En ayant vendu 37 millions d'iPhone au quatrième trimestre 2011, Apple a repris sa place de numéro un mondial du smartphone. Elle a aussi repris sa place de numéro un en chiffre d'affaires, et conforté sa domination dans le domaine des bénéfices. Horace Dediu, ancien de Nokia devenu analyste indépendant, met en images ces chiffres.
Dediu raisonne sur huit fabricants majeurs (Samsung, Nokia, RIM, LG, Sony, Motorola, HTC en plus d'Apple), laissant de côté de nouveaux acteurs importants comme ZTE, qui, il est vrai, n'ont encore qu'un impact modéré dans le marché des smartphones, notamment hors des frontières chinoises. Sur ce jeu réduit mais pertinent, Apple représente moins de 9 % des ventes, mais concentre 75 % des bénéfices et 39 % du chiffre d'affaires.
En matière de bénéfices, les nouveaux acteurs que sont Apple et Samsung, désormais incontournables, ne laissent que des miettes à la concurrence, qui se partage 9 % des bénéfices. En matière de chiffres d'affaires, les choses sont plus équilibrées, mais montrent les différences radicales de stratégie et de santé financière : Nokia génère toujours 12,6 % du CA de l'industrie, mais seulement 1,8 % de ses bénéfices — elle vend d'abord et avant tout énormément de téléphones à bas coût, et est pour ainsi dire absente du juteux marché des smartphones.
Les statistiques croisées de ComScore et de NPD permettent de saisir les évolutions récentes de ce marché. On le sait, Apple a réalisé une excellente fin d'année : 29,6 % des smartphones achetés entre septembre et décembre aux États-Unis ont été des iPhone, un chiffre de 2,2 points supérieur à celui de l'été. Android croit aussi, de 44,8 à 47,3 % : Windows Phone 7, qui passe de 5,6 % à 4,7 % des ventes, mais surtout RIM, qui passe de 18,9 % à 16 % sont les grands perdants.
Toutes les données ne sont cependant pas en faveur d'Apple : si les habitués du smartphone se partagent en deux camps égaux entre iOS et Android (respectivement 43 et 48 %), les petits nouveaux, venant du monde du « dumbphone », ont massivement choisi Android (57 % contre 34 % pour iOS). De quoi rappeler l'avantage de l'OS de Google, présent sur un plus grand nombre de modèles, sur une plus large gamme de prix, et très efficacement promu par de nombreux opérateurs. De quoi faire peu à peu de lui le nouveau choix par défaut en matière de téléphone.
Dediu raisonne sur huit fabricants majeurs (Samsung, Nokia, RIM, LG, Sony, Motorola, HTC en plus d'Apple), laissant de côté de nouveaux acteurs importants comme ZTE, qui, il est vrai, n'ont encore qu'un impact modéré dans le marché des smartphones, notamment hors des frontières chinoises. Sur ce jeu réduit mais pertinent, Apple représente moins de 9 % des ventes, mais concentre 75 % des bénéfices et 39 % du chiffre d'affaires.
En matière de bénéfices, les nouveaux acteurs que sont Apple et Samsung, désormais incontournables, ne laissent que des miettes à la concurrence, qui se partage 9 % des bénéfices. En matière de chiffres d'affaires, les choses sont plus équilibrées, mais montrent les différences radicales de stratégie et de santé financière : Nokia génère toujours 12,6 % du CA de l'industrie, mais seulement 1,8 % de ses bénéfices — elle vend d'abord et avant tout énormément de téléphones à bas coût, et est pour ainsi dire absente du juteux marché des smartphones.
Les statistiques croisées de ComScore et de NPD permettent de saisir les évolutions récentes de ce marché. On le sait, Apple a réalisé une excellente fin d'année : 29,6 % des smartphones achetés entre septembre et décembre aux États-Unis ont été des iPhone, un chiffre de 2,2 points supérieur à celui de l'été. Android croit aussi, de 44,8 à 47,3 % : Windows Phone 7, qui passe de 5,6 % à 4,7 % des ventes, mais surtout RIM, qui passe de 18,9 % à 16 % sont les grands perdants.
Toutes les données ne sont cependant pas en faveur d'Apple : si les habitués du smartphone se partagent en deux camps égaux entre iOS et Android (respectivement 43 et 48 %), les petits nouveaux, venant du monde du « dumbphone », ont massivement choisi Android (57 % contre 34 % pour iOS). De quoi rappeler l'avantage de l'OS de Google, présent sur un plus grand nombre de modèles, sur une plus large gamme de prix, et très efficacement promu par de nombreux opérateurs. De quoi faire peu à peu de lui le nouveau choix par défaut en matière de téléphone.
