Je raccroche l'iPhone : vivre un mois sans smartphone

Arnaud |

"Autant j’avais adoré la sensation de trimballer l’univers avec moi dans ma poche, autant j’avais oublié à quel point il pouvait être lourd" (extrait de "Pause", par Susan Maushart, aux éditions NiL). Cette phrase résume bien ce qu’est le smartphone, et tous ses dérivés. Un jour, au début du mois d’août dernier, une énième notification m’a fait soupirer. Le lendemain, je me suis amusé à compter combien de fois mon iPhone se manifestait dans la journée. Entre 8 et 23h (les heures pendant lesquelles le mode "ne pas déranger" prend le dessus), il s’est manifesté 56 fois, soit un peu moins de 4 fois par heure.

Là n’est pas le seul problème. Deux jours plus tard, je me suis surpris en train d’utiliser mon iPhone, pour répondre à une notification Twitter, alors que j’étais au restaurant avec un ami, malgré une conversation qui n’avait rien d’inintéressant. Je venais donc de mettre en pause une vraie conversation, pour répondre à mon devoir numérique.

Ces deux constats ne laissent pas indifférents, pour la première fois, je remettais réellement en cause les bénéfices qu’ont ces petits appareils sur nos vies. L’iPhone, au sens large, le téléphone intelligent, est une machine fantastique; elle nous relie constamment et sans interruption au web, au reste du monde, aux autres. Ce besoin, endémique à notre société occidentale moderne, peut vite devenir pesant, en nous enfermant dans un monde fait d’autant de conversation numérique que physique.

Je me suis alors lancé dans une sorte d’expérience, un défi à la fois très personnel et pourtant banal pour une grande majorité de personnes : me débarrasser de mes smartphones (un iPhone 5 et un Nexus 5), de mon iPad, de mon bracelet connecté et de toutes les applications qui y sont liées. Simplement un Nokia 108 et mon Mac. L’idée n’était pas de retourner vivre dans les sixties, mais de montrer qu’en 2014, il est possible d’être connecté, sans forcément "trimbaler l’univers dans sa poche". En bon natif numérique que je suis, j’ai toujours été habitué à dégainer mon téléphone pour prendre une note, pour regarder dans combien de temps le prochain bus fera son apparition, ou à lire des magazines sur iPad. L’idée de prendre note sur un morceau de papier me renvoyait sur les bancs de mon adolescence, ou je ne faisais que suivre les consignes. Une fois les portes de l’école franchies, je notais déjà ma liste de course sur mon iPhone. Ce défi est donc loin d’être anodin pour moi, sur les vingt-et-une années qui composent ma vie, j’en ai passé sept, soit un tiers, avec un smartphone en poche. Pendant un mois, la connexion 4G céda sa place au crayon papier et aux itinéraires planifiés.

Les manques

Cet abandon a laissé place à un étrange sentiment, un mélange de sensation de vide et de calme imperturbable. Et très rapidement, les premiers manques se sont fait sentir. On oublie vite le nombre incalculable d’avantages que ces petits appareils nous offrent. L’exemple le plus parlant, c’est celui des transports en commun. Quelques secondes suffisent à vérifier un itinéraire, à savoir dans combien de temps passe le prochain train ou le prochain métro. Sans smartphone ou tablette connectée au réseau cellulaire, il faut prévoir son coup. Cela paraît évident présenté comme ça, mais dans les premiers jours du jeûne, je partais souvent en retard. Un autre point qui peut paraître anodin, c’est celui de la météo. Sans télévision, mes habitudes de prévisions météorologiques se résumaient souvent à celles annoncées par l’iPhone.

Autre manque, celui des réseaux sociaux. Le seul moyen d’y accéder était d’avoir un ordinateur connecté à internet, autant dire que les occasions étaient rares. Sans compter les réseaux sociaux directement liés au mobile, comme Instagram ou Swarm (anciennement Foursquare). Le fait d’avoir un iPad a relégué l’ordinateur au rang de camion (exactement comme Steve Jobs l’avait déjà remarqué). Camion qui ne bougeait pas énormément. Certes, il fait très souvent l’aller/retour entre deux endroits, mais je ne l’utilise logiquement pas dans le bus, dans un café avec un ami… Cette absence de connexion permanente m’a souvent donné l’impression de perdre du temps. Le relevé de mail ou l’actualisation des divers fils d’actualités des réseaux sociaux sont, à mon sens, des activités intermédiaires, que l’on fait très souvent sur un appareil mobile à des moments un peu plus creux. Le résultat de cette baisse d’activité (et par extension, de productivité), a eu deux résultats : le premier, négatif. Je perdais simplement du temps. À chaque fois que j’ouvrais mon ordinateur, je devais prendre le temps de faire ce que j’aurais pu faire vingt minutes plus tôt. Le second est bien plus positif. Sur le mois que j’ai passé sans mes gadgets connectés, j’ai lu beaucoup plus souvent, et de manière plus attentive. J’ai lu, pour la première fois de ma vie, la quasi-entièreté d’un magazine, de deux livres et une foule d’articles que je me serais habituellement contenté de survoler. Et le tout, sur papier.

S’il y a bien quelque chose qui m’a impressionné pendant cette période, c’est le retour en force du papier dans ma vie. Mes abonnements (magazines et quotidiens), sont tous, sans exception, 100% numérique. Mais en l’absence de support numérique, j’ai dû me retourner sur les versions papier. Le Moleskine que j’avais rempli à un tiers en six mois, ne compte maintenant plus que quelques pages vierges. C’est certes plus agréable au toucher, mais cette montagne d’informations prend une importante place physique et produit infiniment plus de déchets.

Une vie plus simple ?

La principale question gravitant autour de mon Nokia 108 consistait souvent à me demander si ma vie était plus simple. Non, et je tendrai même à dire qu’il l’a compliquée. Comme dit plus haut, c’est surtout le manque d’information qui se fait sentir. Dans une ville que l’on ne connaît pas, un smartphone devient notre meilleur allié, en nous montrant le chemin à suivre pour arriver à destination, nous indiquer un bon (ou au contraire, un mauvais) restaurant… La réponse au SMS est une vraie peine, là où sur le clavier azerty d’un smartphone, les réponses complètes ne prennent que quelques secondes, il faut parfois s’armer de patience sur un clavier "123". Mon style est donc passé de normal à de simples "oui" "non" ou "OK" dans la plupart des cas.

On se retrouve vite à louper des événements importants, des invitations de dernière minute, des mails urgents qui sont traités plusieurs heures après… Un cahier Moleskine n’envoie malheureusement pas de notification une demi-heure avant un rendez-vous. Celui-ci pourra être noté en rouge, souligné et entouré, on ne peut compter que sur sa propre mémoire.

À la maison, le manque de tablette ou de smartphone se fait sentir. Derrière les fourneaux, oubliez immédiatement l’idée de suivre une recette venant du web, ou même simplement pour obtenir des conseils de cuisson, ou des indications. Il faudra soit faire la recherche sur son ordinateur et constamment l’avoir à portée de main, soit utiliser du papier pour imprimer cette recette. Le soir, là où l’iPhone permet de répondre rapidement à un mail oublié un peu plus tôt, il faudra rouvrir l’ordinateur. Et la lourdeur d’un ordinateur, à la fois physique et symbolique, deviendra assez vite agaçante.

La valeur d’une photo ou de la musique

Un point plus surprenant, peu attendu, c’est celui de la photographie et de la musique. Commençons par la photo, avec un smartphone, tout le monde a l’habitude de prendre tout et n’importe quoi en photo. Une scène un peu cocasse, un nouvel achat, et dans les cas extrêmes, un gobelet en carton blanc contenant du café. Pendant un mois, j’ai donc utilisé mon appareil photo (type reflex), quelques fois, pour un anniversaire familial ou simplement pour aller faire de la photo en rue. Rien de bien particulier jusque-là, mais j’accorde plus de valeur à ces photos, simplement parce qu’elles sont plus rares, plus soignées et moins aléatoires que celles que j’aurais pu prendre avec un iPhone.

Concernant la musique, le constat est le même. La rareté donne la valeur. Dépourvu d’écouteurs, j’écoutais principalement la musique chez moi. Et je suis passé du positionnement où "j’entendais" la musique à celui où "j’écoutais" la musique. La nuance est importante et renvoie dans les années précédant l’arrivée des baladeurs, où écouter de la musique était une activité monotâche comme une autre.

Du temps vraiment libre

L’absence de notifications et d’une source de distraction permanente à portée de main permet d’être bien plus concentré et proactif. Un peu comme si j’étais subitement passé en monotâche, en lieu et place du multitâche auquel nous sommes tous habitués. L’exemple du magazine cité plus haut est criant de vérité. Avec un iPhone en poche, il y a toujours bien un moment où l’on est tenté d’aller voir ce qu’il se passe sur la toile, et donc, de perdre le fil de notre lecture. C’est encore plus vrai quand on lit ce même magazine sur tablette, ou un simple mouvement permet d’ouvrir Twitter.

Le temps que je passais généralement sur mon iPhone, au lit, j’ai fini par le transférer sur un livre. Je ne dirai pas que j’ai plus lu pendant la durée de cette expérience, mais j’ai lu plus attentivement, et des choses plus intéressantes. Un Jules Verne est, assez logiquement, plus intéressant à lire qu’une vingtaine de statuts Facebook se plaignant du mauvais temps.

Les week-ends, les balades, ou simplement le temps passé avec des personnes chères à nos yeux prennent plus d’importance, la vie virtuelle étant complètement mise de côté pendant ces moments là. Enfin… la mienne. Parce que cette expérience m’a aussi permis de voir (et de vérifier), que la place qu’occupent les smartphones dans nos vies est impressionnante ! Je me suis ainsi plusieurs fois surpris à demander poliment aux personnes avec moi de ranger leurs smartphones, ou de les mettre de côté.

Le silence

C’est le point principal, que je retiendrai certainement le plus de ce mois, l’incroyable tranquillité, tout au long de la journée. Il me suffisait de refermer l’écran de mon MacBook Pro sur son clavier pour ne plus avoir aucun son de notification. Les seules choses que le Nokia 108 peut recevoir sont les SMS et les appels. Autant dire, une minorité des messages que l’ont reçoit (et envoie) aujourd’hui. Les messages Facebook, les iMessages, Whatsapp, Skype, les snaps (Snapchat) attendront tous ma prochaine connexion à l’ordinateur. Les SMS m’assuraient que seules les personnes en mesure de me communiquer quelque chose de vraiment important pourraient me contacter, mes proches. Cette approche peut paraître égoïste, mais elle évite de se faire déranger par une vague connaissance qui veut un conseil sur son prochain ordinateur, après vous avoir assimilé comme geek (sic).

C’est un point auquel les plus stressés devraient réellement réfléchir. Couper les notifications de telle façon permet sans aucun doute possible, de diminuer le stress et la pression numérique tout au long de la journée. Si cela peut paraître anecdotique pour certains, les plus connectés vous le diront, la pression de nos vies numériques peut parfois peser lourd, et nous stresser inutilement.

L’iPhone social

Il m’arrivait de jouer au Snake dans le métro, ou même de répondre à un SMS en marchant. Le regard des gens est très particulier. J’ai vu des personnes me dévisager ou placer un sourire en coin, après avoir jeté un œil à mon téléphone. C’est arrivé principalement dans des lieux "haut de gamme", comme certains bars, ou certaines boutiques. Serait-ce une honte de ne pas avoir un smartphone ? Heureusement, cela ne s’est produit qu’une ou deux fois, à part vos amis qui devraient vous charrier à l’occasion, le fait d’avoir un téléphone à 20€ en poche n’a pas d’énormes répercussions.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, je sortais parfois de chez moi sans mon téléphone. Je ne jugeais simplement pas utile de le prendre pour aller au supermarché du coin de la rue, à la laverie ou encore à la librairie. Chose totalement impensable lorsque j’avais mon iPhone.

Quoi qu’il en soit, j’ai aujourd’hui ramené mon iPhone à la vie. Pendant cette expérience, j’ai pris conscience de plusieurs choses. J’ai pu mesurer à quel point nous avons développé une sorte d’assuétude envers nos gadgets portables. Certaines épreuves sont perçues comme insurmontables sans smartphone, et pourtant, elles ne le sont jamais. Peut-être plus compliquées, mais une solution est toujours présente.

Le constat après ce mois sans iPhone est simple. Il est finalement difficile de se passer d’un smartphone au quotidien, une fois que l’on a réellement pris l’habitude de vivre avec. L’iPhone, au sens large, offre un confort de vie supplémentaire, il permet d’exécuter certaines tâches du quotidien de manière plus simple et plus rapide, en supprimant des étapes totalement inutiles. Il n’est pas indispensable, mais il est fortement appréciable. Est-ce qu’il faut alors le payer de sa tranquillité ? Certainement pas. Une solution simple est de supprimer les notifications du téléphone. Ou encore de simplement couper les données cellulaires du téléphone, et de ne l’activer qu’au moment où cette connexion est nécessaire. C’est radical, mais simple.

Cette expérience ne m’aura pas fait abandonner mon smartphone au profit d’un téléphone basique, mais m’aura ouvert les yeux quant à l’usage du smartphone. Utilisé avec parcimonie et contrôle, il garde son statut de compagnon intelligent, sans devenir une source de stress. Comme on le dit souvent, le problème se situe rarement au niveau de l’ordinateur en lui même, mais plutôt entre la chaise et l’ordinateur.

avatar Mysterium | 

Des récits de personne ayant fait cette expérience c'est le plus construit et le plus objectif que je lis ici. Très instructif ! Prendre le métro et voir toutes ces têtes penchées sur leur portable des fois ça en fais presque peur... des fois je me demande s'il ne faudrait pas, plus tôt que de bannir son utilisation, l'utiliser pour faire quelque chose de plus... social, de connecté encore plus fort ces gens pour qu'il se parle. Je réussirais a faire cela... oui... je réussirais... JE REUSS...Arghflflg.

avatar whocancatchme | 

@Mysterium :
Ça me fais toujours rire cette angoisse de tojt le monde a la tête sur son smartphone. C'était pareil y'a 10ans c'était des journaux c'est tout...

avatar Mysterium | 

Oui oui dans tous les cas de toute façon voir des gens scotché sur quoi que ce soit comme des zombies c'est angoissant ! Journaux, télé ordi, smartphone... assiette, c'est angoissant.

avatar oomu | 

OOoooOOkay

le jour où on se croisera, ceci est une promesse, je me scotcherai sur VOUS, oui VOUS ! SCOTCHÉ comme jamais on a été scotché ! Et nous saurons, oui , enfin, nous saurons si c'est mieux !

avatar showbiz787 | 

@oomu :
Si tu me fais ca t'inquiètes qu'il y'aura du répondant bébé

avatar oomu | 

je suis désolé

quand vous me croisez dans le métro

quand vous me voyez assis dans le train ou l'avion ou chez le dentiste

en effet, je ne suis pas focalisé sur VOUS.

VOUS et TOUJOURS VOUS.

Vous voudriez que je me focalise sur vous, votre vie, vos attentes, vos angoisses, votre espérance.

mais je ne le fais pas.

Car je suis simplement en train de faire ma vie. Je lis ce qui m'intéresse, les courriers de mes amis, mon travail, mes hobbies, l'actualité du monde, sur mon iphone, car je suis en train d'attendre, dans un métro, un train, chez le dentiste.

Je n'ai pas besoin de vous pour être social. Vous n'avez pas à me juger moi, ma vie et tout ce que je fais en 0,6 secondes de me voir intéressé au delà de votre personne, via l'appareil.

Et cela vous horrifie et vous voudriez devenir non plus un figurant mais un sujet dans ma vie.

Il vous suffirait de dire "Hello".

avatar madaniso | 

@Mysterium Tu n'as pas bien du lire l'article, ce retour est une véritable publicité pour l'achat d'un smartphone et c'est à mon sens tellement stupide. Tout le monde n'a pas les mêmes besoins, on est pas tous connectés tout le temps, etc. Ici c'est un mec qui bosse dans une boîte high tech, ça me rapelle un peu l'expérience du journaliste de The Verge qui se termine de la même façon.

Ne pas avoir de portable est un frein social énorme aujourd'hui autant sur le plan privé que professionel, mais ce Nokia 108 suffisait largement aux usages de ce monsieur.

Déjà pour la musique, tu peux mettre une carte SD de 32Go, tu sais le truc qu'on trouve pas sur les IPhone.

Ensuite pour les cartes et tout le reste, ce n'est que dépendance de la société. Au lieu de lire Jules Verge Monsieur aurait du lire René Barjavel et plus particulièrement Ravage.

Depuis quand a t-on besoin d'un smartphone pour trouver son métro, son itinéraire ? Tout est indiqué par les services SNCF et RATP et pour les plus ruraux, essayez de lire une carte, c'est pas compliqué. Un jour ça vous servira peut être.

Depuis quand a t-on besoin d'un smartphone pour se faire à bouffer ? Un livre de cuisine fait la même chose et on est limité dans nos choix que si augmente notre satisfaction finale.

Je suis un peu dur parce que recemment je me suis rendu compte que certains de mes amis que je ne pensais pas si accro ne peuvent sortir de chez eux sans leur smartphone.

Allez acheter une baguette de pain avec 1 euro en main, c'est largement sufissant, il ne va rien vous arriver et si quelqu'un tombe dans la rue, d'autres auront leur portable sur eux.

Les gens sont devenus totalement dépendant du système et je trouve que ça craint un max. Heureusement pour me consoler, je suis en train de programmer ma prochaine application disponible sur vos chers IPhone et j'espère que vous en deviendrez vite accro, donc je vais pas trop casser de sucre sur le système.

Faite quand même le test de passer une journée sans smartphone.

avatar fousfous | 

Moi aussi je vais tester une a 2 semaines sans iPhone grâce à IOS 8.
Mais bon, les seuls notifications autorisé sont les SMS et les appelles sur mon iPhone donc sur ce point ca ne change pas grand chose parce que je ne me fais pas déranger par mon iPhone.
Je ne prendrais pas le téléphone avec moi en cour par exemple parce qu'il ne sert a rien, je risque pas d'envoyer de sms avec vu la difficulté donc ce sera via facebook que je discuterai.
En fait il va juste servir à savoir si je revois un SMS.

avatar nono68200 | 

«Est-ce qu’il faut alors le payer de sa tranquillité ? Certainement pas. Une solution simple est de supprimer les notifications du téléphone. Ou encore de simplement couper les données cellulaires du téléphone, et de ne l’activer qu’au moment où cette connexion est nécessaire. C’est radical, mais simple.»
Ou alors, être quelqu'un un minimum adulte, et ne simplement pas répondre pendant une conversation au restaurant... Quand je reçois un message en cours, mon réflexe n'est pas de le sortir pour le regarder. J'attend la fin du cours. C'est pareil au restaurant en famille ou amis, je ne le sors pas pendant, même s'il sonne.

avatar jsitruk | 

Super article merci ! C'est décidé je vais supprimer quelques notifications !

avatar fousfous | 

@nono68200

Couper le réseau? Mais c'est horrible ^^
Mais oui, si je suis avec du monde j'évite quand même de répondre, faut être un minimum poli et l'utilisation de l'iPhone ne pose pas de problèmes.

avatar Myaboki | 

Perso je désactive toutes les norifications.
L'idée est que c'est moi qui décide où et quand bon me semble de lire les infos. Et pas que mon smartphone régisse ma vie.
Don il y'a certainement un compromis possible ;)

avatar Wolf | 

Pour moi il est hors de question de débrancher mon iPhone. J'en ai toujours un second avec moi avec un autre opérateur, juste au cas ou ...
Mon iPhone c'est mon bureau.
Je gère mes sites, mes employés ou fournisseurs, mes livraisons, mes clients ..
Donc pour moi c'est la faillite si je ne peut plus être connecté ...

avatar jack atreides | 

@Wolf :
comment tu ferait si internet n'existerais pas?

avatar Wolf | 

@jack-harris : Je serais chômeur puisque 100% de mon business passe par internet.

avatar Malvik2 | 

Très bon article l'auteur bravo à toi

avatar tigerjeff | 

Super article ! Vraiment... Ça donne à réfléchir et l'exemple de la discussion avec un ami couper par le téléphone est tellement vrai et quasi quotidienne pour beaucoup...

avatar bugman | 

Je plains ceux qui ne peuvent faire (vivre... lol) sans leurs vies numériques.
C'est un plus (un gros plus) mais vivre sans c'est pas la mort non plus.

Bel article.

avatar marenostrum | 

et pourquoi pas deux mois ?

avatar gwen | 

@marenostrum :
Parce que l'article, tu l'attendrais encore.

avatar pim | 

Il y a un autre avantage à couper les données réseau sur un iPhone : autonomie d'une semaine au lieu d'une journée !!! Lol

avatar Grizzzly | 

Le smartphone n'est qu'un outil, chacun en fait ce qu'il veut. Pour moi le poison ce n'est pas le smartphone, ce sont les réseaux sociaux ou plutot l'utilisation excessive et futile des reseaux sociaux.

avatar Link1993 | 

Je n'ai pas d'internet sur mon vieux smartphone (HTC 7 Pro). Il me sert du coup a 100% pour des appels, et pour les sms (avec son genialissime clavier azerty 5 rangées). En plus de ça, j'ai un ipod touch 5 qui me sert de "plateforme" multimédia. Musiques, films, quelques jeux un peu haut du panier iOS (mega man, deus ex, another world, etc) et youtube. Quand il s'agit de sortir, le sms/voix est nickel, et un plan local téléchargé à l'avance si nécessaire (apple plan et localisation wifi sont nickel, suffit juste d'avoir fait charger les cartes du coup voulu, et de laisser tourner en arrière plan ^^).

Mais bon, je fais peut-être aussi partis de quelques uns de ces "geeks" (mon dieux ce mots...) a mettre 5h a répondre à un sms, et semaines aux messages Facebook ;)

avatar DadGeeK | 

Très sympa cet article ! J'ai moi même supprimer la quasi totalité des notifications sur mes iDevices depuis quelques mois. Ça fait du bien. Même si je ne me séparerais pas de mon iPhone tellement il simplifie ma vie au quotidien, je trouve que les fonctions "ne pas déranger" ou le choix des notifications permettent de réduire considérablement notre dépendance aux outils numériques au quotidien.

Bravo

avatar Jeckill13 | 

@DadGeeK :
Entièrement d'accord avec toi j'adore la fonction ne pas déranger. D'ailleurs il serait pas mal d'y ajouter des fonctions comme par exemple les alarmes ou il y a des notions de récurrence. Perso j'aimerai pouvoir définir en fonction du jour la plage ou je ne souhaite pas être dérangé. La semaine par exemple je coupe de 21:00 à 7:30 et le weekend de 21:00 à 10:30 ou plus tard voir aussi le dimanche après midi pour pas être dérangé en famille. Ou encore choisir les notification que j'accepte par exemple les sms ok mais les réseaux sociaux non et les apps non etc.

avatar willyboy75 | 

@Jeckill13 :
C'est désormais possible avec iOS 8!
Réglages > ne pas déranger > Horaires

avatar ET80 | 

@willyboy75 :
Rien de nouveau depuis ios 7 Si?
On ne peut pas régler des "scénarios" (pour le week end, des profils suivant l'agenda, etc)?

avatar Jeckill13 | 

@willyboy75 :
Oui et non. Tu peux régler une plage horaire mais tu n'as aucun réglage de récurrence. Par exemple comme tu règles une alarme qui va sonner tous les lundis à 17:00 ou seulement samedi et dimanche à 21:30 etc. Et bien entendu le point le plus intéressant serait de pouvoir choisir le type de notification acceptées et refusées. Par exemple accepte les sms mais refuses les notification de Facebook Twitter et maiĺ. Ça serait bien de pouvoir sélectionner les apps qui peuvent ou pas nous envoyer une notification dans un créneau horaire donné.

avatar DadGeeK | 

"Supprimé" c'est mieux lol

avatar jojostyle94 | 

Tu ne racontes pas ta crise d'épilepsie après avoir récupéré ton iPhone et que tu as voulu rattraper un mois de news!

avatar Jeckill13 | 

Article très intéressant qui me fait prendre conscience à quel point je n'utilise pas les réseaux sociaux ! Ni Twitter ni Facebook ni Instagram ni Swarm et j'en oubli certainement. Que je ne lis mes mails que lorsque j'en ai envie, pas de notifications les concernant. Mais par contre mon iPad me sert essentiellement à consulter les sites d'actualité à lire, j'ai relu ma collection de Jules Verne de mon enfance, et toute la série des Harlan Coben et des Sherlock Holmes. Par contre je suis entièrement d'accord a quel point un ordinateur Mac ou Pc sont des camions et a quel point il est plus rapide et intuitif pour consulter ses mails d'utiliser un iPad ou un smartphone.

avatar pa.me | 

intéressant comme expérience. même assez courageux de modifier comme cela son mode de vie!

avatar kernalhbl | 

Apres 3 mois sans smartphone, le gros avantage que j'ai tiré de ce type d'expérience c'est l'autonomie.
On sort le matin, sans avoir ce qu'il peut se passer, on peut être invité au restaurant puis finir par une soirée au bowling et la le HIC a 19h45 ne plus avoir de batterie sur son cher Idevice. Avec mon telephone type monobloc ( WIKO lubi 2 ->19euros ) je n'avais pas ce soucis. Ma meilleure anecdote c'est une journée a disney, après des photos, du surf pendant les files d'attentes et autres actions possible réalisable par un smartphone : a 18h aucune personne du groupe n'avait de la batterie (S4 - Iphone 5S -Xperia ) sauf moi.
Alors non je me passerais pas de smartphone, mais je pense que je réduirais sensiblement mon utilisation de ce dernier, notamment lorsque je suis en groupe déjà pour ne rien rater du moment que je passe avec mes proches ensuite pour économiser ma batterie au combien chétive.

avatar SIMOMAX1512 | 

Franchement je vois pas les avantages de lire ces magazines sur papiers au lieu de leur version numériques, idem pour les livres. Mais au lieu de supprimer le smartphone pendant un mois il aurait suffit de le mettre en réglages d'usines et de l'utiliser pour la fonction téléphone et internet sans installer plein d'application qui vont envoyer des dizaines de notifications.

avatar fanchig | 

C'est intéressant comme article. On dirait un drogué ou alcoolique qui arrête pendant un mois.

Pourtant c'est simple de boire un verre de temps en temps sans s'enfiler une bouteille. Idem avec un iPhone.

avatar bugman | 

"Pourtant c'est simple de boire un verre de temps en temps sans s'enfiler une bouteille."
Des doutes... ayant croisé le chemin de junkies (héroïnomanes/cocaïnomanes) dans ma vie.

avatar frankm | 

Non c'est pas possible

avatar _mabeille_ | 

Je ne suis pas accroc ....

avatar jujuv71 | 

On peut recevoir des notifs sans être dérangé : suffi de ne pas activer le son des notifs dans les réglages.....

C'est ce que j'ai fais. Je regarde mon iPhone QUAND j'en ai besoin ou envie. Juste l'écran d'accueil. Si quelque chose d'important ou autre m'intéresse, je dévérouille. Sinon, non.

Pour moi, l'iPhone me sert à communiquer et m'informer.
Pas à jouer

avatar jule6769 | 

Et en 1 mois l'auteur a reçu plus de 13 000 mails ?! Faut penser à les lire maintenant ;)

avatar misterbrown | 

Triste vie que celle de la Digitale Native.

Impossible de faire un calcul mentale, de se rappeler un itinéraire, de lire un plan de ville, ou une carte de transport en commun, de rester concentrer dans une discussion ou un article.
La peur de rater qq ch, d'être en retard, de ne pas avoir optimisé en multitâche sa balade dans la ville.
Et de ne plus rien voir.

Un article parlait de la Digital Native qui ne savait plus lire une carte routière, et ne savait plus conduire sans GPS...
Sad world!

avatar marenostrum | 

la vie réelle est plus anonyme que la vie virtuelle. d'où tout ça.

avatar oomu | 

Triste vie que celle des Baby Boomers

Impossible de faire un calcul mental, de s'informer sans la télé, de lire un livre ou de marcher sans prendre sa voiture.

La peur d'être has-been, d'être pas performant, de ne pas avoir été winner et de ne plus rien voir que sa retraite promise.

Chaque Jeunesse est la terreur de chaque Vieillesse qui la précède.

Votre propos sur les "digitalnativeuh" est le même propos que sur toutes les jeunesse. Elle vous énerve car elle vit SANS vos considérations.

Rassurez vous, la génération de vos parents pensait pareil de VOUS.

C'est dans l'ordre des choses.

Sad Human!

avatar will42 | 

Article intéressant qui montre finalement comment on peut être "drogué" par la technologie. La vraie question c'est de savoir en combien de temps le rédacteur se replongera a coeur perdu dans les limbes de son iPhone.

avatar Marksanders | 

J'ai eu une idée couper carrément mon iPhone pendant 1 semaines complète oui oui très très dur mais fesable

avatar misterbrown | 

"Mental" et "concentré", c'est mieux!

avatar nicode70 | 

Merci pour cet article. Je penses tenter cela aussi depuis pas mal de temps.
Mais passer à un "dumbphone" est peut être un peu extreme.

Cet article de LifeHacker est peut être une option intermédiaire:
http://lifehacker.com/my-year-with-a-distraction-free-iphone-1634907314

C'est certain que l'on est tous de plus en plus happés par nos smartphones. L'important c'est déjà d'en très conscient et de se limiter.

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