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Pour Phil Schiller, les concurrents de Face ID sont mauvais

Mickaël Bazoge

vendredi 08 décembre 2017 à 23:44 • 158

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L'iPhone X marque une nouvelle étape dans la sécurisation et la confidentialité des données. Selon Apple, Face ID est bien plus sécurisé que Touch ID. Phil Schiller, interrogé par le site néerlandais Bright, porte la technologie au pinacle. Et ne lui parlez pas de la reconnaissance faciale ou de l'iris telle que la proposent certains concurrents : « ils sont mauvais », assure-t-il !

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« Pour Face ID, nous avions besoin de la meilleure manière de déverrouiller facilement un appareil avec le visage, d'une façon fiable avec l'enclave sécurisée. Nous devions résoudre tout ça. Les solutions essayées par d'autres avec le visage n'ont aucun rapport. L'implémentation de Face ID est unique », se rengorge le vice-président du marketing. Les autres technologies « ne fonctionnent pas de la même manière que Face ID ».

Phil Schiller ajoute un dernier petit mot à l'adresse de la concurrence. Lors du lancement de l'iPhone X, il a déclaré que l'appareil représentait les dix prochaines années des smartphones d'Apple, comme le tout premier iPhone l'avait été pendant la décennie qui a suivi. Cela ne concernait qu'Apple bien sûr, mais « si nous faisons les bonnes choses et si cela fonctionne comme attendu, cela finira par influencer tout le secteur. Parce que quand nous faisons des choses vraiment bonnes, les autres nous copient ».

L'app AR MeasureKit exploite TrueDepth. Cliquer pour agrandir

Apple est cependant confrontée à un problème : le constructeur a mal communiqué autour des données du visage partagées avec les développeurs. Beaucoup craignent en effet que ces informations permettent à des tiers d'identifier un utilisateur à son insu. Cette interview est l'occasion pour Schiller de remettre les pendules à l'heure.

Aucun développeur tiers qui utilise la caméra de l'iPhone [TrueDepth, ndlr] n'a accès aux données Face ID. Nous avons créé une API pour que les développeurs puissent suivre les mouvements du visage, par exemple pour y appliquer des stickers [comme dans Snapchat par exemple]. C'est différent de Face ID. Les développeurs n'ont pas accès à Face ID.

Les applications qui utilisent le suivi des visages doivent en passer par un processus spécifique de validation de l'App Store, indique le dirigeant d'Apple. « Nous essayons de comprendre spécifiquement comment elles utilisent les données et ce qu'elles en font ». En bout de course, c'est l'utilisateur qui décide en autorisant l'application à utiliser la caméra à l'avant de l'iPhone X.

Les utilisateurs peuvent désactiver à tout moment l'accès à la caméra pour une application donnée. Mais « si cela ne suffit pas, nous appliquerons des règles plus strictes. Nous essayons d'être vigilant sur le sujet ». Une manière de dire, peut-être, qu'Apple a été trop légère sur l'information donnée aux utilisateurs ?

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Phil Schiller est aussi revenu sur le HomePod (« il s'appelle comme ça parce que c'est un petit hommage à l'iPod »), qui ne sortira pas en fin d'année comme c'était prévu. L'enceinte connectée attendra « début 2018 » pour être commercialisée (lire aussi : Premières impressions sur les HomePod en tests). Ce retard n'est pas si fréquent pour les produits d'Apple, et le vice-président s'en excuse.

« Nous sommes désolés de ne pas avoir pu lancer le HomePod pour la fin de l'année. Nous avons besoin de prendre un peu de temps pour faire les choses bien et être certains que le produit sera super quand il sortira ». Le HomePod est « profondément » connecté à Apple Music, l'enceinte pioche la musique directement dans le nuage de la bibliothèque musicale de l'utilisateur, en Wi-Fi donc. On ne pourra pas connecter son iPhone en Bluetooth pour écouter des morceaux contenus dans l'appareil ou par exemple si l'on est abonné à un autre service de musique. Il sera toujours possible de passer par AirPlay pour diffuser de la musique provenant d'un autre service qu'Apple Music.

Schiller confirme que le HomePod est tourné d'abord vers la restitution sonore. « Il est aussi profondément intégré avec HomeKit », indique-t-il. L'enceinte fera office de concentrateur d'appareils HomeKit, comme l'est actuellement l'Apple TV. On pourra donc contrôler sa maison intelligente depuis n'importe où dans le monde. Le HomePod « joue un rôle très important de la maison intelligente » telle que la perçoit Apple.

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