Servant : la plainte pour plagiat rejetée

Stéphane Moussie |

Un juge américain a rejeté la plainte pour plagiat concernant la série Servant disponible sur Apple TV+, rapporte Variety. Le juge John F. Walter a statué que la série de M. Night Shyamalan n'était pas suffisamment similaire au film La Vérité sur Emanuel pour mériter un procès.

Les deux œuvres partagent le même arrière-plan scénaristique, une mère en deuil s'occupe d'une poupée comme s'il s'agissait de sa fille et nourrit une relation toxique avec la baby-sitter, mais « les histoires divergent radicalement et rapidement », note le juge, pour qui Servant n'est donc pas un plagiat. Francesca Gregorini, la réalisatrice du film La Vérité sur Emanuel, compte faire appel.

avatar pilipe | 

Plagiat de quoi, au vue de la bande annonce c’est différent. A part si maintenant on n’a plus le droit de faire de film sur les baby-sitters.

avatar oomu | 

bah, faut demander à l'auteur de la plainte son raisonnement. Peut être qu'il estimait la forme ou le fond, ou ptet que c'est une "accroche" ou script qui faisait le tour de l'industrie et qu'il estimait avoir une option dessus, etc etc

beaucoup de scénarios possibles pour motiver une telle plainte.

Le juge a tranché.

avatar iPop | 

Ouais bof, il y a bien des nanard qui se contentaient juste d’insérer des bouts de films dans leur films., alors...ça et entre les séries inspirées de films et vice versa.
Sans oublier que dans AI, le couple remplace leur fils perdu par un robot.

avatar oomu | 

" juste d’insérer des bouts de films dans leur films"

sauf à vouloir des ennuis juridiques, ça ne s'improvise pas.

Exemple, “Black Swan” de Darren Aronofsky, reprend dans plusieurs scènes la mise en scène de Perfect Blue de Satoshi Kon.

Aronofsky a effectivement acheté les droits pour ces plans spécifiques, pour éviter tout problème.

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".ça et entre les séries inspirées de films et vice versa."

idem. là aussi, les "inspirations" peuvent être considérées par l'industrie comme un échange de droits dans le cadre d'un contrat dûment établies entre les personnes concernées.

Car TOUT dans un film est couvert par des droits d'auteurs et/ou copyright (selon la tradition législative du pays) et ouvrent les droits à rénumérations d'un grand nombre d'intervenant.

ce n'est pas improvisé, sauf à vouloir des ennuis. Typiquement vous avez des entreprises et producteurs qui gèrent ces problème et acquisitions de droits pour l'Artiste Et Ses Cheveux Dans Le Vent Qui Créé malgré les Turpitudes Vaines et Futiles Humaines...

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au final, ce qui peut paraitre d'une évidence absolue pour le public peut être rapidement subtil et complexe.

C'est pour cela que dans ces cas là on fait intervenir un juge : un type payé pour se prendre la tête à trancher entre les arguments contradictoires, pendant que nous on dort. #FouetteLeJuge #plusViteFeignasse

avatar iPop | 

@oomu

👍

avatar Eristoff47 | 

Dans ce cas autant faire pareil avec tous les films d’horreur de groupe d’hommes qui ce rendent dans un chalet ou autre pour ce faire massacrer.

Sans parler du remake d’intouchables.

Le cinéma c’est ça.

Mais bon ça fait connaître son film

avatar gwadada | 

@Eristoff47

Je ne comprends pas le rapport avec le remake d’intouchable

avatar Eristoff47 | 

@gwadada

Dans le sens on ça ressemble à une copie. Et que beaucoup de film prenne des idées sur d’autres films.

avatar r e m y | 

@Eristoff47

Un remake se fait avec l'accord de l'auteur de la version originale et cet accord comprend le versement de droits négociés entre les parties!

avatar Bigdidou | 

@r e m y

"cet accord comprend le versement de droits négociés entre les parties!"

C'est un drôle d'endroit pour négocier des droits.

avatar r e m y | 

@Bigdidou

Oh! 🥳 😂

avatar Eristoff47 | 

@r e m y

Après c’était plus pour l’exemple que beaucoup de film ce ressemble. Comme les films d’horreur avec des groupes qui partent dans un chalet ou autre.

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