Un tribunal californien a statué la semaine dernière que la police américaine ne pouvait pas forcer un suspect à déverrouiller son smartphone avec son visage ou son empreinte digitale, rapporte Forbes. Cela va à l’encontre d’une précédente affaire dans laquelle le FBI avait pu tirer parti de Face ID pour consulter le contenu de la personne incriminée.
Dans la nouvelle affaire, qui concerne une extorsion potentielle, le juge Kandis Westmore a estimé que, même avec un mandat, le gouvernement n’avait pas le droit de forcer un suspect à déverrouiller son smartphone avec des fonctions biométriques.
Jusque-là, code et authentifications biométriques n’étaient pas considérés sur un pied d’égalité. La police américaine était autorisée à exploiter le second type de déverrouillage, mais pas le premier, couvert par le cinquième amendement de la Constitution américaine qui défend contre l’auto-incrimination.
Finalement, le nouveau jugement met donc au même niveau ces deux méthodes et pourrait avoir un impact dans les futurs dossiers similaires.