Les assurances n'aiment pas l'iPhone
Les assureurs n'aiment pas tellement les iPhone et autres smartphones. Avec l'augmentation du nombre de terminaux en circulation, les assurances tous risques pour téléphones sont de plus en plus déficitaires : les sinistres sont plus nombreux et plus coûteux, alors que le prix des assurances n'a pas bougé, en tout cas pas dans les mêmes proportions. Les smartphones sont plus touchés en moyenne que les téléphones traditionnels, tandis que leur prix plus élevé a augmenté la pression monétaire sur les assurances : le coût moyen est ainsi passé de 300 à 600 €.
Si cette augmentation concerne tous les smartphones, l'iPhone pèse particulièrement lourd dans la facture finale. Plus cher en moyenne que les smartphones concurrents, il a connu un franc succès en France. Il est non seulement plus cher à l'achat et donc plus cher au remboursement pour les assurances, mais il est aussi en moyenne plus souvent cassé et plus souvent volé… Il est aussi, sans surprise, plus souvent assuré que les autres smartphones.
La casse représente les deux tiers des sinistres enregistrés par les assurances, contre un tiers "seulement" pour le vol. Les smartphones sont en moyenne plus fragiles que les anciens téléphones simples : les écrans tactiles sont plus sensibles au choc, sans compter que les contacts avec un liquide sont souvent fatals pour le terminal. Pour les assurances, l'enjeu principal est d'éviter la fraude par casse, qui prend apparemment des proportions importantes. Entre 20 et 25 % des casses remboursées seraient liées à des fraudes selon les assurances : les assurés cassent volontairement leur téléphone après la sortie d'une nouvelle génération pour obtenir sans frais supplémentaire un nouveau téléphone. La solution est simple : les assurances envoient des téléphones reconditionnés de la même génération à leurs assurés, au lieu de leur faire parvenir un modèle flambant neuf.
[Via : Le Figaro]