Pokémon GO a testé grandeur nature la solidité de la solution Google Cloud sur laquelle s’appuie Niantic pour son jeu de chasse aux créatures de poche. Les équipes du studio, issu de Google dont il s’est affranchi, et celle du fournisseur de l’infrastructure nécessaire au jeu ont été pris de court face au carton phénoménal du titre. Et c’est peu de le dire. Sur le blog de Google Cloud, Luke Stone le directeur de la fiabilité et de l’ingénierie soulève un coin du voile sur les coulisses du lancement de Pokémon GO.
Google Cloud et Niantic avaient deux scénarios en tête pour le lancement : une cible « normale » (x1) et un scénario catastrophe (x5). Comme on le voit, la réalité a dépassé toutes les prévisions ! Quinze minutes après le lancement australien et néo-zélandais, le trafic dépassait les attentes de Niantic. Et les États-Unis devaient être servis dès le lendemain…

Cette affluence massive a obligé à des ajustements très rapides pour assurer une expérience à peu près correcte pour les joueurs. À la lumière de ce billet, on comprend mieux la stratégie du lancement progressif : si Pokémon GO avait été lâché partout dans le monde en même temps, les serveurs de Google Cloud auraient peut-être bien fondu !
Et même avec cette disponibilité pays par pays (la France a été servie le 24 juillet), les joueurs ont été nombreux durant les premières semaines à rencontrer des problèmes de connexion avec les serveurs du jeu.