Antoine Gallimard s'attaque à l'iBookstore et à son format ePub

Christophe Laporte |

Antoine Gallimard n'aime pas l'iPad ainsi que son iBookstore et tient à le faire savoir. Récemment, il qualifiait la tablette d'Apple de "Nespresso de la culture". Dans un entretien donné au sitez lepoint.fr, le PDG de Gallimard explique pourquoi il souhaite rester à l'écart de l'iBookstore.

Si on peut comprendre parfaitement sa décision, ses arguments pour l'expliquer laissent songeurs par contre. Il s'en prend notamment au format e-pub, utilisé entre autres par Apple pour iBooks : "Ce format donne la possibilité au lecteur de changer, à sa guise, la topographie du texte ou d'un livre (sa taille de caractère ou l'emplacement d'une image, etc.). Du coup, tous les efforts traditionnels et historiques de l'éditeur dans la conception d'une page ou d'un livre disparaissent. La numérisation risque ainsi de dévaloriser le contenu."

Il semble également avoir un problème avec les catégories de l'iBookstore : "Dès que vous commandez un ouvrage, elle enregistre votre choix. Du coup, dès qu'un livre sort dans cette catégorie, elle ne vous propose que celui-là. On perd tout le libre arbitre qu'on pouvait avoir avec la librairie traditionnelle".

Enfin, il ne digère pas les conditions d’Apple concernant la tarification des livres. La firme de Cupertino impose aux éditeurs de vendre la version numérique d'un livre 20 % moins cher que la version papier. Il refuse qu'un fabricant "fasse le marché".

Dans cet entretien, Antoine Gallimard affirme regarder Apple "Apple avec un oeil beaucoup plus favorable que Google".

Pour contrecarrer les plans des deux sociétés américaines, Gallimard, Flammarion et La Martinière ont lancé leur propre plate-forme de téléchargement, Eden Reader qui vient juste de faire son apparition sur l'iPad. Nos confrères d'eBouquin en ont fait un test rapide.

La partie de lecture est très similaire à l'iBooks. Par contre, la plate-forme de téléchargement est nettement moins intuitive. Chose curieuse par rapport aux déclarations d'Antoine Gallimard, elle propose à la vente des livres au format PDF et au format … ePub !

avatar Liyad | 
Mode de communication devenu bien courant, parler d'Apple, quitte à se ridiculiser. A ce niveau, cet homme y parviendrait sûrement seul. "Moi-aussi-je" plutôt qu'anticiper, penser...
avatar eTeks | 
Ah ouais Apple veut vendre des fichiers électroniques moins chers que le papier ! c trop des méchants !
avatar Jeckill13 | 
ouais ! Pis en plus, c'est trop nul de permettre à mère grand de grossir la taille du texte pour pouvoir lire à nouveau, elle qui adorait ça mais n'y arrivait plus à cause de ses yeux fatigués !
avatar ibryce | 
De tout façon le numérique et l'informatique c'est diabolique !!!! Repentez vous !!! On perd le coté traditionnel !!! En plus y a plus besoin de couper des arbres ou d'extraire du pétrole pour l'encre ce qui engendre des sur-couts de production INSOUTENABLE pour un éditeur. Pour toutes ces raison un iBook doit être au minimum au même prix que sa version papier en douze volumes. Pas convaincu ? Bizarre...
avatar Nicocolas | 
Non mais on croit rêver...
avatar branlouk | 
Eden reader… ah lala ! quel beau nom ! et ce n’est pas le paradis du lecteur : pas foutu de pouvoir lire ce qu’on achète avec si on en croit eBouquin… lamentable. Je ne comprend pas l’intérêt. Ça complique la tâche de l’utilisateur (nouveau compte, app supplémentaire, références aux DRM Adobe constant, etc.)… à mon avis c’est une tentative désespérée de s’affranchir d’iBook et comme ça ne marchera pas, c’est mort.
avatar metjo | 
Gallimard est un co... Non, oups !
avatar metjo | 
Oups !
avatar AuGie | 
Les fanboys font peur! Eden reader permet de partager son livre a 6 personnes! Et la comparaison Apple = nespresso de la culture. C'est exactement cela! Vive la liberté! Retrouvez votre esprit critique bon sang! Et arretez de dire oui oui aux gesticulations de votre gourou! C'est dingue ca!
avatar Jeckill13 | 
N'empêche que Nespresso, tu mets ta capsule, tu appuies sur un bouton et tu as ton café. Alors qu'une cafetière "normale", faut un filtre, une cuillère, etc... Pas pratique... Faut aller lire le test de ebouquin, la conclusion est claire et sans appel. Les commentaires de l'article vont d'ailleurs dans le même sens, même si un des concepteurs de l'appli tente de remettre de l'ordre dans tout cela...
avatar infamousdid | 
Bel exemple de mauvaise foi, ça laisse songeur! Deux arguments bidons, et le nerf de la guerre : la tarification. Il ne sait sans doute pas qu'il vaut mieux vendre 10.000 livres à 80% de leur prix que 500 à 100%.
avatar SugarWater | 
Vous vous gaussez de sa critique du format ePub, mais faire le design d'un livre, c'est un métier qui demande du talent. Bien fait, ça facilite la lecture et ça fait ressortir le texte. Il arrive souvent que les auteurs participent à ce travail essentiel. L'idée n'est pas nouvelle, mais vaut la peine d’être redite : un livre, ça n'est pas juste un texte. Bien sûr, c'est sympa de grossir le texte et de changer le contraste, surtout dans des conditions un peu extrêmes (lire sur un téléphone, lire la nuit, etc.). Mais c'est un compromis, que je ne suis pas prêt à faire pour n'importe quel livre. C'est une bonne nouvelle qu'un éditeur comme Gallimard, qui détient des collections d'une richesse incroyable, prenne ces questions au sérieux.
avatar branlouk | 
Personne ne se gausse hein ! ll a raison, un beau livre, une belle typo, une belle compo… ah oui, c’est chouette. Sauf qu’il se détruit son argumentaire tout seul comme un grand qu’il est : les livres sont aussi disponibles en ePub sur son hellreader. and guess what? on peut changer la taille des typo, etc. etc. !
avatar riri2 | 
les Grandes maisons d'editions, Gallimard, Grasset, Plon etc.. ont toujours fait la loi dans le milieu litteraire, jusqu'a se partager le Prix Goncourt. Aujourd'hui, ces dinosaures par nature conservateurs voient arriver la fin de leur modele de business. D'un coup, la valeur de leurs entreprises a chute. Qui veut racheter ou investir aujourd'hui dans une maison d'edition quand on voit ce qui est arrive aux maisons de disques, a l'industrie du film ou a la presse papier aux USA? Il faut trouver de nouveaux modeles de fonctionnement mais je ne pense pas que nos bourgeois repus de l'edition francaise soient si ouverts a la remise en question. Il va y avoir de l'ecremage
avatar uecic | 
Y a que des 1990/2000 ici apparement. Je vis Apple, bouffe, pi***, ch**, ba*** Apple. Ça devient un Forum de boutonneux grave ce Macgé.
avatar AuGie | 
C'est clair! C'est hallucinant! J'ai un iphone surement le meilleur telephone actuel mais j'ai aussi un cerveau et une capacité d'analyse et de critique! Serieux ca merite un coup de gueule...
avatar AuGie | 
Le moindre mec qui critique un cheveux Apple c'est un con fini pour vous? Doit-on seulement lire les news pour eviter des commentaires a ce point unilateraux et orienté? Je suis surement un "haters" incroyable comme mot! Ca n'existe pas, ce st les fanboys illuminés qui inventent ca!
avatar Marksanders | 
Ce n'est pas un con mais est-il bien franc ? Il critique iBooks mais fait la même chose (en moins bien et en plus compliqué) ! Les maisons d'édition ne devraient pas être des distributeurs, qu'ils fassent leur boulot et qu'ils utilisent Apple ou Amazon, Google et d'autres pour vendre mais refuser d'être sur iBooks c'est une erreur. Les fabricants de petit pois ne jouent pas au distributeur, Gallimard ne devrait pas le faire non plus, chacun son boulot.
avatar Franckytoo | 
@ raphaelmermontagne : Je vois pas ou est le problème si tu n'aime pas iBookstore tu vas sur édenmachin ou encore tu as le CHOIX de voir si l'herbe est plus verte sur Amazon. Et puis c'est pas la peine de terminer vos contestation sur des "Retrouvez votre esprit critique bon sang! Et arretez de dire oui oui aux gesticulations de votre gourou! C'est dingue ca!" Rhalala :D
avatar neoantho | 
La typographie d'une oeuvre fait sens. Evidemment, pas chez Marc Lévy. Mais prenez à peu près n'importe quel recueil de poésie... Philippe Jaccottet, puisqu'il me vient à l'esprit... Non, un livre, ce n'est pas que du texte. Donc, je suis le premier intéressé par les innovations d'Apple (d'ailleurs cette question d'epub n'est pas la faute d'Apple, c'est le principe même du livre numérique le "problème"), mais les arguments de M. Gallimard sont plus que valables. Quant au fait qu'Eden Reader propose aussi du epub, on imagine que c'est une question de contrainte commerciale; en tous les cas, ça n'enlève rien à l'argument...
avatar Marksanders | 
Rien ne l'empêche de vendre en PDF (ils ont l 'air de le faire), c'est lisible sur l'iPad sauf s'ils rajoutent des DRM...
avatar Speed Shark | 
C'est sur qu'avec un commentaire comme ca , Mac mac releve le niveau ! Pour connaitre le monde de l'édition, je trouve ca très bien de pouvoir mettre à sa sauce la mise en page d'un bouquin alors que sur une version papier on est obligé de faire avec celle d'un employé (avec plus ou moins d'expérience) qui , ce jour la, avait une envie tel ou tel autre style. C'est quand meme dingue de critiquer le faite de pouvoir customiser la mise en page. Tout le monde veut pouvoir customiser son iphone, pourtant les professionels qui l'ont concu savent mieu que vous comment vous devez l'utiliser... Ben non, c'est tout simplement positif de pouvoir customiser ses affaires : plus besoin de lire un bouquin avec une police qu'on déteste, plus besoin de sortir les lunettes pour feuilleté un ouvrage, etc ... certains parlent de boutonneux, moi je parlerai plutot de vieux c... qui pensent que la mise en page est un art auquel le propriétaire n'a pas le droit de toucher !
avatar ijon971 | 
Il est tout à fait légitime pour ce monsieur de ne pas vouloir être présent sur l'iBookstore. Après tout, il existe déja différentes plates-formes et liseuses pour machines iPhone OS / iOS et plus l'offre se diversifiera, mieux nous nous porterons. Cela étant, les critiques de Gallimard ressemblent fort à un argumentaire concurrentiel visant à défendre sa propre plate-forme (on est les meilleurs, les autres sont nuls). Auquel cas on pourrait lui rétorquer que les retours d'expérience de Eden Reader ne semblent pas géniaux. Défendre la typographie, la mise en page et l'iconographie, pourquoi pas ? mais alors, autant défendre le livre papier. Il est clair que l'édition numérique ne s'est pas souvent illustrée par la qualité des ouvrages proposés en ligne. Gallimard fait la fine gueule devant la "topographie" des iBooks; il devrait jeter un coup d'oeil sur certaines collections de romans .pdb.. Là, c'est à peine si on connait les sauts de ligne pour séparer les paragraphes ou chapitres... Quant à évoquer la perte de libre arbitre du lecteur, ne soyons pas ridicule. Comme si toutes les librairies en ligne et/ou physiques (Amazon, Fnac, etc, etc) ne cherchaient pas d'une façon ou d'une autre à orienter les choix des lecteurs ! et comme si, en fin de compte, il n'incombait pas au lecteur de faire preuve de curiosité et d'ouverture d'esprit.
avatar Marksanders | 
Pour défendre la typographie, il ne faut pas vendre de poche ou de best sellers parce que niveau papier, encre ou typo c'est le bas du bas...On ne parle pas de beaux livres mais de romans et là, sur l'iPad ça sera plus beau et plus lisible qu'en papier.
avatar McMoy | 
@psychollama87 N'importe quoi. Ce n'est pas parce que tu baisses le prix d'un bouquin que les ventes vont décupler de façon exponentielle. Le principal frein à l'achat de livre n'est pas le prix mais le fait que les gens ne lisent plus comme avant. Rajouter à cela que la TVA est à 20% sur le livre numérique, ça n'aide pas à faire baisser les prix. Par contre sur de nombreux point Gallimard est à côté de la plaque, disons que si ses considérations sont recevables, elles sont autant dans la réalité du marché que de dire que le mp3 n'offre pas un son de qualité et qu'un cd c'est avant tout un album avec une pochette, etc.
avatar infamousdid | 
@ J-Mac : Je me doute bien que ce n'est pas parce que le prix d'un bouquin sera plus faible que ses ventes exploseront (quoi que, pour fréquenter régulièrement les librairies anglaises, où leurs publications sont réellement bien marketées et la concurrence telle que les prix sont très intéressants), mais c'est le canal de distribution qui permet des économies. Quel est le pourcentage de gens qui, se rendant à la FNAC pour aller par exemple essayer l'iPad, iront aussi flâner dans le rayon librairie? Combien de gens sont dans des coins où les librairies, quand il y en a encore, n'ont pas le livre qui les intéresse? Combien de gens vont, un soir, se laisser tenter par un bouquin alors qu'ils n'ont pas le réflexe d'aller régulièrement dans une librairie? Avec un prix plus attractif, possible grâce aux coûts de distribution plus faibles, l'éditeur vend certes moins cher, mais je persiste, peut vendre autrement plus que dans des réseaux classiques. Et si cela n'est pas le cas, c'est que son marché d'acheteurs physiques n'a pas changé, et qu'il n'a rien à perdre à vendre en version dématérialisée! Les arguments de Antoine Hachette sont fallacieux : critiquer la grande porte d'une plateforme de distribution pour y entrer par derrière avec Eden reader, c'est comme critiquer les librairies en GMS en offrant un bouquin avec un baril de lessive. On marche sur la tête. La question n'est pas "Préférez-vous un livre physique à un livre électronique", apprenez à lire...
avatar rick75 | 
Travaillant dans une imprimerie, je vois aussi de plus en plus souvent des clients arriver avec leur "ouvrage" entièrement réalisé dans Word, avec des coupures immondes, des justifications horribles, je ne parle pas des marges ou de la foliotation inversée, mais surtout... sans aucun soins de la microtypographie. Objectif avoué: supprimer le coût d'une mise en page "soignée", et encore... certain s'imagine tellement doué qu'ils refusent même les services d'une correctrice professionnelle, étant sûr de leur orthographe! (et paf... déjà 2 fautes de français sur la première page! = un classique). Tout ceci parce que les nouveaux auteurs souhaitent gérer eux-même leur "bébé", sans prendre soin de "l'aspect esthétique" et "typographique" de leur récit. Pour toutes ses personnes... (et il y en a de plus en plus!!!). Une maison d'édition, c'est trop gros, trop lourd, trop lent et pas assez rentable. Qu'une maison d'édition se batte contre une mise en page "libre" et "modulable", c'est compréhensible. Mais c'est - à mon avis - ce voiler la face et refuser de reconnaître que beaucoup d'auteurs ne veulent plus être "dépendant" d'une maison d'édition et souhaitent gérer leur "affaire" seul. Il y aura de toute manière toujours des livres fait pour être lus de n'importe quelle manière et présentés de n'importe quelle façon, et des "ouvrages" (qui deviendront peut-être des collectors) de luxes et dont la mise en page, la couverture et le contenu nécessiteront un traitement par des professionnels des arts graphiques. Deux mondes, deux approches... et pourtant, un objectif commun: faire lire!
avatar Marksanders | 
Ils finiront comme les majors du disque...
avatar Hellix06 | 
D'accord avec l'argument des tenants de la maitrise typographique. Les typographes participent au niveau de qualité des livres. Cependant les possibilités de liaisons sont inexistantes sur un livre en papier, et ce seul fait devrait être pris comme une opportunité supplémentaire de choisir ou connaître d'autres livres, d'autres sources. Les moines copistes ont résisté longtemps à l'apparition de l'imprimerie en invoquant la tradition, la perte d'un savoir-faire indéniable. Mais cette résistance n'a eu que peu de chance face à la demande de liberté suscitée par la possibilité d'accéder au savoir. Cette liberté, que le livre a apportée, n'est pas touchée. La seule "liberté" touchée ici est celle détenue par une corporation et les maîtres d'un marché: celle de définir ce qui est de bonne facture ou non. Et encore, rien n'empêche de transmettre ou transposer cette "bienfacture" dans le domaine des lectures electroniques. Monsieur Gallimard pourrait apporter beaucoup, mais il ne veut pas...
avatar Marksanders | 
@LJ : rien ne les empêche de vendre au format PDF s'ils veulent garder une belle mise en page. Tout ça ce sont des excuses. Comme les majors qui ont mis 10 ans avant de proposer la musique ou la vidéo en ligne, les maisons d'édition mettront autant de temps. Critiquer Apple ou Google, d'accord mais les maisons d'édition ne proposent rien...
avatar Marksanders | 
Nespresso c'est toujours mieux que le café soluble ou en filtre. IBooks c'est toujours mieux que les livres de poches imprimés sur du papier trop fin, écrit trop petit etc. Pouvoir amener aux masses du café à percolateur ou du livre en bonne qualité,c'est bon. Le freiner c'est n'importe quoi.
avatar Helmer | 
@oomu : je ne comprend pas cet intérêt pour des prisons dorées au nom de la simplicité d'usage.
avatar Marksanders | 
Quand tu as vu ce qu'était l'achat sur d'autres plateformes (livres, musique ou films), tu comprends l'intérêt ;) L'iPad n'est pas une prison dorée pour le livre, tu peux y lire des PDF, des livres du domaines publics etc. On peut toujours critiquer mais si on ne propose rien, pour moi, ça ne vaut rien.
avatar gamac | 
Je ne comprends pas pourquoi l'iPad et iBook sont une prison. Rien, mais rien n'interdit d'acheter des bouquins papier quand on a envie d'une couverture, d'offrir, d'emmener en camping, bref pour des dizaines d'occasion, et de choisir les ebooks pour d'autres raisons (1 valise pleine et 10 bouquins à emporter: que faire, un tout petit sac avec un gros bouquin, une BD, un dico bilingue…). Perso, je fais déjà ça avec mon ordi pour mon boulot (prof de fac): j'emporte les derniers articles à lire avec moi sur mon ordi, j'ai toujours trois dicos sur moi avec mon iphone (et deux dans mon macbook - et c'est clair, je n'achèterai plus jamais de dico papier). Je rêverai de prendre avec moi les 5 bouquins annotés qui me servent pour mon article, histoire de pouvoir le peaufiner pendant le trajet ou à l'hôtel, sans me payer une scoliose… Sans compter que je peux, avec, emporter mes cours de la journée (présentation Keynote), mon courriel du jour, 3 quotidiens (bon, je ne refais pas l'argumentaire pro-ipad, je l'ai déjà fait ailleurs!) Tous les arguments contre les ebooks font semblant de se représenter la lecture comme un tout univoque; mais non! Il y a plusieurs formes de lecture, plusieurs types de lecteurs… L'EBOOK NE TUERA PAS LE LIVRE, MAIS IL RÉDUIRA SON CHAMP. Ensuite, si la typographie est bien un art subtil, tout n'est pas non plus rose dans les choix typographiques et typodispositionnels (les polices et la maquette, en clair), et le passage à l'ejournal a permis des choses intéressantes. Personnellement, les journaux me tombaient toujours un peu des mains, je ne savais jamais comment les tenir, les plier, me positionner face à eux. Dernièrement, j'ai acheté un numéro de Courrier International (dont je lis tous les jours des articles à l'écran) et je me suis rappelé pourquoi j'avais arrêté l'abonnement (mise en page, taille des polices, renvois de pages…). On voit vraiment toutes les résistances des dinosaures…
avatar Guillaumeg33 | 
Les éditeurs dont on parle ici se voient dans le cadre de : ‘la saine Trinité et les requins’ Après, ils ne défendent que leurs intérêts qui ne sont que financiers ... Ils voudraient nous faire croire, eu égard à leur fonds de commerce, que cela a un intérêt pour nous de ne pas y avoir accès : ils véhiculent très bien une idée de l'élite qui trouvera écho chez certains. Ce qui me parait plus sensé, c'est qu'ils ne se reconnaissent finalement dans la démarche d'Apple.
avatar Marksanders | 
Le problème là c'est le mélange des genres. Gallimard est une maison d'édition, pas un distributeur, qu'ils fassent leur boulot et laisse la distribution aux distributeurs.
avatar Guillaumeg33 | 
Merci pour ton suivi du débat à chaud qui est riche en enseignement ! J'ai personnellement une sainte horreur des DRM que je fais sauter tant pour la musique que pour les livres. Je n'irais pas pour autant faire profiter impunément la communauté de mon achat. Mais je me réserve le droit légitime de le prêter …
avatar quetzal | 
Le GROS problème, avec la plupart des éditeurs et propriétaires des droits de diffusion, c'est de croire qu'un eBook n'est qu'un fac simile du livre original. Ils ne comprennent pas qu'un eBook peut être interactif, avoir ses éventuelles illustrations en version animées, créer des effets différents selon les thèmes abordés, etc. Un eBook nest plus seulement un livre, il est bien plus... sauf en cas de panne totale d'électricité durant une longue période (2013 ?)... EDIT A propos de Nespresso: RIEN ne vaut la bonne vieille cafetière à l'italienne (surtout pas la lavasse de café-filtre! Misère!)... En plus, les capsules sont à des prix totalement prohibitif et nécessite des machines démentielles pour leur fabrication!

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