Orange/Bouygues : aucune décision « avant plusieurs semaines » et une nouvelle box bientôt

Florian Innocente |

Les discussions entre Orange et Bouygues se poursuivent et il n’en sortira rien avant « plusieurs semaines » a expliqué Stéphane Richard à l’issue de l’annonce des résultat financiers de son groupe. Ce week-end, le Journal du Dimanche suggérait que l’issue de ces négociation serait probablement dévoilée aujourd’hui alors que Les Echos, finalement à juste titre, tablaient sur des prolongations.

« C’est une grosse opération qui nécessite que l’on y mette le temps qu’il faut » a continué Stéphane Richard sur BFM Business « Nous, on fait le maximum pour essayer d’y arriver. Je ne suis pas sûr aujourd’hui de boucler [cette opération] ».

Son directeur général délégué, Ramon Fernandez, a parlé pour sa part d’une conclusion des discussions « d’ici la mi-mars » et de réitérer auprès du Monde que ce maintien à quatre acteurs « fait porter des risques en termes d’emploi et d’investissement sur l’ensemble du secteur ».

Des propos qui contrastent avec les résultats financiers annuels donnés ce matin par Orange, avec un chiffre d’affaires 2015 stable de 40,23 milliards d’euros, alors qu’il avait baissé de 2,5% l’an passé. Le résultat net est de 2,95 milliards (+1,7 milliard sur 2014), auquel a contribué en partie la vente de l’opérateur anglais EE. La dette d’Orange s’élève à 26,55 milliards (+462 millions). Autres chiffres dispensés à cette occasion [pdf], Orange dispose de 18 millions de clients sur la 4G en Europe (8 millions en France) et 1,8 millions de clients reliés par fibre dont 1 million en France et le reste en Espagne.

Sur la question de cet intérêt pour Bouygues Telecom, Ramon Fernandez assure qu’Orange est l’opérateur qui « a le moins besoin de la consolidation. Nous ne la mènerons à terme que si elle est créatrice de valeur, socialement irréprochable et que nous en maîtrisons le risque d’exécution ». Enfin, le patron d'Orange a promis une nouvelle box pour cette année, elle pourrait être présentée le 16 mars.

avatar oomu | 

"ce maintien à quatre acteurs « fait porter des risques en termes d’emploi et d’investissement sur l’ensemble du secteur »."

ha je savais bien que la concurrence libre et non faussée était une erreur. Faut revenir à la nationalisation et monopole d'état.

1 seul qui maintient et protège les heu.. je cherche.. ha oui .. les "emplois et investissements" pour "l’ensemble du secteur" (qui est de 1, c'est facile :) )

avatar SIMOMAX1512 | 

@oomu :
C'est plus facile de s'entendre à 3 qu'à 4 c'est tout.

avatar oomu | 

on s'achemine lentement vers 2.

avatar oomu | 

hoaAAA.. je sens les critiques genre "tu es communiste bouuhuuuu", ok ok, on n'a qu'à privatiser l'état. ça sera du communisme privé. ça va très bien se passer. Toute façon, le choix et la compétition pour les consommateurs c'est has-been.

avatar Ajioss | 

@oomu :

avatar marcle | 

"fait porter des risques en termes d’emploi"
Une entreprise en bourse qui pense a ses employés ? Non sérieusement. Faut vraiment avoir aucune fierté pour lâcher ce genre de phrase.
Les promesses n’engagent que ceux qui y croient

avatar Riki | 

Les analystes, VP, etc ne doivent pas dormir bcp chez lazare !

avatar simnico971 | 

SFR + Bouygues ça aurait été concurrentiellement plus juste, Orange + Bouygues ça risque d'être difficile pour SFR et Free…

avatar tbr | 

Orange*, c'est Sauron dans les Highlands : "À la fin, il ne peut en rester qu'un... Orange, pour les gouverner tous", et Stéphane Richard n'a qu'un oeil avide sur ses concurrents.

* encore plus vrai pour SFR et surtout Drahi.
(et Free — Niel, me souffle-t-on ?)

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