Depuis le milieu des années 1990, Parrot s’est fait connaître pour des produits Bluetooth. À l’origine, ce constructeur français se concentrait surtout sur la voiture, avec des kit mains-libres, mais il se diversifie ces dernières années. L’entreprise commercialise désormais des drones, des capteurs pour plantes et aussi un casque Bluetooth, le Zik.
Deux ans après la sortie d’un premier modèle handicapé par son poids, son encombrement ou encore sa faible autonomie (lire : Test du casque Bluetooth Parrot Zik), Parrot a sorti une nouvelle version. Le Zik 2.0 conserve les avantages de son prédécesseur, mais corrige, du moins sur le papier, tous ses défauts : plus léger et moins encombrant, son autonomie est bien meilleure et il est censé avoir progressé sur la qualité sonore ou l’isolation active.
De quoi justifier les 350 € demandés ? C’est ce que nous allons déterminer avec ce test !
Un design largement amélioré
Comme le premier modèle, le Zik 2.0 a été conçu en partenariat avec Philippe Starck. Le célèbre designer français explique d’ailleurs sur le site du constructeur sa démarche en ces quelques mots :
- et +. Moins et plus.
La partie positive de la production humaine tend toujours vers le minimum ; la nature aussi. Moins il y a de matière, plus il y a d’humain.
Faire moins pour avoir plus.
C’est le Zik 2.0
Plus fin, plus rond, plus sensible.
Il se rapproche de nous jusqu’à être nous, notre son et rien d’autre.
De fait, si ce nouveau modèle partage de nombreux éléments distinctifs avec le premier Zik, il diffère sur la majorité des points. Chaque écouteur est ainsi nettement plus fin et les contrôles ont été organisés différemment. Le Zik 1.0 était un petit peu grossier sur certains aspects, en particulier au niveau des connexions USB et minijack. Sur ce point, la nouvelle génération est bien mieux conçue et on a plus le sentiment d’en avoir pour son argent. Tout ce qui est livré avec le casque est également d’excellente qualité, en particulier les câbles qui n’appellent aucune critique particulière.
Parrot a réduit la taille de son casque, mais le plus important est peut-être son effort côté poids. Le premier modèle pesait 325 g sur la balance ce qui, pour un casque nomade, est élevé. Cela se ressentait et le confort du Zik 1.0 n’était pas optimal, surtout à la longue. Avec ses 270 g, le deuxième modèle fait nettement mieux et cela se sent : à notre grande surprise, nous avons trouvé ce casque très confortable.
À notre surprise, car ce n’était pas évident d’emblée. Le design imaginé par Philippe Starck est assez simple et il ne paraît pas forcément très confortable, sans compter que les oreillettes et l’arceau sont rembourrés avec une matière assez ferme. Pourtant, nous n’avons pas eu à nous en plaindre à l’usage et nous avons pu l’utiliser pendant une ou deux heures d’affilée. Comparé au QC15 de Bose de l’auteur, le casque de Parrot serre beaucoup plus et il n’est pas aussi confortable, mais son confort est dans l’ensemble satisfaisant.
Point important toutefois, le Zik 2.0 s’adapte mal aux plus grosses têtes. Même en tirant au maximum les deux écouteurs, le casque ne conviendra pas à tout le monde et à la rédaction, au moins une personne l’a trouvé encore trop petit. On aurait aimé quelques crans de plus pour qu’il s’adapte vraiment à toutes les têtes et malheureusement, il est difficile de savoir si le confort sera au rendez-vous sans un test préalable.
Dans l’ensemble, le design de ce casque est une réussite. Chacun jugera de l’intérêt des versions colorées parfois très vives, mais le modèle noir que nous avons testé est sobre et très convaincant. Il est aussi très robuste et nous n’avons jamais eu peur de casser un élément pendant son utilisation : l’ensemble respire la solidité et il n’y a, a priori, pas à craindre sur la longévité du produit.
Ergonomie : d’excellentes idées pas toujours concrétisées
Parrot ne manque pas de s’en vanter sur son site : le Zik 2.0 est, selon le constructeur, « le casque audio le plus avancé au monde ». Pour se permettre d’avancer une telle affirmation, il doit avoir quelques arguments à avancer et force est de constater que c’est le cas. Nous n’avons jamais testé un appareil avec autant de fonctions et si le premier modèle était déjà bien doté sur ce plan, son successeur fait encore plus fort.
Sur le plan ergonomique, Parrot a tout d’abord fait le choix plutôt bien vu de réduire au maximum le nombre de boutons. Quand certains concurrents en placent une demi-douzaine, ce modèle n’a… qu’un seul et unique bouton physique. Et il n’a en plus qu’une seule fonction : allumer et éteindre le Zik 2.0.
L’appareil dispose d’une puce NFC, mais elle ne sera pas utile si vous avez un iPhone et il faudra ainsi effectuer la connexion manuellement la première fois. Mais les fois suivantes, tout se fait automatiquement : le casque s’allume et se connecte à la source Bluetooth associée. Si on le souhaite, on peut même lancer la lecture automatiquement, si bien que son utilisation est simplifiée au maximum. Allumez-le, et le temps de poser le casque sur les oreilles, si tout va bien, vous aurez votre musique.
Puisqu’il faut des contrôles, le Zik 2.0 les a tous rassemblés derrière un « panneau tactile intelligent ». L’écouteur droit n’a aucun signe distinctif, mais il est en fait capable de reconnaître la pression d’un doigt. Pour mettre en pause et lancer la lecture, ou encore pour répondre à un appel, un simple tap effectué n’importe où sur la surface suffit. Mais on peut aussi effectuer quatre gestes : un glissement vers le haut augmente le volume et vers le bas le diminue ; un glissement vers l’avant passe à la piste suivante, vers l’arrière à la précédente.
L’idée n’est pas mauvaise et la réalisation est assez bonne… dans l’ensemble. En effet, le tap simple pour mettre en pause ou lancer la lecture fonctionne parfaitement, mais les gestes ne sont pas toujours simples à effectuer, surtout si on est en déplacement. Parfois, le glissement n’est pas reconnu et on met la musique en pause. Et même quand le geste est bien identifié par le Zik 2.0, il ne permet pas une grande précision. C’est surtout un problème pour le volume, que l’on a tendance à baisser ou augmenter un peu trop vite.
Ce panneau tactile n’est pas parfait, mais ne soyons pas trop dur avec le constructeur. L’idée reste bonne et on salue la simplification des contrôles : dans l’ensemble, on prend vite la main et le Zik 2.0 est peut-être le casque Bluetooth le plus agréable que nous avons utilisé. Ne pas avoir à viser un petit bouton est un confort bienvenu, mais on aurait simplement aimé encore plus de précision dans la détection. Quoi qu’il en soit, c’est un point fort et une idée nouvelle que l’on peut saluer.
Au rayon des idées nouvelles, cette deuxième génération conserve le principe que l’on n’aura pas peur de qualifier de génial de la pause automatique. Sur le rembourrage des écouteurs du côté droit, deux petits capteurs détectent si le casque est sur vos oreilles. Quand ce n’est plus le cas, la lecture est automatiquement mise en pause, jusqu’au moment où c’est à nouveau le cas, et le casque relance alors automatiquement la lecture.
Concrètement, cette fonction évite de lancer la lecture ou de mettre en pause manuellement. Vous posez le casque sur les oreilles, vous avez la musique ; vous le retirez, la musique s’arrête d’elle-même. C’est une excellente idée que l’on aimerait retrouver partout… même si elle n’est pas parfaite avec le Zik 2.0. Le casque est censé détecter que vous le positionnez autour du cou, mais dans certains cas la lecture était coupée puis relancée quand l’écouteur est entré en contact avec la peau du cou. Ce qui n’enlève rien à la pertinence de la fonction, qui apporte malgré tout un vrai avantage à l’usage.
Sur le plan ergonomique, le gros point noir à notre avis est la position de l’unique bouton physique. Par rapport au Zik 1.0, ce bouton est bien mieux intégré sur le plan esthétique, c’est indéniable, mais nous n’avons pas cessé de l’actionner par erreur en mettant le casque sur notre tête. La faute à deux facteurs : d’une, le bouton n’est pas protégé, il dépasse même légèrement la zone qui l’entoure, ce qui facilite la pression ; de deux, le pouce vient naturellement se placer à cet endroit quand on ajuste le casque sur la tête.
Résultat, on perd à chaque fois quelques secondes, le temps de rallumer l’appareil et d’attendre que la connexion Bluetooth se fasse. C’est pénible et on aurait apprécié, soit une autre position, soit un bouton beaucoup plus difficile à actionner par erreur. Pour ne rien arranger, la LED blanche qui signale que le Zik 2.0 est actif est très difficile à distinguer en plein jour, et il suffit d’être au soleil pour être dans l’incapacité de déterminer si le casque est allumé ou éteint.
Quand vous connecterez le Zik 2.0 à votre smartphone pour la première fois, vous verrez un message pour vous inciter à télécharger l’application Parrot Zik 2.0 disponible aussi bien sur iOS que sur Android. On peut utiliser le produit sans installer l’application, mais vous perdrez alors la majorité de ses options et fonctions. En effet, puisqu’il n’y a aucun réglage proposé sur le casque lui-même, tout se fait via l’application, que ce soit pour régler l’isolation active ou la qualité sonore.
Pour utiliser l’application, Parrot impose malheureusement de créer un compte. Une étape indispensable justifiée par certaines fonctions en ligne, mais qui devrait rester optionnelle pour la majorité des réglages liés au casque. Pourquoi faudrait-il un compte uniquement pour configurer son casque ?
L’application est aussi le seul moyen pour obtenir l’état de l’autonomie restante. Vous aurez l’information dès son premier écran, ce qui est bien, mais ce n’est pas suffisant. On aimerait un indicateur sur le casque, qu’importe s’il est visuel ou auditif, ou bien encore un indicateur visible en permanence sur le smartphone (certains casques, comme celui de Beats que l’on testait dernièrement, affichent leur autonomie à côté de celle de l’iPhone, ce qui est très pratique).
En l’état, on risque de tomber en panne à tout moment, sans le savoir. Enfin si, on le saura quand le casque s’éteint sans prévenir, ce qui est extrêmement frustrant. Grâce à l’application, on peut aussi accéder à tous les réglages du casque et ainsi activer ou désactiver le capteur de présence, l’arrêt automatique de l’appareil ou bien encore d’autres paramètres liés à la qualité sonore. On reviendra sur ces aspects-là dans la prochaine partie toutefois.
Avant cela, encore une critique à faire sur le plan ergonomique : en connexion Bluetooth, on a bien tous les contrôles grâce au panneau tactile, mais le Zik 2.0 peut fonctionner en mode filaire. Parrot fournit bien le câble ad-hoc pour cela, mais il n’a aucun contrôle et ceux du panneau ne fonctionnent pas non plus (sauf pour le volume, qui est indépendant de celui la source).
En clair, en mode filaire, on ne peut pas contrôler la lecture et c’est bien dommage. Par ailleurs, pour un casque qui se veut aussi avancé, on ne comprend pas que le passage du Bluetooth au filaire et vice-versa soit aussi compliqué. Là où Beats désactive simplement la connexion sans-fil quand on connecte le câble, il faut soit déconnecter le Bluetooth sur l’appareil pour passer en mode filaire, soit redémarrer le casque, soit activer le mode voyage dans l’application. Mais dans ce dernier cas, on perd tous les contrôles tactiles, on y reviendra.
À l’usage : isolation, qualité sonore et autonomie
Venons-en au vif du sujet : que vaut le Zik 2.0 de Parrot à l’usage ? Là encore, le constructeur ne manque pas d’arguments et met en avant « un son exceptionnel » sans le moindre compromis grâce à son « traitement audio-numérique 32 bits » et d’autres astuces sur lesquelles on s’attardera plus tard.
Le son produit par le Zik 2.0 est très bon, on peut le reconnaître d’emblée. Il est limité par le Bluetooth qui implique que l’on écoute nécessairement de la musique compressée (codec AAC obligatoire), mais le résultat n’est pas mauvais pour autant. En désactivant tous ses effets et en ne gardant que l’isolation active, on a un bon rendu qui n’a pas la prétention de faire aussi bien qu’un casque filaire haut de gamme, mais qui offre une qualité satisfaisante dans la majorité des cas.
Dans le détail, ce casque fermé offre une belle scène sonore, des basses bien présentes sans être envahissantes et peut-être des aigus un petit peu moins bons. On évite malgré tout le sentiment d’avoir un son trop étouffé et on évite surtout le côté fatiguant de certains casques. Ce Zik 2.0 est un passe-partout et sans défaut majeur qui conviendra à tous ceux qui cherchent avant tout le confort d’un modèle sans fil.
Point fort mis en avant par Parrot, le Zik 2.0 est un casque amplifié que l’on peut régler précisément. De fait, l’application mobile sert aussi à choisir une ambiance sonore, avec deux éléments différents. On peut jouer sur la scène sonore en l’accentuant de façon artificielle à l’aide d’un effet « Concert Hall ». Comme son nom l’indique, on peut simuler une salle de concert immense, ou bien au contraire réduire le son comme dans une petite pièce calme. Vous avez plusieurs choix, avec également une stéréo plus ample ou plus resserrée.
À l’écoute, ces effets nous ont semblé parfaitement artificiels et nous les avons désactivés sitôt essayés, pour ne plus jamais y toucher. À vous de voir ce que vous préférez naturellement, mais heureusement que l’on peut désactiver totalement ces effets, car il faut alors oublier l’idée même de restitution réaliste, sans même parler de qualité Hi-Fi.
Ce n’est pas mieux, à notre avis, pour l’égaliseur que l’on peut paramétrer finement, ou que l’on peut choisir parmi une collection de « presets » créés par des musiciens. Parrot propose en fait trois niveaux, du plus simple au plus complexe :
- un égaliseur simplifié, avec six tendances différentes (pop, vocal, cristal, club, punchy et deep) et un point que l’on déplace selon ses goûts ;
- des presets qui sont des réglages d’égaliseur préparés par des artistes : selon vos goûts, vous pouvez activer le preset de Conchita Wurst, adapté nous dit-on aux chanteuses à voix (Céline Dion ou Barbara par exemple) ou bien celui d’un DJ, ou encore d’un rappeur ;
- les utilisateurs les plus exigeants peuvent aussi créer leur propre preset, avec un égaliseur cinq bandes.
On peut voir, par la place occupée par ces réglages, que c’est un élément important du Zik 2.0, mais là encore, nous l’avons trouvé très artificiel. La différence est très sensible entre chaque réglage, mais le rendu est souvent très artificiel, ou alors ne convient qu’à un type de musique. Notons toutefois que Parrot y a pensé et proposé un mode automatisé où, en fonction du genre d’un morceau, un réglage différent est utilisé. N’étant pas du tout amateur de cette personnalisation, nous n’avons pas testé cette fonction.
Casque nomade, le Zik 2.0 doit isoler au mieux son utilisateur et sur ce point, Parrot a fait ce qu’il fallait avec un casque fermé doublé d’une isolation active. Reprenant la technologie inventée par Bose, le casque enregistre en permanence les bruits autour du casque pour envoyer un bruit inversé et ainsi les annuler. Cette idée a fait ses preuves et ce casque l’exploite bien, avec une isolation quasiment aussi bonne que celle des modèles de Bose.
Comparé à un QC15 de Bose, le Zik 2.0 est efficace dans la rue et il permet effectivement d’entendre correctement musique ou podcast sans trop monter le volume. Dans un cas, comme dans l’autre, l’isolation ne couvre pas totalement tous les bruits et on entend toujours les voitures passer, ce qui est heureux sur le plan de la sécurité. Le modèle de Bose est légèrement plus efficace que celui de Parrot à ce jeu, mais les deux sont vraiment très proches, un bon point pour le casque testé ici.
Ajoutons que l’isolation passive du Zik est bien meilleure que celle de son concurrent, mais en revanche Bose se rattrape sur le bruit de fond de l’isolation active. Quasiment absent sur le QC15, il est en revanche nettement présent sur le casque de Parrot. Il suffit d’écouter de la musique pour ne plus l’entendre toutefois, mais le constructeur américain conserve indéniablement l’avantage sur cette technologie.
Le Français en propose plus avec quatre réglages différents pour l’isolation active, dont deux qui permettent au contraire d’entendre ce qui se dit (en théorie, c’est pratique pour discuter avec quelqu’un sans retirer le casque par exemple). À vous de voir si c’est une fonction utile, en revanche on n’a entendu aucune différence entre les différents niveaux d’isolation active. Nous l’avons réglé au maximum et laissé ainsi, c’est le mode le plus convaincant à notre avis.
Venons-en à un sujet qui fâche : l’autonomie. Parrot indique partout que son Zik 2.0 tient 18 heures, mais il est important de voir les conditions de test, et de déchanter. Pour obtenir une si longue durée, il faut utiliser le mode « avion » : passer en filaire, désactiver les effets qui modifient la musique, mais conserver l’isolation active. Ajoutez le Bluetooth et les effets et vous n’aurez plus alors qu’une autonomie qui peut aller « jusqu’à 6 heures » et retirer les effets audio permet de gagner une heure.
La batterie utilisée par Parrot est toute petite (830 mAh) et c’est probablement ce qui explique cette performance médiocre. Le casque reste assez gros et on attendait vraiment une meilleure autonomie, au moins 8 heures réelles. À la place, on a tenu plutôt 5 à 6 heures en moyenne, avec l’isolation active en permanence, toujours en Bluetooth, mais sans les effets audio.
Ce n’est pas terrible pour un casque vendu aussi cher et ce n’est pas le fait que la batterie soit interchangeable et donc que l’on puisse en acheter plusieurs, qui nous a convaincu. C’est déjà contraignant d’avoir à charger un appareil en plus de son smartphone (et bientôt sa montre), mais s’il faut en plus gérer deux batteries différentes… On aurait vraiment préféré une batterie impossible à changer, mais avec une autonomie doublée. En revanche, très bon point à nouveau sur la conception : la batterie est accessible en enlevant le panneau côté gauche et les aimants le maintiennent vraiment bien, on ne peut pas l’enlever ou le faire tomber par erreur.
Cette autonomie moyenne devient franchement gênante quand on pense que le seul indicateur d’autonomie est l’application mobile. En un mois de test, nous nous sommes fait avoir deux fois : en partant le matin, le casque était en fait quasiment vide et il s’est arrêté immédiatement. Il lui manque vraiment une alerte, qu’elle soit visuelle ou auditive. Peut-être que Parrot pourra créer un module pour Apple Watch qui améliorerait ce point, mais en attendant, c’est pénible.
Pour conclure
Le Zik 2.0 est un casque intéressant, qui innove vraiment et apporte quelques idées excellentes. On a déjà cité la pause automatique quand on le retire de ses oreilles, mais on pourrait aussi évoquer la gestion des appels avec, si on le souhaite, la synthèse vocale qui vous informe de l’identité de la personne qui appelle. Cela fonctionne parfaitement et c’est très pratique pour éviter de sortir le téléphone : là encore, on aimerait bien retrouver cette fonction ailleurs !
Parrot a su conserver le design du premier modèle, mais a considérablement amélioré cette nouvelle génération et c’est appréciable. Dans l’ensemble, c’est un casque peut-être un petit peu lourd, mais confortable, bien pensé et très solide. L’ergonomie n’est pas toujours parfaite, le panneau tactile ne fonctionne pas toujours aussi bien qu’on l’aimerait et la nécessité de tout faire par une application et surtout de s’inscrire pour configurer son casque est vraiment exagérée.
Malgré tout, le Zik 2.0 est un très bon casque nomade, mais il fait payer cher ses idées et fonctions originales. À 350 € environ, on attendait une meilleure autonomie et une ergonomie encore plus irréprochable. À titre de comparaison, le Sennheiser MM 550-X s’achète pour 250 €, tandis que le MDR-ZX750BNB.CE7 (sic) de Sony est vendu moins de 150 €. Ces deux modèles ont les mêmes caractéristiques de base (Bluetooth, antibruit actif) et une meilleure autonomie, à un prix réduit.