
Fraîchement nommé directeur technique de Clorox (produits ménagers), Ralph Loura a pris la décision de laisser les salariés de l'entreprise choisir le smartphone qui remplacerait leur BlackBerry de fonction.
2 000 employés ont déjà fait ce choix : 92 % ont pris un iPhone, 6 % un Androphone, 2 % un Windows Phone 7.
La démarche est intéressante : elle montre un cas où la DSI a reconnu que la demande d'équipement venait maintenant du bas vers le haut, et non plus du haut vers le bas. Le phénomène est accentué par le profil des 2 000 personnes en questions
« âgées d'une vingtaine ou d'une trentaine d'années et qui n'acceptera pas un PC d'entreprise noir ou un téléphone mobile d'entreprise noir qui ne pourra pas faire tourner Facebook ou Angry Birds ».
Pour la petite histoire, les stations de travail des salariés ont été aussi changées, mais on ne leur a cette fois pas laissé le choix : c'était HP ou rien. Loura a aussi décidé de tester l'iPad comme système de remplacement des ordinateurs portables, mais personne n'a encore sauté le pas de manière définitive.
Cette décision n'est néanmoins possible que parce que Clorox n'a pas la politique de sécurité la plus stricte du monde : courriels et système de messagerie instantanée sont sur les serveurs de la société et les iPhone n'y ont jamais accès (en tout cas pas plus loin que dans le navigateur). Loura avait donc la conscience un peu plus tranquille que d'autres DSI. Son expérience montre en tout cas que doucement, les mentalités du milieu évoluent, au grand dam de RIM.
[Via :
TMO]