mise.
iPad Air M4 et puce N1 : la suite logique
Si la partie concernant le processeur de l'iPad 12 laisse sceptique, le reste du rapport s'inscrit davantage dans la logique du calendrier d'Apple. Le site évoque en effet l'arrivée d'une puce M4 dans le prochain iPad Air. L'iPad Pro étant passé à la vitesse supérieure avec la M5, il est naturel que l'Air récupère la génération précédente, maintenant ainsi la hiérarchie des performances.
Enfin, l'ensemble de la gamme 2026 devrait adopter la puce réseau maison N1. Déjà présente dans les iPhone de cette année, cette puce combinant Wi-Fi et Bluetooth offre une meilleure efficacité énergétique que les solutions tierces utilisées jusqu'alors.
Il faudra sans doute attendre le début de l'année 2026 pour démêler le vrai du faux et voir si Apple a réellement décidé de transformer son iPad premier prix en bête de course. Par ailleurs, Macworld, peu habitué à l’exercice des rumeurs, s'est également penché hier sur le cas du prochain Studio Display. Au programme : 120 Hz, HDR et une puce A19. A suivre…
Le Black Friday s’est terminé il y a plus d’une semaine, et pourtant, il reste des promotions aussi fortes que lors de cette grande foire. En nous basant sur notre relevé des offres du Black Friday, nous avons sélectionné plusieurs objets connectés qui sont toujours au même tarif et qui valent le coup.
Serrure connectée Aqara U200 à 159 €
La serrure connectée Aqara U200 est toujours à 159 € sur Amazon, une réduction de 16 % sur son ancien prix. C’est l’une des meilleures serrures pour les clients Apple. C'est notamment la première compatible avec la fonction Clés du domicile, qui permet de déverrouiller sa porte le plus simplement du monde grâce à la puce NFC de son iPhone ou de son Apple Watch.
En plus de la serrure elle-même, l’Aqara U200 comprend un pavé numérique à installer à l’extérieur. Ce pavé permet donc d’ouvrir la porte avec un code (pratique pour laisser entrer un employé de ménage, par exemple) et c’est lui qui inclut la puce NFC qui autorise le déverrouillage avec la carte virtuelle stockée dans Wallet.
Autrement, il y a la SwitchBot Lock Pro, encore à 149 € au lieu de 179 €. Le pack comprend la serrure elle-même, un pavé numérique et un Hub Mini, qui ajoute notamment la compatibilité Matter et la connexion à distance. Ce concentrateur peut aussi servir pour d’autres produits SwitchBot.
Vous trouverez tous les détails dans nos tests de ces deux serrures :
Toujours pour l’accès à sa maison, l’excellente sonnette vidéo Aqara G410 est encore à 94,99 € au lieu de 130. C’est une sonnette qui peut être alimentée par l’ancienne sonnette filaire (12 ou 24V) ou bien par six piles AA pour un fonctionnement totalement sans fil. Le carillon s’installe à l’intérieur, c’est lui qui fait le relais avec la domotique grâce au Wi-Fi et qui apporte la compatibilité entière avec Maison.
L’accessoire est compatible avec la vidéo sécurisée HomeKit, qui stocke les images sur les serveurs d’iCloud. C’est surtout utile si vous pouvez alimenter la sonnette, vous aurez alors une vraie caméra de surveillance active en permanence. Sur piles, il s’agit surtout d’une sonnette vidéo, qui s’activera lorsqu’un invité appuie sur le bouton.
Quitte à avoir un détecteur de fumée — un appareil obligatoire dans tous les logements depuis une dizaine d’années maintenant —, autant en avoir un connecté, non ? Le modèle de Netatmo est disponible en ce moment à 65 €, le même tarif que lors du Black Friday.
Il envoie une alerte sur votre smartphone en cas de détection de fumée. Il se connecte en Wi-Fi 2,4 GHz et ne nécessite pas de hub. Le fabricant français promet 10 ans d’utilisation avec la batterie intégrée. La batterie n’est pas remplaçable, mais un détecteur n’est pas censé être utilisé plus de dix ans de toute façon.
Kit de démarrage Philips Hue Essential E27 à 80 €
Philips Hue était jusque-là synonyme de qualité, mais pas de petit prix. La récente gamme Essential bouscule les choses, en cassant les tarifs sans faire trop de compromis. Le kit de démarrage comprenant quatre ampoules E27 et un pont de connexion est vendu 80 € sur Amazon, soit une réduction de 20 € sur le prix de lancement et le même tarif que lors du Black Friday.
Les ampoules Essential sont un peu moins avancées que les versions traditionnelles (fabrication tout en plastique et luminosité limitée à 806 lumens dans le cas présent), mais elles restent de bonne qualité et permettent de profiter des nombreuses fonctions connectées de l’univers Hue.
Si vous ne voulez pas du pont — après tout, il n’est pas indispensable —, vous pouvez simplement acheter des ampoules. Le pack de quatre ampoules Essential E27 est actuellement à 49,99 €. C’est 5 € de plus que lors du Black Friday, mais 10 € de moins que lors du lancement. Quant au pack de quatre ampoules Essential GU10, il est aussi à 49,99 €.
Pour alimenter certains objets connectés, il faut des piles. Après une brève remontée début décembre, celles de Duracell ont vu leur prix rechuter au niveau du Black Friday. Les huit piles Duracell CR2032 compatibles AirTags sont ainsi en promo à 9,59 €, les quatre AAA 900 mAh à 10,99 € et les quatre AA 2500 mAh à 11,99 €.
La commercialisation de la nouvelle gamme domotique d’IKEA est un petit peu chaotique, c’est souvent le cas avec le géant de l’ameublement suédois. Officialisée en novembre, elle est visible sur le site internet depuis le début de ce mois de décembre, mais pas encore tout à fait en vente… enfin du moins, pas officiellement. L’entreprise nous a indiqué que la commercialisation allait commencer en France en janvier 2026, même si cela ne veut pas dire que quelques produits ne sont pas déjà dans les rayons de quelques magasins en attendant.
Deux nouveaux produits de domotique dans les rayons d’un magasin IKEA. Photo prise et transmise par Cécile sur le Discord du Club iGen.
Pour rappel, IKEA a totalement repris sa gamme domotique, en pariant sur une compatibilité directe avec le standard logiciel Matter grâce au standard matériel Thread. Les anciens produits Zigbee vont tous être remplacés par des équivalents construits sur cette nouvelle base technique, qui permet bien souvent de se passer d’une passerelle propriétaire. Au programme, des ampoules, des interrupteurs, des capteurs variés et des prises… en tout, l’entreprise va sortir pas moins de 21 nouveaux produits.
Ce lancement est un peu désordonné, ce qui se traduit par des produits qui arrivent en ordre dispersé. S’ils sont presque tous visibles en ligne, la majorité ne peut pas être achetée sur internet et une partie de la gamme ne peut pas être livrée du tout. En se rendant sur place, on peut avoir quelques produits, à l’image du magasin IKEA où s’est rendue notre lectrice, qui n’a qu’une ampoule et une télécommande à vendre pour le moment.
En bref, si vous voulez acheter ces produits, le mieux est encore d’attendre le mois de janvier. En théorie, toute la gamme sera alors dans les rayons et disponible sur le site d’IKEA, ce sera plus simple. En attendant, vous pouvez tenter votre chance avant de manger quelques boulettes, vous aurez peut-être une bonne surprise.
Surprise : alors que X s’est quasi totalement défait des restes de Twitter, ayant abandonné le petit oiseau bleu et tout ce qui s’y rapportait pour une simple lettre, voilà qu’une startup appelée « Operation Bluebird » souhaiterait le faire renaître de ses cendres, et ainsi venir taquiner Elon Musk avec la marque qu’il a lui-même fait disparaître, comme le rapporte Ars Technica.
Le retour de l’oiseau bleu... pourtant, Halloween est passé !
La manœuvre paraît culottée, au point qu’on pourrait croire à un canular. Mais non, elle est bien réelle : la startup installée en Virginie a lancé une pétition auprès du US Patent and Trademark Office, qui gère les marques déposées, afin de récupérer la marque Twitter et l’expression « tweet », arguant que X les a abandonnées officiellement :
Twitter et le tweet : les deux marques ont été éradiquées par X Corp., des produits, services et marketing de l’entreprise, actant l’abandon de ces marques historiques, sans intention de les faire réapparaître plus tard. L’oiseau Twitter a été abattu.
Autre preuve des intentions claires de Michael Peroff, avocat et fondateur d’Operation Bluebird, l’existence du site www.twitter.new, lancé par la startup : si pour le moment il ne présente qu’un slogan marquant, voulant réinstituer la marque défunte ainsi que sa notoriété, il pourrait dès l’année prochaine être le nouveau départ de l’oiseau bleu, formant un réseau social concurrent de X reprenant les bases délaissées par la société d’Elon Musk. Michael Peroff voit en la réutilisation de la marque une caisse de résonance qui manque aux réseaux sociaux concurrents :
Il y a d’autres alternatives, pour sûr. Mais je n’en connais aucune actuellement qui ait atteint une taille suffisante pour venir faire la différence contre X, alors qu’un nouveau Twitter pourrait largement.
L’un des partenaires de Michael Peroff, Stephen Coates, a un historique des plus sérieux pour l’aider à reconstruire l’ancien Twitter : il n’est autre que l’ancien conseiller juridique de l’entreprise, avant qu’Elon Musk mette la main dessus. Selon lui, le retour de Twitter tel qu’on l’a connu avant Musk pourrait ramener la magie perdue depuis :
Je me rappelle d’il y a quelques temps, quand des célébrités réagissaient au contenu que je postais sur mon compte Twitter durant les finales du Super Bowl ou d’autres événements. Nous voulons faire revenir cette expérience, cette sorte de grande place publique, où tout le monde pouvait échanger.
Est-ce bien réaliste ?
Si l’opération paraît risquée, tant venir récupérer une marque fraîchement abandonnée par un personnage aussi médiatique que Musk, qui a racheté Twitter pour 44 milliards de dollars en 2022 semble perdu d’avance, Michael Peroff a pourtant bien prévu son coup, en s’entourant des bonnes personnes et en utilisant un argument massue : Elon Musk lui-même a annoncé publiquement la mort de Twitter et de l’oiseau bleu.
And soon we shall bid adieu to the twitter brand and, gradually, all the birds
Il faut dire que Michael Peroff n’est pas non plus un lapin de six semaines dans le domaine : en tant qu’avocat, sa spécialité est la propriété intellectuelle et les marques déposées. De la même manière, il ne se lance pas dans l’opération pour la beauté du geste, mais avec un plan marketing bien pensé :
Nous pensons que notre modération aidera à faire évoluer les discussions vers quelque chose de plus responsable. Les marques sont coincées sur X actuellement parce qu’elles n’ont pas d’autre endroit où aller.
Ainsi, il compte bien récupérer toutes les marques inquiètes de la tournure qu’a pris X, et toutes celles qui n’ont pas encore sauté le pas de fuir le réseau d’Elon Musk. Et il pourrait bien légalement réussir, comme l’atteste un professeur de droit de Stanford interrogé par Ars Technica :
Une simple intention d’utilisation ne suffira pas à conserver la marque, mais X pourrait se défendre en montrant qu’elle prévoit de la réutiliser. Les consommateurs connaissent bien évidemment encore la marque, et il paraît étrange que quelqu’un d’autre puisse s’emparer de ce nom alors qu’il est toujours associé au réseau social maintenant appelé X. Mais c’est ce que dit la loi.
Mark Jaffe, un avocat spécialisé en propriété intellectuelle de Californie pense lui aussi que X aura des difficultés à garder la marque Twitter :
Une fois qu’elle n’est plus utilisée ni sur le site internet ni ailleurs et que le CEO de l’entreprise a publiquement indiqué que désormais un autre nom sera la norme, je ne vois pas comment contrer un argument d’abandon de la marque.
Si l’équipe de l’Operation Bluebird semble solide, il est certain qu’Elon Musk tentera tout ce qu’il peut pour s’éviter un concurrent portant le nom qu’il a pourtant voulu détruire. La bataille promet d’être rude.