Entre le mois de février et le mois d’aout 2025, le nombre de téléphones compatibles avec RCS a augmenté de 26,7 %, pour atteindre 48,3 millions d’appareils. Autrement dit : tout juste 80 % du parc installé est maintenant compatible avec le protocole de messagerie qui doit succéder au bon vieux SMS.

L’Association française pour le développement des services et usages multimédia multi-opérateurs (AF2M), qui regroupe treize opérateurs de télécommunications et sept groupements professionnels, maintient son objectif de 85 % d’appareils compatibles avant la fin de l’année. Maintenant que RCS est disponible chez les quatre grands opérateurs (Orange, Free Mobile, Bouygues Telecom et SFR) et sur les deux principales plateformes (Android et iOS), cette barre est plus que « raisonnablement atteignable ».
Cette annonce intervient, ce n’est pas un hasard, au moment où Google fait escale à Paris avec son RCS World Tour. La firme de Mountain View promeut RCS comme aucune autre : elle y voit le meilleur moyen de lever l’un des verrous les plus solides de l’écosystème d’Apple, iMessage, dont RCS reprend la plupart des fonctionnalités. « Le RCS permet l’intégration de contenus multimédias (sic) tels que des images, des vidéos, des GIF, des carrousels interactifs », rappelle l’AF2M, « et même des boutons cliquables pour des actions directes. »
Et même ! Reban Abgrall, président de l’AF2M, ne s’en cache pas : RCS « ouvre un nouveau champ des possibles en rendant chaque interaction mesurable : vues, taux de clics, conversions. Les annonceurs ne s’y trompent pas : les cas d’usage se multiplient, preuve d’une intégration rapide du RCS dans les stratégies marketing. Tout porte à croire qu’en 2026, il s’imposera comme le nouveau standard de fait du business messaging. » Vous êtes content que votre téléphone soit compatible ?