Pour l’heure, ce ne sont que des murmures, mais de nombreux acteurs de l’industrie du PC qui avaient tenté de s’aventurer sur le marché des tablettes, réfléchiraient sérieusement à se désengager.
Si l’on en croit DigiTimes, HP, Dell, Acer et Asus chercheraient une porte de sortie. Pourquoi un abandon si rapide ? Les tablettes 100 % Android n’ont pas eu le succès escompté pour le moment. Mais surtout, il est très difficile pour les constructeurs d’être compétitifs face à Apple, Amazon ou encore Barnes & Noble qui ont conçu un véritable écosystème autour de leurs tablettes.
Si l’on met le cas Apple de côté, Amazon et Barnes & Noble ont la capacité de vendre leurs ardoises à prix coûtant ou même avec une légère perte, car ils se rattrapent sur la vente de contenus. iSuppli a estimé que le coût de production du Kindle Fire était de 201,70 $. On rappellera que le géant de l’internet vend sa tablette 199 $. C’est cette même stratégie qui a fait la fortune d’Amazon sur le marché des liseuses numériques.
Si l’indiscrétion de DigiTimes venait à se confirmer - entre temps Dell et Asus ont fermement démenti ces informations - , le constat serait cruel pour les constructeurs informatiques qui sont apparemment sur le point de connaitre la même déconvenue qu’avec les smartphones. À l’exception d’Apple, aucun fabricant de PC n’a réussi à occuper une place de choix sur le marché des smartphones.
Pour faire face aux tablettes, les constructeurs semblent miser à court terme sur les Ultrabooks qui seront si l’on en croit les organisateurs l’une des vedettes du CES début 2012. Entre 30 et 50 ultraportables pourraient être dévoilés lors de la prochaine édition qui débutera le 9 janvier.
Toutefois, ce retrait sur le marché des tablettes pourrait n’être que temporaire. Il serait surprenant que les sociétés en question ne tentent pas à nouveau leurs chances avec Windows 8.
