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Nanoleaf améliore ses panneaux lumineux et imagine un interrupteur sans fil deux-en-un compatible Matter

Nicolas Furno

Friday 06 September 2024 à 08:45 • 10

Domotique

Nanoleaf profite de l’IFA pour lever le voile sur plusieurs nouveautés, à commencer par ses nouveaux panneaux lumineux. Cette catégorie d’éclairages connectés d’ambiance a fait connaître le constructeur et les panneaux Blocks constituent la dernière génération de la même idée. Ces carrés de lumière viennent se plaquer sur le mur pour former des schémas variés, d’autant plus que le constructeur propose plusieurs formats cette fois. Les carrés de base mesurent 23 cm de large et vous pourrez les associer à des plus petits (11 cm) ou même à des accessoires qui feront office d’étagère (jusqu’à 1,5 kg) ou de panneaux perforés.

Une installation Blocks, ici avec quelques panneaux perforés pour y accrocher des éléments, de quoi apporter aux blocs une utilité supplémentaire. Image Nanoleaf.

La connexion se fait en Wi-Fi comme toujours et l’appareil est compatible avec HomeKit. La compatibilité Matter est prévue, même si l’entreprise attend pour cela l’ajout des scènes colorées dynamiques au standard. Le kit de départ composé de six panneaux, d’une alimentation et du petit panneau de contrôle qui sert aussi à la connexion est en précommande à 180 € (au lieu de 200) et le fabricant promet des livraisons dès la fin du mois d’octobre. On peut ensuite ajouter des carrés à raison de 54 € (au lieu de 60) les deux grands, 45 € (au lieu de 50) les quatre petits ou encore 27 € (au lieu de 30) les deux étagères.

Test du Nanoleaf Canvas, un panneau lumineux HomeKit

Test du Nanoleaf Canvas, un panneau lumineux HomeKit

L’autre annonce intrigante du jour est le Sense+, un interrupteur sans fil qui peut contrôler directement tous les éclairages connectés de Nanoleaf et même s’ajouter à la domotique via Matter sur une connexion Thread. Il reprend le fonctionnement de la télécommande Hue Dim Switch, avec une plaque qu’on vient fixer au mur et l’appareil qui est attaché à elle avec des aimants et qui peut être retiré de la plaque à tout moment. Sur la surface de l’appareil, on repère pas moins de six boutons pour un contrôle précis des éclairages, y compris la scène activée et la luminosité.

L’interrupteur Sense+ en action. Image Nanoleaf.

Nanoleaf a aussi choisi d’ajouter un détecteur de mouvements dans son interrupteur, de quoi allumer et éteindre automatiquement les lumières en fonction de votre présence. Un détecteur de luminosité est également de la partie, pour affiner les automatisations et n’allumer les lumières que de nuit, par exemple. C’est un produit qui semble à cet égard bien plus complet que la moyenne et qui pourrait vous intéresser au-delà des produits maison, même s’il faut souligner que la compatibilité Matter est marquée en bêta. Comptez 27 € pendant les précommandes au lieu de 30, les livraisons sont également prévues fin octobre.

On note sur le site de Nanoleaf l’ajout de multiples autres références en précommande, à l’image de ses ampoules Essentials qui sont désormais aussi proposées en Wi-Fi, en plus des variantes Thread qui étaient jusque-là sur le marché. Comptez 30 € les deux ampoules E27 en Wi-Fi, alors qu’on en a trois en Thread pour le même prix : ces nouvelles déclinaisons ne seront utiles que si vous n’avez pas de routeur de bordure Thread, comme un HomePod ou une Apple TV. Le reste de la fiche technique est identique et les livraisons prévues fin novembre cette fois.

Les ampoules Essentials Wi-Fi ne sont vendues que par deux au minimum. Image Nanoleaf.

Plus proche de nous, un ruban de 5 mètres avec 50 zones différentes est vendu 50 € et sera livré dès la fin du mois de septembre. Il est compatible Matter et repose sur du Wi-Fi pour sa connexion. À ne pas confondre avec le ruban Essentials, qui reste au catalogue et qui n’affiche qu’une seule zone, c’est-à-dire qu’il ne peut afficher qu’une seule couleur à la fois.

Essai des Nanoleaf Essentials en version Matter : une compatibilité élargie, mais une fonction en moins

Essai des Nanoleaf Essentials en version Matter : une compatibilité élargie, mais une fonction en moins

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