FBI : Apple, ce « génie du mal » plein de « gens détestables »
Le FBI a gardé une dent contre Apple, depuis l'affaire de l'iPhone 5c du tueur de San Bernardino. L'affaire avait fait grand bruit au début de l'année 2016, la Pomme ayant refusé mordicus de créer une porte dérobée au sein d'iOS. Le Bureau s'est finalement débrouillé autrement pour accéder à l'appareil.
Cette histoire a laissé des traces au sein du FBI, comme Motherboard le relate aujourd'hui. Durant une conférence sur la cybersécurité qui s'est tenue ce mercredi à New York, Stephen Flatley, un des experts judiciaires du Bureau a dénoncé les pratiques d'Apple en matière de protection de ses appareils.
À commencer par le rehaussement de la sécurité du mot de passe. Les tentatives par force brute prennent beaucoup plus de temps : on est passé de 45 mots de passe par seconde, à une tentative toutes les 18 secondes, dénonce Flatley. Le temps nécessaire pour craquer un mot de passe exige désormais deux mois au lieu de deux jours, selon lui.
« À partir de quand est-il juste d'améliorer les choses, et à quel moment est-ce simplement pour empêcher l'application de la loi ? », se demande-t-il, avant d'asséner : « Apple est douée pour faire des trucs de génie du mal » imaginés par des « gens détestables ». Stephen Flatley vante en revanche les services de Cellebrite, une société soupçonnée d'avoir aidé le FBI à craquer l'iPhone de San Bernardino contre une somme rondelette (on a évoqué un million de dollars).
Mardi, c'était Christopher Wray le directeur du FBI qui y est allé de sa pique sur le sujet : pour lui, le chiffrement impossible à casser est « un problème urgent de sûreté publique ». Sur les douze mois se terminant fin septembre, le FBI avait sur les bras 7 800 appareils dont les données restent inaccessibles, malgré l'autorisation des autorités pour les obtenir.
@debione
On l'attendait celle-là! Et mon nenfant! ?
@debione
"Pas sur du tout que je reste de l'avis de l'ensemble des commentaires..."
Imagine qu’un jour, tu apprends qu’une personne a fait ... à ton gamin, mais qu’il faut laisser tomber l’histoire, parce qu’il a le droit de garder le silence et qu’il est innocent jusqu’à preuve du contraire. Quelle serait alors ta réaction à ce commentaire ?
Pour la culpabilité jusqu’à preuve du contraire ? Pour la torture ?
Ou est-ce qu’on commence et ou est-ce qu’on s’arrête ?
Imagine qu’un jour un voisin porte plainte et t’accuse de ... ton gamin. Ta vie est épluchée, tes téléphone, ordinateurs, extensions mémoire diverses, passés au crible. Et que la preuve de ton innocence est faite, mais non sans le déballage de tes activités fétichistes cuir - latex - couches culottes. Tout le village est au courant, les gens te regardent de travers, certains t’évitent, parlent derrière ton dos, les copains de ton gamin se mettent à le harceler... déménager ? Et les collègues au boulot, le patron qui trouve ça peu recommendable pour l’entreprise, perte d’emploi... bref.
Ou est-ce qu’on commence et ou est-ce qu’on s’arrête ?
Vaut-il mieux un coupable libre, ou un innocent et ses proches à la vie rendue infernale voire ruinée ?
Et si un iPhone est décryptable. Et que la personne en question au début a un logiciel coffre fort développé par ses soins avec des trucs cryptés dedans et qu’elle refuse de le décrypter. Là, on fait quoi ? 30 ans de prison pour usage de mathématiques illégales ?
La crypto inviolable est dans la nature. N’importe qui avec un degré matu (suisse) de math peut créer un cypher très solide. C’est trop tard. On ne peut pas désinventer les maths.
@Ovea
mais qu'est ce que tu racontes ? et c'est quoi ton problème et tes hors-sujets constant pour dénigrer Apple ?attention whore ?
tu faisais aussi ton cirque sur cet article : https://www.macg.co/galerie/2018/01/oukitel-se-lance-dans-le-business-des-clones-diphone-x-101002
? Pas-un-philosophe
C'est qui james comey ?
Je suis un fervent défenseur des libertés et notamment à l'heure du numérique de la vie privée. Je me demande cependant si une boite comme Apple ne pourrait pas implémenter un processus pour permettre de lire les données d'un iPhone dans certain cas. Sans parler de backdoor à l'insu des utilisateurs, on pourrait imaginer qu'en branchant un iPhone aux serveurs d'Apple avec un échange de clés privée unique pour chaque terminal on puisse déchiffrer les données. Ce processus serait rendu possible uniquement dans le cas d'une connexion physique entre un iPhone et un Mac signé et certifié Apple.
Comme ça la population peut continuer à s'échanger des nudes à l'abris des regards et dans le cas d'un iPhone ayant appartenu à un terroriste on pourrait récupérer des informations potentiellement utiles.
Je pense qu'on pourrait arriver à trouver un juste milieu et ne pas être dans un jeu de posture entre le FBI qui voudrait une backdoor potentiellement exploitable par des petits malin et un chiffrement complet et totale qui peut nous priver d'informations sensibles.
Mais peut être que je me trompe
@fiouze
"Je me demande cependant si une boite comme Apple ne pourrait pas implémenter un processus pour permettre de lire les données d'un iPhone dans certain cas. Sans parler de backdoor"
Ce que tu décris EST une backdoor.
S’il y a moyen pour un tiers, Apple ici, de décrypter un iPhone, un petit malin trouvera comme faire plus tôt que tard. Pas nécessairement un gentil petit malin.
Si tu fermes une porte sans la verrouiller, tu n’arrêtes que les gens honnêtes.
Il n’y a pas de backdoor sur un cerveau. Il ne doit pas y en avoir sur nos extensions cérébrales.
Aussi, si c’est porte ouverte, ceux qui veulent se protéger se protégeront sans backdoor avec leurs propres solutions. Encore une fois c’est le grand public honnête qui sera pénalisé, uniquement.
et depuis quand le FBI est autorisé à parler du bien et du mal?
tout vouloir savoir sur tout le monde!
APPLE préfère garder cela pour elle ?
Le FBI est dans son rôle, Apple est dans son rôle.
Pour le coup, tout va bien.
Je ne vois pas trop ce qu’il y a à dire de plus.
Quel autre discours du FBI pouvez vous bien imaginer ?
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