La 5G est-elle dangereuse ?

Anthony Nelzin-Santos |

C’est le printemps de la 5G : les antennes bourgeonnent et les pétitions fleurissent. Les premières contestations accompagnent les premiers réseaux, sans toutefois parvenir à faire mouche, faute d'arguments bien probants. Si les articles et les mouvements des « anti-ondes » ne manquent pas d'intérêt, ils jouent sur les peurs en ignorant la réalité de la recherche scientifique, loin de la vérité qu'ils prétendent incarner. Pour y voir plus clair, voici quelques éléments de réflexion.

Le premier appel data en 5G sur une porteuse 2,6 GHz, en janvier 2019, par Qualcomm et Ericsson. Image Ericsson.

La 5G est cancérogène !

La 5G est « dangereuse pour la santé », assure une pétition lancée par l’auteur d’une newsletter sur la « nutrithérapie ». La preuve ? Quatre études scientifiques parmi des milliers sur le sujet, et pas les plus pertinentes, puisque l’une s’intéresse surtout aux téléphones fixes sans fil et une autre aux rayonnements extrêmement basse fréquence qui ne sont pas utilisés dans les télécoms. Qu’importe, me direz-vous, puisque le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé les ondes électromagnétiques dans le groupe 2B des agents « peut-être cancérogènes » pour l’homme.

Oui… mais non. D’abord parce que cette classification signifie que la recherche ne peut certes pas prouver que les ondes électromagnétiques sont inoffensives, mais pas non plus qu’elles sont clairement dangereuses aux niveaux d’exposition recommandés. Après avoir passé de nombreuses études en revue, le CIRC conclut que les indications sont « limitées » pour le gliome et le neurinome de l’acoustique et « insuffisantes » pour les autres types de cancers. Malgré tout, les militants anti-ondes considèrent que les seuils recommandés sont trop élevés.

Un modem 5G Qualcomm. Image Qualcomm.

« À ce jour », dit pourtant l’OMS, « la recherche n’a apporté aucun élément de preuve significatif d’effets néfastes pour la santé provoqués par l’exposition aux champs de radiofréquences à des niveaux inférieurs à ceux qui induisent un échauffement des tissus. » L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) estime « il n’apparait pas fondé, sur une base sanitaire, de proposer de nouvelles valeurs limites d’exposition pour la population générale. »

Cela étant dit, l’OMS encourage « de nouvelles recherches », notamment sur les enfants. La recherche récente tend à montrer un risque accru de certains cancers cérébraux en cas d’exposition aux ondes électromagnétiques, mais seulement à des niveaux d’exposition très supérieurs à ceux de la population générale, notamment parmi les professionnels exposés aux radars et aux micro-ondes. À l’heure actuelle, le fait est que les preuves épidémiologiques restent ténues.

La 5G utilise des fréquences plus élevées donc plus dangereuses !

Dans un premier temps, les réseaux de cinquième génération ne vont pas utiliser des fréquences beaucoup plus élevées que les réseaux de quatrième génération (lire : La 4G n’est pas morte, vive la 5G !). Les premiers déploiements sont réalisés avec des ondes centimétriques, dans des bandes voisines de celles utilisées pour la 4G (entre 700 et 2 600 MHz) et le Wi-Fi (entre 2,4 et 5 GHz). Dans un deuxième temps, les opérateurs utiliseront des ondes millimétriques (26, 33, 45, 52, 60, ou encore 75 GHz). Bref, la 5G utilise toujours des micro-ondes.

La montée en fréquence n’est pas nécessairement synonyme d’augmentation des risques. Ainsi les rayonnements térahertz, aussi qualifiés d’ondes submillimétriques, sont peu énergétiques et donc peu nocifs1. La montée en fréquence est plutôt synonyme de réduction de la portée. Les ondes millimétriques ne pourront couvrir qu’un pâté de maisons, les ondes submillimétriques sont fortement atténuées par l’atmosphère au-delà d’une dizaine de mètres, les ondes nanométriques sont sensibles aux perturbations lumineuses sur quelques mètres seulement.

Spectre des rayonnements électromagnétiques en fonction de leur longueur d’onde. Les réseaux télécoms utilisent des micro-ondes, d’une longueur d’onde entre le demi-mètre et le millimètre. Image Inductiveload (CC BY-SA 3.0).

Et si l’on continue à monter en fréquence, on finit par atteindre la partie visible du spectre électromagnétique, autrement dit la lumière. Vous êtes paniqués par les bandes de fréquences utilisées par la 5G ? Attendez de découvrir les dangers de la lumière ! Plus sérieusement, la distinction la plus importante est celle entre les rayonnements non ionisants, qui n’ont pas assez d’énergie pour « arracher » des électrons à leur atome, et les rayonnements ionisants, qui sont capables de le faire et peuvent ainsi causer des dommages à l’échelle cellulaire.

Les micro-ondes sont des rayonnements non ionisants. Les rayonnements ultraviolets lointains et les rayons X sont des rayonnements ionisants, comme le sont ceux qui proviennent des substances radioactives. Les premiers sont « peut-être » nocifs après une exposition prolongée, les seconds peuvent être immédiatement dangereux après une exposition limitée. On voit pourtant des militants anti-ondes faire bronzette sans crème solaire et passer des radios après une fracture.

La 5G demande de nombreuses antennes qui vont augmenter notre exposition aux radiations !

Cet argument est plus intéressant, précisément parce qu’il s’inquiète de la durée de l’exposition et de l’intensité des champs électromagnétiques qui nous entourent. Dans l’école située à quelques pas de la rédaction d’iGeneration, à 69 mètres de l’antenne-relai la plus proche, le niveau global d’exposition est mesuré à 0,38 V/m. Dans toute l’agglomération lyonnaise, aucune mesure réalisée ces deux dernières années n’approche le tiers de la limite légale de 61 V/m. À Paris, une seule mesure a dépassé 10 V/m ces vingt-quatre derniers mois.

Pour comparaison, la force électrique du champ généré par votre fer à repasser atteint 120 V/m, et vous passez plusieurs heures dans un champ de 300 V/m lorsque vous prenez le train. Les limites d’exposition dépendent des applications et du public : pour les appareils électriques utilisant le courant européen cadencé à 50 Hz, elles sont fixées à 5 000 V/m pour le grand public, et jusqu’à 10 000 V/m pour les professionnels prenant des précautions particulières. L’OMS explique que :

Les recommandations relatives aux champs électromagnétiques ont pour but de faire en sorte qu’aucun effet indésirable sur la santé ne se produise si l’exposition reste inférieure à la limite fixée. Par mesure de précaution, on applique à l’intensité du champ supposée produire un effet nocif, un important facteur de sécurité. Dans ces conditions, même si vous étiez soumis à un champ plusieurs fois plus intense que la limite fixée, votre exposition serait encore inférieure à la limite de sécurité.

La Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (CIPRNI) a mené des expérimentations sur les animaux pour établir les seuils à partir desquels les premiers effets sur la santé commencent à se faire sentir. Ils sont divisés par dix pour établir la limite maximale recommandée d’exposition professionnelle, et par cinquante pour établir la limite recommandée pour la population générale.

Stéphane Richard présente le réseau 5G d’Orange. Image Amélie Laurin/Orange.

Une grande étude menée en Allemagne par l’Office fédéral pour la protection contre les rayonnements montre que l’exposition réelle est mille fois inférieure aux limites, sans grande différence entre les personnes vivant en centre-ville et celles vivant à la campagne. C’est que l’effet du rayonnement diminue de manière inversement proportionnelle au carré de la distance (loi en carré inverse). Mais les anti-ondes rétorquent que les réseaux 5G auront besoin de nombreuses antennes placées dans la rue, sur les lampadaires et les poteaux électriques notamment, au plus proche des appareils.

Ce n’est pas faux, mais ce n’est pas tout à fait vrai. Ce n’est pas le déploiement typique pour le moment, même si cela sera probablement le cas dans le futur, du moins dans les quartiers les plus peuplés des villes les plus connectées. Hors des zones extrêmement denses, la 4G restera indispensable, comme les opérateurs commencent à le confirmer. Surtout, la 5G est précisément conçue pour réduire la puissance d’émission et mieux exploiter les ressources spectrales, en visant très précisément les appareils avec le beamforming.

Mais puisque l’Agence nationale des fréquences (ANFR) continuera à faire son travail, vous pourrez vérifier la puissance d’émission par vous-mêmes sur le site Cartoradio. Le cadre légal et sanitaire ne change pas : les limites d’exposition pour la 5 G sont de 39 V/m à 700 MHz et 61 V/m à 3 500 MHz, explique Orange, et donc identiques à celles de la 4G. Les antennes-relais actuelles sont loin d’atteindre ces seuils, et il n’y a aucune raison que cela change, comme le confirment les premières mesures sur les réseaux 5G naissants.

Les premiers déploiements de la 5G ont été réalisés avec des modems domestiques, et les opérateurs seront peut-être tentés de transformer les box en minicellules, au cœur de nos foyers. Outre que cette topologie devrait limiter encore la puissance d’émission en offrant une couverture homogène à l’échelle domestique, rien ne laisse à penser qu’elle sera obligatoire. Vous ne pourrez pas éteindre le relai du quartier, vous devriez pouvoir éteindre celui de votre appartement.

La 5G va nous brûler la peau !

Lisez les pétitions et les articles contre la 5G, et vous remarquerez que la même lettre revient régulièrement. Signée par Yael Stein et adressée aux sénateurs américains, elle s’inquiète de la possibilité qu’une partie des glandes sudoripares puisse faire office d’antenne hélicoïdale imparfaite, sensible aux ondes millimétriques. Certains sautent directement à la conclusion selon laquelle notre peau pourrait amplifier le signal des réseaux 5G, jusqu’à provoquer des picotements voire des brulures.

Mais ce n’est absolument pas ce que disent les études en question. Prudentes, elles lancent des hypothèses sur les interactions limitées entre la peau et certains signaux, en vue de la révision des modèles de calcul des limites d’exposition. Une étude américaine, qui s’intéresse à la bande des 60 GHz, conclut à l’adéquation des modèles électromagnétiques et recommande une légère adaptation des modèles thermiques. Stein lui-même parle surtout d’« hypersensibilité électromagnétique », tout en reconnaissant qu’il ne s’agit pas « d’un syndrome médicalement reconnu ».

Un modem 5G d’Intel, qui ne proposera pas de puces pour les appareils mobiles. Image Intel.

Ces études sont passionnantes, mais ne constituent pas un fait scientifique avant d’avoir été vérifiées et reproduites. La plupart des travaux cités par les militants opposés à la 5G n’ont pas été confirmés, alors même qu’ils remontent parfois à des décennies, quand ils n’ont pas été discrédités par des recherches plus récentes. Surtout, les études portant sur les effets des rayonnements électromagnétiques utilisent souvent des puissances et des propriétés très différentes de celles employées dans les réseaux de télécommunication.

Certaines conclusions affirmatives, enfin, ne disent rien d’un lien de cause à effet. Prenez les études, notamment asiatiques, qui montrent une association entre l’usage nocturne du téléphone et l’altération de la santé mentale des adolescents. L’association n’est pas la causalité : comme le dit l’Anses, « l’usage du téléphone peut n’être qu’un indicateur de risque de troubles mentaux et non une cause. » Le seul lien fermement établi est celui, plutôt évident, entre l’utilisation nocturne du téléphone et la réduction du temps de sommeil.

Or justement, prenez un conseil simple, celui qui consiste à garder son téléphone loin de son lit. Les études tendent à montrer des gains sanitaires marqués. Ce n’est pas parce que vous êtes moins exposés aux ondes : garder le téléphone près de son lit, en mode avion, ne change quasiment rien. C’est parce que cela change la routine d’endormissement : moins stimulé et moins distrait, vous vous endormez plus vite et dormez plus longtemps, avec des changements majeurs sur votre santé.

Face à des études individuelles, donc, gardez votre calme et ne sautez pas trop vite aux conclusions. Le fait est que les chercheurs ne découvrent pas les ondes millimétriques avec la 5G. L’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset) a montré que dans le cadre de l’imagerie médicale, les « ondes millimétriques ne pénètrent a priori pas au-delà de 1,12 mm (sur une peau humide), ce qui, pour une personne moyenne, se situe avant les tissus adipeux sous-cutanés de la peau. »

L’Anses confirme : en raison de leurs propriétés physiques, les ondes millimétriques « ne pénètrent pratiquement pas dans l’organisme ». La recherche a montré et confirmé que dans la gamme de fréquences utilisées par les réseaux 5G, l’absorption est très superficielle, entre 0,1 et 2 mm. Bien sûr, de nouvelles études devront être menées pour observer les effets dans les conditions réelles du déploiement des réseaux, notamment chez les personnes fortement exposées (professionnels) ou plus particulièrement vulnérables (enfants).

La 5G <insérer théorie du complot ici/>

En ignorant la méthode scientifique, vous pouvez faire dire n’importe quoi à n’importe quel article. C’est ainsi qu’une étude bidonnée, démentie par deux décennies de recherches intensives et extensives, justifie un mouvement contre la vaccination responsable du retour de la rougeole. Ces sujets sont incroyablement complexes, ont souvent des causes multifactorielles, et sont rarement éteints par une étude seule. Il ne s’agit pas d’abandonner son esprit critique, mais au contraire de le renforcer, en analysant correctement les données de la recherche.

C’est d’autant plus important que la 5G pose de nombreuses questions. Prenons seulement un exemple, celui de la prévision météorologique, qui repose grandement sur l’observation des rayonnements micro-ondes. Entre autres bandes de fréquences, celles de 23,8 GHz et 30 à 35 GHz sont indispensables pour suivre les masses de vapeur d’eau, qui contribuent fortement à la fiabilité des modèles. Or elles seront utilisées par les réseaux 5G, avec de possibles interférences.

Image Verizon.

Plus largement, on pourrait poser la question de la sécurité des réseaux, que la 5G ne résout absolument pas (et donc empire, puisque l’on va connecter encore plus d’objets). Ou encore celle de la fracture numérique, puisque les réseaux 5G seront essentiellement déployés dans des zones denses. C’est moins spectaculaire que la possibilité que la 5G puisse causer une légère augmentation du risque de développer un certain type de cancer bien particulier. Mais c’est infiniment plus important à l’échelle de la société.

Mais alors on fait quoi ?

La conclusion est simple : en l’état de la recherche, il est impossible de dire que les réseaux 5G posent un risque sanitaire majeur. Cela ne veut pas dire qu’il faille relâcher les limites d’exposition : puisque les réseaux actuels ne les approchent pas, et que certaines datent des années 1990, il faut probablement les abaisser pour guider le développement des futures normes. Cela ne veut pas dire qu’il faille arrêter les recherches : il faut décrire très précisément les effets des rayonnements électromagnétiques, aussi faibles soient-ils, pour les prévenir.

Cela veut seulement dire que vous n’avez aucune bonne raison de transformer votre logement en cage de Faraday. Sans verser dans la panique, nous vous conseillons toujours d’adopter quelques mesures de précaution, destinées à limiter votre exposition :

  • limitez au maximum l’usage des téléphones par les jeunes enfants ;
  • évitez d’utiliser votre téléphone lorsque le signal est faible (et donc la puissance d’émission est forte) ;
  • augmentez, dans la mesure du possible, la distance entre votre téléphone et votre corps. Il vaut mieux le ranger dans un sac que dans la poche d’une veste, et dans la poche d’une veste que dans la poche d’un pantalon ;
  • utilisez un kit mains libres lors des appels téléphoniques ;
  • mettez votre téléphone en mode avion la nuit ;
  • n’utilisez pas de produits qui assurent bloquer des fréquences ou réduire l’exposition aux ondes, qui en interférant avec le fonctionnement normal des antennes, ont souvent l’effet inverse.

  1. Ils intéressent d’ailleurs la recherche médicale, car ils peuvent fournir une alternative moins « traumatisante » aux rayons X pour certains types d’imagerie. ↩︎
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#5G
avatar fabien.wanner | 

Selon les premiers tests effectués, le réseau 5G n’est pas néfaste pour la santé. Toutes les informations sur les décès soit disant des oiseaux morts près de certaines antennes ou autres allégations sont que des fakes news.

avatar iPop | 

@fabien.wanner

Bah c’est comme pour les pesticides, plus de 20 ans qu’on dit qu’ils sont néfastes. On utilise un produit artificiel dans un environnement naturel, s’aurait pu déjà mettre la puce à l’oreille.

avatar RolandJDXI | 

Moi j'ai rien à craindre j'ai mon chapeau en Aluminium pour protéger mon cerveau des champs électromagnétiques par contre y'en a qui risquent rien :c'est ceux qui n'ont pas de cerveau.

Je me méfie toujours des boites qui font du pognon sur un bidule et qui jurent leurs grands dieux que ce n'est pas dangereux.

avatar fabien.wanner | 

C’est bien de ce contredire. Ça prouve bien que certains n’ont pas de cerveau. ???

avatar corben | 

On oublie souvent que la pollution, les pesticides, le climat et la connerie des hommes (conflits, guerres) nous déciment bien plus vite que ces fameuses ondes avec lesquelles nous vivons déjà depuis l’ère de la 3g et du wifi

avatar fskynet67 | 

@corben

??

avatar Link1993 | 

@corben

Nope, pas les pesticides sur le marché et validé par les agences sanitaires et utilisé de manière résonné.

Et on baigne dans les ondes depuis plus longtemps encore que la wifi avec la radio.

Mais sinon, oui...En regardant les causes de décès, c'est l'alcool, la cigarette, et ensuite pleins d'autres, mais les ondes n'y figures pas. La pollution est en bas de liste by the way...

avatar Brice21 | 

@Link1993

En premier devant l’alcool et la cigarette il y a le sucre.

avatar Link1993 | 

@Brice21

Oups, j'avais celle du Cancer en tête...

Faut que je regarde.

avatar Dimemas | 

Pas vraiment... déjà que l’antibioresistance risque de provoquer plus de morts dans le monde que le cancer d’ici 2050...

avatar Link1993 | 

@Dimemas

Non. On trouvera d’autres solutions.
Mais ça reste un problème. La résistance aux antibiotiques d’origine sur-médicamenteuse nécessite une accélération de la recherche, augmentant les coûts, et pouvant laisser l’espace d’un instant une maladie sans solutions médicales pour la traiter.

C’est le seul sujet qui m’inquiète vraiment. Mais c’est avec le peu d’infos que j’ai, il est probable que je sois à côté de la plaque.

avatar Dimemas | 

@ link :
mouais... en effet, tu n'as pas toutes les infos.
disons qu'il n'y pas que la surconsommation puisqu'on fait face à une émergence de BHRE (mais quand même comme en roumanie ou les k.pneumoniae sont résistants à 70-80% aux C3G par exemple, y a la grèce aussi, l'Italie) tellement importantes à cause de certaines régions ex : KPC (pour NYC, beijing, israel, etc), VIM pour le maghreb, OXA48 (l'une des pires, dans le bassin indien). Et tout ça est lié au flux de voyageur, les hospitalisations à l'étranger.

si tu crois que les labos dépensent de l'énergie et de l'argent dans un molécule qui sera devenu inutilisable 10 ans après... tu te mets le doigt dans l'oeil mon pauvre...
La seule chose qu'on puisse faire, c'est de raisonner l'utilisation des ATB, et c'est pas prêt d'arriver...

avatar Link1993 | 

@Dimemas

Je viens de regarder rapidement la page wiki sur le sujet. Je me plongerais plus dans le sujet un peu plus tard, mais oui, c'est problématique.
Pour l'instant, je vais faire mon fataliste, mais ouaip, des gens clamseront...(peut-être moi aussi ?) Ça ne sera pas la première épidémie :/

Hum, alors pour le coup, 10ans de recherches, suivie de 10ans d'exploitation avec un médicament à prix élevé, si, les labos le feront ! ?
Et tu peux aussi avoir des labos publiques qui travaillent sur le sujet, avec la R&D payé par l'état, ou alors un financement de cette R&D par l'état pour un labo privé pour inciter à quand même développer un produit. Je ne suis pas inquiet sur ce dernier point.

avatar Link1993 | 

@Dimemas

Ah tiens, un jours apres ton commentaire, Dirty Biology sort une vidéo sur ce sujet !

Je reviens vers toi pour te fournir le lien, si ça t'intéresse :)

https://youtu.be/LIDBmyT3YfA

avatar TrollMan06 | 

@Link1993

Le cancer n’est qu’une résultante...

avatar Link1993 | 

@TrollMan06

Sur ce que j’ai cité plus haut, oui, mais le cancer n’est pas le seul moyen de mourrir !

On pourrait avoir comme première cause une intoxication à un produit que l’on trouve dans la nature par exemple :)

avatar YAZombie | 

@ Brice21, "En premier devant l’alcool et la cigarette il y a le sucre": nope. Fake news absolument pas supportées par le consensus scientifique.
Le premier danger ce sont les excès caloriques, quels que soient les nutriments. Ingérer quotidiennement 3000 kcal alors qu'on a une activité physique ordinaire - donc très très faible - c'est ça le danger premier. Ainsi, en ce qui concerne le diabète de type 2, "Chez les personnes génétiquement prédisposées à la maladie, c’est généralement le surpoids et particulièrement l’accumulation de gras dans les organes de l’abdomen qui entraînent une résistance à l’insuline, le premier pas vers le diabète de type 2." (https://bit.ly/2UZCRDb). Un problème de surpoids, conséquence d'apports caloriques excessifs. De mention du sucre, point.
Là où je pourrais te suivre sur la pointe des pieds, c'est dans l'aspect peut-être compulsif que peut provoquer le goût sucré et qui n'existe pas ou pas dans les mêmes proportions avec le gras. Pour avoir fait un régime kéto pendant 6 mois (pas plus parce que je ne suis pas encore bon pour la camisole), je peux témoigner - et ce ne sera qu'anecdotique - qu'il est pour moi extrêmement difficile d'arriver à mes 2200 kcal quotidiennes quand la répartition des nutriments comprend 70% de lipides…

avatar Bigdidou | 

@YAZombie

‘Ainsi, en ce qui concerne le diabète de type 2, "Chez les personnes génétiquement prédisposées à la maladie, c’est généralement le surpoids et particulièrement l’accumulation de gras dans les organes de l’abdomen qui entraînent une résistance à l’insuline, le premier pas vers le diabète de type 2." (https://bit.ly/2UZCRDb’

Il y a quand même pas mal;de travaux récents qui montrent, contre ce qu’on m’avait appris et ce que je pensais comme toi, le danger spécifique de certains sucres et en particulier du fructose.
Après, je suis pas diabétologue.

avatar YAZombie | 

@ Bigdidou, "Il y a quand même pas mal;de travaux récents qui montrent, contre ce qu’on m’avait appris et ce que je pensais comme toi, le danger spécifique de certains sucres et en particulier du fructose"
Il y a effectivement eu pas mal de choses sur le fructose à un moment (notamment le fructose utiliserait la même voie de métabolisation que l'alcool avec donc des dangers pour le foie)… mais les études et leurs conclusions ont disparu des radars parce qu'elles étaient extrêmement biaisées et mal menées (dosages extrêmes en fructose, régimes non ajustés en calories totales, un groupe recevait plus de graisses qu'un autre, des sottises de première année…).

"Après, je suis pas diabétologue."
Et moi donc!

avatar Bigdidou | 

@YAZombie

« notamment le fructose utiliserait la même voie de métabolisation que l'alcool avec donc des dangers pour le foie »

Ça, en tant que spécialiste de la chose, je te le confirme.
L’épidémie de NASH (Stéatoses hépatiques non alcooliques) et de cirrhoses qui en découlent est clairement associée (mais pas que) aux excès alimentaires de sucres raffinés.

avatar YAZombie | 

@ Bigdidou: très intéressant, et ça m'intéresse beaucoup beaucoup (j'ai un débat récurrent avec un pote sur le sujet ?️). Tu aurais des sources démontrant la causalité?

avatar Bigdidou | 

@YAZombie

Il y a des milliers de publication sur le sujet.
C’est très à la mode depuis une dizaine d’années.
J’ai pas là sous la main une bonne synthèse, mais un petit coup de pubmed devrait te combler ;)

avatar Dimemas | 

Tient tu m’apprends un truc là.
C’est à cause de la voie des pentose-phosphates alors et de la transfo en acide gras ?

avatar Bigdidou | 

@Dimemas

« C’est à cause de la voie des pentose-phosphates alors et de la transfo en acide gras ? »

Entre autre, oui.
Après stockage sur place et stéatose hépatique qui est un état pré cirrhotique. Avec un peu d’alcool, ou un virus C qui traine par là, ou un médicament hépatoxique pris sur le long cours, boum.
Y a même des consultations spécialisées NASH.
C’est devenu la première cause de transplantation hépatique aux État Unis (nous, ça reste l’alcool, faut pas déconner non plus).

avatar Dimemas | 

ahahah !
à qui le dis-tu ! je suis dans l'ouest en plus !

avatar fredsoo | 

@Brice21

Le sucre est surtout lié a la sédentarité dans sa dangerosité.
Les 2 forment un cocktail explosif.
Si tu brûles un max de calories de par une activité physique, c’est déjà moins problématique.
Edit, j’avais pas lu les autres avis sur le sujet ?

avatar iPop | 

@Link1993
Nope, pas les pesticides sur le marché et validé par les agences sanitaires et utilisé de manière résonné.

Bah voyons, les mêmes qui sont interdit et écoulés aux Antilles ? aujourd’hui on relève des anomalies vraiment pas possible car le pays est minuscule et gens baignent toujours là dedans.
Et on affirment mordicus que tout va bien.

Conclusion, toutes actions a des conséquences....même si on ne les connaît pas toutes.

avatar Link1993 | 

@iPop

Alors en effet, j'ai entendu parlé de ca. Et c'est plus problématique. Mais cette histoire de pesticide qu'on entends en France fait que l'on ne parle pas de ce problème aux Antilles.

En revanche, d'après mes souvenirs (je ne peux pas vérifier tout de suite), ce n'est pas un pesticide interdit, mais un pesticide spécifique à la région, et qui suite à des études récentes, indique que ça pose problème.
Il va donc falloir attendre la période de reconduite de ce pesticide pour que l'UE l'interdise, ou alors réglemente les doses.
Ça peut aussi être un problème d'utilisation du produit, qui se fait sans suivre les recommandations. Dans ce cas, c'est encore une autre histoire.

avatar iPop | 

@Link1993

En fait comme les agriculteurs n’ont pas de droit de décision, on leur a refilé un produit qui, lui est bien interdit en France, des restes sans doute.
Encore une histoire de pognon. La conséquence a été de déclarer toute la production à jeter, je te laisse imaginer l’état dans lequel se sont retrouvés les cultivateurs.

avatar Link1993 | 

@iPop

Refilé, j'en doutes, c'est aux agriculteurs de l'acheter. Et ils sont librent d'acheter ce qu'ils veulent.

J'irai regarder ça plus en détail plus tard, car ça m'intéressait vraiment pour le coup, et je suis passé au dessus.

avatar iPop | 

@Link1993

Non c’est pas comme en France. Je le sais car j’ai un cousin qui gère des plantations et qui m’a tout expliqué en long et en large, c’est d’une tristesse.
Même si en France c’est un peu pareil car les agriculteurs ne sont pas des scientifiques, ils ne sont pas censé connaitre la composition des produits.
Même encore aujourd’hui aux états Unis, en France , des villages entier d’enfant naissant difformes, et cela pendant des années et aucune mesures n’est prises.

On aurait pu au moins interdire la diffusion ou l’utilisation de ces produits à ciel ouvert.

avatar Link1993 | 

@iPop

Heu... si tu fais références aux enfants sans bras, les experts étudient toujours le sujet, sans en connaître la raison... C'est plutôt mal partie...
Si tu te base sur envoyé spécial, c'est loupé comme source. Ils sont partis d'une conclusion (non validé encore), et ont cherché des faits. C'est une méthode dangereuse, et menant à très forte probabilité vers de mauvaises pratiques.
D'ailleurs, l'émission s'est (encore...) fait tapé dessus par la communauté scientifique... (après s'en être déjà pris pleins la gueule suites à leurs multiples émissions sur les pesticides... Mais ça ne leur a pas suffit)

D'ailleurs, si ces produits étaient si nocifs, cela voudrait dire que les premiers utilisateurs (les agriculteurs) seraient les premiers à en mourrir. Hors il se trouve que les agriculteurs ont la mortalité la plus faible en tout cas par cancer, de la population française.

Mais si un produit est repéré et avéré comme nocif, il sera interdit... (sauf pour le bio, ils ont droit à des dérogations, parce que.... parce que !)

avatar RolandJDXI | 

Erreur Monsieur !

Les graines trafiquées et stériles (merci MONSANTO) ne résistent à rien sans apport de ses pesticides.
Vu qu'il n'y a plus que cela sur le marché (les producteurs de graines non modifiées sont trainés devant les tribunaux) les agriculteurs sont quasi obligés de passer par les pesticides.

Et impossible de poursuivre en justice LE responsable qui a fait voter des lois internationales lui garantissant une immunité totale

avatar Link1993 | 

@RolandJDXI

On parle d'Europe la non ? Au dernière nouvelles, sauf en Espagnes, les OGMs sont interdits... Faut pas confondre avec l'hybridation. Cette dernière ne rends ni stérile, ni moins résistante sans pesticide. Elle ne fait que réduire les rendements au cours des années. On peut donc les réutiliser les années suivantes sans problèmes ! (C’est ce que font les agriculteurs dans les pays en développement)

Sinon, la stérilisation des graines n’est pas de Monsanto. La technologie fut en revanche bien achetée dans les années 90 par eux, en réponses aux critiques que faisait les anti OGMs de l’époque car ces derniers avaient peur de transmettre des plantes modifiées dans la nature. Cette techno a elle aussi reçu une critique (parce que bon, on a pas de bons arguments, donc on trouvera toujours un prétexte pour critiquer...), et Monsanto s’est donc juré de ne pas mettre de le marché des semences utilisant la techno du Terminator.

Bon, sinon, si un pesticide existe, c’est pour plusieurs raisons. Elle peut-être d’aspect rendement qui va empêcher que des maladies se propagent de plante en plante et ainsi évitant les pertes (en gros, moins de gâchis pendant la production), elle peut servir aussi à réduire à néant de maladies qui vont être transmises à l’homme sans que ça ne pose problèmes à la plante, soit tu as l’option productiviste (ou meilleur rendement aussi) ou on fait en sorte à ce que seul la plante voulu pousse pour que les mauvaises herbes ne prennent pas trop de ressources dans le sol.

Il y a donc un besoin. Une culture sans pesticide, c’est donc entre autre des risques de maladies transmises à l’homme accrue et un besoin de surface plus important nécessaire pour nourrir la même population.
Sans pesticides, c’est la famine, et je ne plaisante pas...

https://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_Famine_en_Irlande

Et ne vient pas me parler de bio. Ils utilisent eux aussi des pesticides et des graines modifiées, et elles aussi sont produites par Monsanto...
D’ailleurs, des plantes non modifiées, ça n’existent plus depuis des millénaires. L’homme a commencé à faire une sélection des plantes dès les origines de l’agriculture (croissant fertile si ca rappelle des souvenirs...)

avatar newiphone76 | 

@Link1993

"Nope, pas les pesticides sur le marché et validé par les agences sanitaires et utilisé de manière résonné."

Même validés par les agences sanitaires, parfois...
Exemples : Monsanto, produits de Servier...

avatar jean_claude_duss | 

@NEWIPHONE76

C’est quoi le problème avec Monsanto ?

avatar newiphone76 | 

@jean_claude_duss

Voir ci-dessous ?

avatar Link1993 | 

@NEWIPHONE76

Heu.... lequel ? Le glyphosate ? Manque de bol, les agences internationales se basent sur la littérature scientifiques, qu'elles vérifient, et qui indique qu'il n'y a aucun problème pour l'utilisation que l'on en fait, suivant les pratiques indiquées par le fabricant.

Indiquer que les agences sont payé pour laisser passer le produit est une affirmation forte, indiquant qu'elles sont toutes en train de parler entre elles. Cela mérite donc preuve pour appuyer ses affirmations ! :)

avatar newiphone76 | 

@Link1993

Oui je parle du glyphosate. Bayer, à l’heure qu’il est, doit se mordre les doigts d’avoir racheté Monsanto. Les pertes risquent d’être abyssales.
Nous verrons le jugement pour en tirer toutes les conclusions.

« Indiquer que les agences sont payé pour laisser passer le produit est une affirmation forte, indiquant qu'elles sont toutes en train de parler entre elles. Cela mérite donc preuve pour appuyer ses affirmations ! :) »

Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit ?
Je dis simplement que PARFOIS on se rend compte par la suite des effets de certains médicaments et autres : levothyrox, prothèses mammaires, etc...
Je n’ai pas dit que les agences sont payées pour laisser passer des mises sur le marché ou autres théories fumo-complotistes que cela soit bien clair entre nous ??

avatar jazz678 | 

@NEWIPHONE76

« Je dis simplement que PARFOIS on se rend compte par la suite des effets de certains médicaments et autres : levothyrox, prothèses mammaires, etc... »

C’est tout à fait vrai
Généralement pour 2 raisons :

- parce que certains effets rares (mais parfois graves) n’apparaissent que quand le médicament est utilisé à large voire très large échelle. Donc après sa commercialisation
- parce que certains médicaments sont détournés de leurs indications et usages premiers réglementaires. Les étapes de développement n’ont donc pas permis d’identifier ces effets dans ces usages détournés

avatar Link1993 | 

@NEWIPHONE76

Alors la, je n'y pense même pas !

Pendant que les européens tergiversent sur un produit qui est dans le domaine publique sur lequel Monsanto ne se faisait plus d'argent depuis 15ans, ils profitent des connaissances de Monsanto pour vendre d'autres produits comme des pesticides (les pesticides bio... et oui...) et surtout, des OGMs. C'est un investissement à très très long terme. Car en Asie, ils en ont rien à faire des préoccupations des petits européens faisant de l'appel à la nature. Ce qui les intéresse, c'est de nourrir leur populations, de manière la plus saine, productive, et écologique possible. Les OGMs rentrent dans ce cadre, et Monsanto leur en vends. Et puis ça sera au tour de l'Afrique aussi ! (Bon, c'est derniers sont plus dans un partenariat pour produire des OGMs libre de droit avec Monsanto)
Et quand en Europe on en aura finit avec ces histoires bidons de naturel, Bayer sera content aussi d'avoir acheté Monsanto ! :)

Ah, et sur la petite pique du payement des agences, c'était une petite anticipation. Elle n'est jamais indiquée explicitement, mais elle traîne souvent dans un coin de la tête :)

Jazz a ensuite plutôt bien répondu au reste ^^

avatar newiphone76 | 

@Link1993

On ne partage pas les mêmes idées sur les OGM m’enfin ce n’est pas bien grave. Un plaisir de discuter avec vous.

avatar Link1993 | 

@NEWIPHONE76

Ah, mais ça, je ne suis pas surpris non plus :)

On peut avoir des questions sur l'éthique des OGMs. Même si je ne la suis pas trop.
En revanche, d'un point de vu sanitaire et écologique, il n'y a aucune critique à donner, sauf à parler technique (spécificité lié à une modification elle même).

Je recommande ce très bon documentaire sur le sujet.
Ça réponds à peu près à toutes l s critiques faites sur les OGM :)

https://vimeo.com/218202172

avatar jean_claude_duss | 

@NEWIPHONE76

Si tu partages des idées hésites pas à les donner.
On est la pour discuter :-)

avatar corben | 

@Link1993

Peut être sur les marchés européens ou américains sur les produits locaux

Mais quand t’as des carottes qui viennent de Chine et qui sont transformées en France dans des plats préparés, dieu sait ce qu’ils utilisent dedans

Ma femme bosse en qualité agroalimentaire, quand elle voit ce qu’il y a comme ingrédients chez ses clients et leurs provenances et vu le nombre d’alertes qui sont lancées tous les jours sans qu’on en parle jamais dans les médias c’est juste hallucinant

avatar Link1993 | 

@corben

Si c'est transformé en Europe, le produit doit passer des tests pour vérifier la qualité du produit. Si ça dépasse les seuils donnés, ça ne peut pas être mis sur le marché. Et si une fois sur le marché ça ne passe pas non plus le test, c’est retrait !

Ça n'empêche pas que la qualité nutritionnelle puisse être mauvais. Gage au client ensuite de faire attention à ce qu'il mange pour éviter l'a mal bouffe. (Évitez d'acheter du nutella par exemple ! ^^)

Et en nombre d'alertes, y'en a pas tant que ça, pour la France en tout cas. Un site existe indiquant le retrait des produits mis en vente.

Conclusion : on a jamais eu une alimentation d'aussi bonne qualité et surtout sûr ! On l'a oublié, mais y'a même pas 10 ans, on mourrait encore de sa nourriture car la présence de bactéries était présente par manque de produits phytosanitaires !

avatar Bigdidou | 

@Link1993

« on mourrait encore de sa nourriture car la présence de bactéries était présente par manque de produits phytosanitaires ! »

J’ai du mal à;saisir le lien entre les intoxications alimentaires d’origine bactériennes et l’usage du phytosanitaire.
Je me demande si tu ne t’emballes pas un peu ;)

avatar Link1993 | 

@Bigdidou

C'est très probable... j'ai pas arrêté de courir aujourd'hui (et c'est toujours le cas ? )
Et voir des commentaires aussi affirmatif m'énerve. Je sais que c'est pas bien, et que ce n'est pas la meilleure méthode pour faire douter les gens...
J'avoue donc être en faute ! :p

Par contre, bactéries, oui, je pense à l'E. Coli (celle qui fait mal) en l'occurrence :)
Mais faut pas hésiter à me l'indiquer si il y a du faux dans ce que je dis ! Si en plus t'as des documents, je suis preneur ! ??

avatar PierreBondurant | 
avatar toto_tutute | 

De la wifi pas du wifi.

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