Si Facebook est en perte de vitesse, traînant maintenant le cliché de « réseau social des vieux », WhatsApp reste non seulement très populaire, mais aussi utilisé par un nombre non négligeable d’entreprises, quelle que soit leur taille, permettant à leurs clients de les contacter plus facilement. Malheureusement, comme tout moyen de communication, il est victime du spam, et Meta tente une nouvelle approche pour résoudre ce souci.

L’entreprise de Mark Zuckerberg a ainsi confirmé à TechCrunch que le nombre de messages envoyés mensuellement par un compte sans réponse du destinataire serait bientôt limité, sans donner de précisions sur le nombre exact de messages avant que la sentence tombe. En fait, WhatsApp n’est pas encore décidée sur le volume de messages à considérer comme un spam, et ajustera celui-ci au fur et à mesure de l’expérimentation.

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Ce qu’il y a de sûr, en revanche, c’est que l’app enverra un message à l’utilisateur ou à l’entreprise, quand le seuil limite approchera, avec le nombre de messages exact qu’il ou elle peut envoyer avant de se retrouver bloqué en envoi. Ainsi, l’utilisateur n’est pas pris en traître, et ne sera pas surpris s’il voit ses missives arrêtées net.
Si la France reste dans le domaine du raisonnable pour le nombre de spams reçus par WhatsApp, dans d’autres pays comme l’Inde, où les entrepreneurs ont pris le pli des nouveaux médias très rapidement, le problème est bien plus prenant. Il est cependant bon que l’entreprise prenne des mesures, avant que les vendeurs de solutions solaires ou autres formations CPF ne passent sur l’app, le bon vieux téléphone ayant lui aussi imposé de nouvelles restrictions.