Test du Dolby Atmos sur l’Apple TV 4K

Anthony Nelzin-Santos |

Avec tvOS 12, l’Apple TV 4K gagne la prise en charge de Dolby Atmos, la toute dernière évolution des systèmes de reproduction sonore développés par Dolby. Non seulement le catalogue de l’iTunes Store est à l’avenant, mais les anciens achats peuvent être mis à jour (sous conditions) vers les versions Atmos.

Bref, il fallait que nous testions cette nouveauté… sauf que nous n’avons pas le matériel. Nous nous sommes donc rendus à la boutique Son-Vidéo.com de Lyon, qui nous a prêté son espace Focal l’espace d’un après-midi, avec une installation Dolby Atmos complète. Testons donc le Dolby Atmos sur l’Apple TV 4K avec tvOS 12.

C’est quoi le Dolby Atmos ?

Pour comprendre le Dolby Atmos, il faut remonter aux années 1970. Après une décennie de développement, les systèmes de réduction de bruit de fond conçus par Dolby ont trouvé place dans les studios d’enregistrement (Dolby A/SR) et les lecteurs de cassettes (Dolby B/C/S). La société californienne s’intéresse au marché du cinéma — après tout, Ray Dolby a fait ses premières armes chez Ampex, où le magnétoscope a été inventé.

Non content d’avoir réduit le bruit de fond des bandes magnétiques, Dolby veut maintenant élargir le spectre sonore. Le système Dolby Stereo encode quatre canaux sur deux pistes analogiques : les voies gauche et droite traditionnelles et une voie centrale autour de l’écran, et une voie surround derrière le spectateur. Un petit décodeur est nécessaire à la restitution du signal — la « redevance Dolby » est née.

Dolby, cinquante ans d’innovation… soutenue par un solide modèle économique. Image Dolby.

Au début des années 1980, Dolby Stereo est suivi par Dolby Surround et Dolby Pro Logic, adaptés à l’usage domestique. Au début des années 1990, Dolby Digital Stereo ajoute une deuxième voie surround et surtout un canal réservé aux basses, pour former le fameux 5.1. Au début des années 2010 enfin, Dolby Surround 7.1 ajoute deux voies supplémentaires sur les côtés, et permet de localiser plus précisément les sons d’ambiance.

Vous l’aurez compris : de proche en proche, il s’agit d’envelopper le spectateur dans une bulle sonore, de lui donner l’impression d’être « dans » le film. Dolby Atmos est la conclusion logique… pour le moment. Jusqu’à 128 pistes contenant des métadonnées de spatialisation peuvent être assignées aux haut-parleurs, sous la forme traditionnelle de voies coordonnées ou sous la forme d’objets indépendants et dynamiques.

Dolby Atmos promet de former une « bulle sonore » autour du spectateur. Image Dolby.

Surtout, l’« image sonore » n’est plus seulement répartie sur le plan horizontal, mais projetée dans un espace tridimensionnel. Ce système demande donc de jouer avec la hauteur. Un cinéma pourra tapisser son plafond de haut-parleurs, mais à la maison, les installations Atmos utilisent généralement des enceintes pointant vers le haut, qui diffusent les effets par l’intermédiaire des réflexions sur le plafond.

Un système surround peut former la base d’un système Atmos, l’essentiel de l’information sonore restant concentrée sur cinq ou sept voies. Achetez un ampli compatible, ajoutez une paire d’enceintes pointées vers le haut, et votre bon vieux 5.1 devient ainsi un système Atmos 5.1.2. L’implémentation « classique » demande un système 7.1.2, mais les systèmes domestiques peuvent gérer jusqu’à 35 canaux en 24.1.101.

À gauche, une installation 5.1.4 — 5 haut-parleurs (droit/gauche, centrale, surround droit/gauche), un caisson de basses, deux paires de haut-parleurs Atmos au/vers le plafond. Lorsque les haut-parleurs pointent vers le plafond, ils doivent être placés de manière à ce que l’onde sonore rebondisse et retombe au-dessus du canapé. À droite, une installation 24.1.10 — 24 haut-parleurs autour des spectateurs, un caisson de basses, 10 haut-parleurs au plafond. C’est l’installation rêvée pour un cinéma à domicile, mais l’expérience ne sera pas aussi impressionnante qu’au cinéma, où le mix Atmos est plus précis. Image Dolby.

Tester le Dolby Atmos

Puisque nous n’avons pas de cinéma à domicile, nous avons testé Dolby Atmos dans l’espace Focal de la boutique Son-Vidéo.com de Lyon. Nous avons évidemment dû nous munir de fichiers dotés d’une piste Atmos, réaliser les bons réglages sur le téléviseur et sur l’amplificateur, mais aussi… changer de câble HDMI ! L’Apple TV a immédiatement disqualifié notre câble no name, arguant qu’il ne permettait pas « de maintenir une connexion stable »2.

L’installation de test mise à disposition par Son-Vidéo.com.

Qu’à cela ne tienne : les choses sont rentrées dans l’ordre après avoir trouvé un câble « ultra-haute vitesse ». Un câble qu’il vaut mieux brancher directement sur l’amplificateur, qui se chargera de renvoyer le signal vidéo vers le téléviseur. La plupart des téléviseurs « compatibles Atmos » privilégient leurs propres haut-parleurs, voire leur barre de son intégrée, et refusent de traiter un signal externe.

Puisque nous parlons de téléviseur et d’amplificateur, voici le matériel que nous avons utilisé :

  • Apple TV 4K (199 €)
  • téléviseur LG OLED55E8 (2 490 €)
    • 55" OLED 4K UHD
    • HDMI CEC, ARC
    • HEVC 4K à 120 i/s, VP9 4K à 60 i/s
    • HDR-10, HDR HLG, Dolby Vision, Advanced HDR
    • AC-3, AC-4, Dolby Atmos, DTS, DTS Express, DTS HD
    • télécommande LG Magic Remote
    • webOS avec LG ThinQ AI
  • ampli Marantz NR-1609 (749 €)
    • entrées : 8x HDMI, 3x composites, 2x composantes, 1x numérique optique, 1x numérique coaxiale, 3x RCA stéréo, 1x phono MM
    • sorties : 1x HDMI (ARC et HDCP 2.2), 1x composite, 2x pre-out RCA, 2x LFE pour caisson
    • Dolby Atmos, Dolby True HD, Dolby ProLogic IIz, DTS:X, DTS Neural :X, DTS HD Master Audio
    • AirPlay 2, Amazon Alexa, Heos, DLNA
    • Spotify Connect, Deezer, Tidal
  • enceintes colonne Focal Aria 926 (1 990 € la paire)
    • deux haut-parleurs de graves de 16,5 cm
    • un haut-parleur de médiums de 16,5 cm
    • un tweeter de 2,5 cm à cône inversé
    • membranes « Flax » en fibre de verre et lin
    • utilisées pour les voies avant gauche et droite
  • enceintes Focal Sib Evo (249 € la paire)
    • un haut-parleur de médiums en Polyflex de 13 cm
    • un tweeter en tissu de 1,9 cm
    • utilisées pour la centrale, les voies surround, et les voies Atmos ;
  • caisson de basse Focal Cub Evo (399 €)
    • un haut-parleur de graves en Polyflex de 21 cm

Soyons clairs : il s’agit d’une installation ad hoc, dans une salle qui n’est pas dédiée aux démonstrations audiovisuelles, mais assez représentative d’un système qui aurait grandi au fil des années. Un « pack » Focal Sib Evo Dolby Atmos 5.1.2 (1 070 €) ou 7.1.2 (1 290 €), comprenant les nouvelles enceintes Sib Evo Atmos avec un haut-parleur pointant vers le haut, aurait été plus représentatif d’une première installation home cinema.

Nous avions prévu d’utiliser un MacBook Pro 15 pouces comme serveur de fichiers pour l’Apple TV, et d’utiliser Infuse ou VLC pour contrôler finement la lecture. Las, « Apple ne permet pas aux applications comme Infuse d’utiliser Atmos pour des contenus locaux », explique Firecore. L’Apple TV assure pourtant envoyer une piste son Atmos, et les enceintes dédiées envoient bien du son vers le plafond.

Le mystère se cache dans l’amplificateur : lorsqu’il reçoit le flux multicanal décompressé envoyé par Infuse, il utilise la technologie DTS Virtual:X pour simuler une dimension verticale. On passe du Dolby au DTS, on simule des enceintes, on blanchit les cheveux du pauvre rédacteur de MacGeneration. Cela fait illusion… mais ce n’est pas le sujet qui nous intéresse aujourd’hui.

Pour véritablement profiter du Dolby Atmos, il faut absolument utiliser des fichiers issus de l’iTunes Store, ou utiliser un service partenaire qui diffuse avec HLS. Cela tombe bien : Bright, sur Netflix, est moins un film qu’une démonstration des possibilités de Dolby Vision et Dolby Atmos. Pour comparaison, nous avons tout de même joué des fichiers de démonstration fournis par Dolby et des extraits de films récents en connexion directe sur l’amplificateur.

Un intérêt encore limité

Et force est de constater que les différences entre une piste surround et une piste Atmos sont plutôt subtiles. D’abord parce que les bandes-son des films récents reposent énormément sur les basses. Or les basses sont difficiles à localiser — même parfaitement réglé, le woofer remplit aisément la pièce, et il faut vraiment tendre l’oreille pour étudier le placement des autres fréquences.

Surtout parce que les voies Atmos sont utilisées avec une pudeur que l’on ne connaissait pas à Hollywood. Elles peuvent rester silencieuses pendant de longues minutes, y compris lors de scènes qui pourraient bénéficier d’un placement des « objets soniques » dans l’espace. Les compositeurs et les ingénieurs vont devoir apprendre à manipuler le logiciel de Dolby, redistribuer le son sur le plan vertical, et faire la part entre l’ambiance immersive et l’ambiance incommodante.

L’amplificateur Marantz NR-1609, compatible Dolby Atmos, mais aussi AirPlay 2 et Amazon Alexa.

Les fichiers de démonstration procurent, c’est tout leur intérêt, les sensations les plus extrêmes. Dans l’environnement virtuel d’une sphère sonore, ainsi que les scènes en forêt ou sous la pluie, les ondes sonores renvoyées par le plafond permettent de placer les objets beaucoup plus précisément dans l’espace. (Et accessoirement… de vérifier la bonne géométrie de l’installation.)

Pour autant, il est difficile de parler de bulle enveloppant le spectateur, la scène étant clairement plus large que haute. La pluie ne tombe pas du plafond, mais d’une dizaine de centimètres au-dessus de la tête. Dans les films, où les effets sont beaucoup moins poussés, la bulle est encore plus compressée. On pourra suivre un avion des oreilles comme on le suit des yeux, mais on ne pourra pas croire qu’il vole à des centaines de mètres d’altitude.

La vidéo de présentation de la version grand public de Dolby Atmos, qui montre notamment comment Dolby est passé d’une technologie assignant uniquement des voies (Dolby Surround) à une technologie permettant de placer des objets dans l’espace (Dolby Atmos), le système se chargeant ensuite d’envoyer le bon son au bon haut-parleur dans le bon tempo.

Faut-il être déçu ? Probablement pas. Atmos complète bien la HDR, dans le sens qu’il ajoute un peu de profondeur et un peu de dynamique, sans pour autant transfigurer l’expérience cinématographique. Il n’est jamais plus intéressant que lorsqu’il est utilisé pour saupoudrer des sons d’ambiance, qui semblent venir de loin et rebondir sur tous les murs, comme les sons du quotidien.

S’il faut être déçu, c’est plutôt de l’Apple TV. On peut comprendre qu’Apple se concentre sur le streaming, on comprend moins qu’elle se concentre sur le streaming à l’exclusion de toute autre utilisation. Ce n’est pas comme si les téléviseurs n’intégraient pas leur propre application Netflix, que l’Apple TV s’adressait à un public somme toute restreint, et que ce public n’était pas susceptible de posséder sa propre vidéothèque.

Même si tvOS prenait pleinement en charge Dolby Atmos, nous ne vous aurions pas recommandé de dépenser plusieurs milliers d’euros pour construire un home cinema autour de votre Apple TV 4 K. Mais puisqu’il ne prend en charge Dolby Atmos que d’une manière très limitée, avec un codec destructif et un noyau 5.1 plutôt que 7.1, on ne vous recommandera même pas de mettre à jour votre installation existante.

Bien sûr, nous n’irons pas reprocher à Apple de prendre en charge le Dolby Atmos, même a minima ! Au moins suit-elle l’évolution des technologies audiovisuelles — après quelques années d’indifférence vaguement teintée de désintérêt, c’est déjà ça de pris. Voyez donc cette nouveauté comme un bonus, que vous gagnerez le jour où vous changerez d’ampli et achèterez une paire d’enceintes pointant vers le plafond.

  1. La marque Dolby Atmos est aussi utilisée pour désigner le successeur du système Dolby Headphone, qui n’est pas grand-chose de plus qu’un système de projection binaurale, qui n’est pas inintéressant mais n’a pas grand-chose à voir avec le sujet qui nous intéresse aujourd’hui. ↩︎
  2. Un problème lié à la bande passante demandée par le Dolby Vision, l’un des standards HDR pris en charge par le téléviseur que nous avons utilisé. Le même câble fonctionne sans aucun problème sur un téléviseur seulement compatible avec le standard HDR10, moins exigeant. ↩︎
avatar pagaupa | 

@NicoGeo62

Il te reste les mains à bouffer.

avatar bonnepoire | 

@ NicoGeo62
J'ai un Apple TV 4 dans le bureau qui reçoit du PCM et bitstream sans soucis. Le 24p ne pose aucun soucis. Regarde plutôt du côté de la TV...

avatar Arnaud33 | 

@ded77 : merci pour ta réponse

avatar Arnaud33 | 

@brunnno : j’ai déjà entendu dire ça, il faut absolument des satellites à l’arrière et vers le plafond ?

avatar brunnno | 

@Arnaud33

Pour profiter pleinement du Dolby Atmos oui.
Mais un bon 5.1 récent suffit à la plupart des utilisateurs (à moins d’avoir une salle dédiée) et surtout n’empêche pas de lire des pistes Atmos.

avatar bonnepoire | 

@ Arnaud33
La caractéristique de l'ATMOS c'est la spacialisation par le haut... sinon ça reste reste une piste TrueHD. C'est même le seul défaut du format. Je trouve que le DTS-HD-MA a plus d'impact et plus clair. Les pistes DTS X sont meilleures à mon sens.
Niveau spacialisation la meilleure technologie est l'Aura 3D. Mais niveau équipement, c'est réservé aux salles dédiées haut de gamme.

avatar Samus | 

C'est pas tout le temps du True HD. Parfois, si il n'y a pas assez de place, on trouve du Dolby digital + ... et ça c'est moins cool. Exemple : la VO du bluray 3D de Mad Max fury road, si je me souviens bien

avatar MarcMame | 

@Samus

"Parfois, si il n'y a pas assez de place, on trouve du Dolby digital + ... et ça c'est moins cool."
---------------
À l'aveugle, tu serais bien incapable de faire la différence mais je comprend bien la déception, aussi infondée soit-elle.

avatar bonnepoire | 

@ MarcMame

BIEN SUR QUE NON! Le DD+ est bouchonné comparé à une piste plein débit. Avec quoi tu viens???? T'as une barre de son ou quoi?

avatar MarcMame | 

@bonnepoire

"BIEN SUR QUE NON! Le DD+ est bouchonné comparé à une piste plein débit."
-----------
Encore une fois, une affirmation purement subjective qui n'a de valeur qu'aux oreilles de celui qui l'affirme.
Tu dois être du genre à vérifier le sens des cables, ou à douter de la sonorité de ton cable secteur.

avatar bonnepoire | 

@ MarcMame
Tu dois être du genre à regarder un film sur ton pc.

avatar anonx | 

C’est sûrement formidable tout ça mais qu’est-ce que c’est moche d’un point vu intégration deco bouhh ?

avatar bonnepoire | 

@ anonx
Si l'espace est pensé dès le départ... non. Puis ça dépend de l'équipement.
Je connais des salons immondes sans une seule enceinte.

avatar MacGruber | 

Je préfère de loin DTS HD-Master. plus harmonique, moins compressé, etc.

Le lobby Dolby a encore frappé...

avatar seblen | 

encore mieux : pistes en 5.1 en PCM (par exemple Master and Commander). Je n'ai jamais entendu une meilleur spacialisation et autant de dynamique sur mon système HC (déjà une belle installation).

Le gros problème de l'atmos, c'est tout de même le nombre d'enceintes à installer (pas très WAF). De plus, sans salle dédiée et traitée acoustique, les effets atmos s'entendent à peine comparé à un 5.1 classique...

avatar Mehuneau | 

@seblen

Le gros problème de l’Atmos c’est que les enceintes DOIVENT être au plafond.

Les enceintes qui tirent vers le haut c’est du marketing. Mieux que rien dans certains cas. Pas toujours.

avatar bonnepoire | 

@seblen
Je ne suis pas d'accord. Le PCM est fade et manque de puch. Le DTS-HD-MA est de loin ce qui se fait de mieux.

@ MacGruber
Je suis totalement d'accord. Les pistes DTS-X sont d'ailleurs meilleures. On en voit peu en Europe mais sur le marché américain ils sont moins rares.

avatar MarcMame | 

@bonnepoire

"Je ne suis pas d'accord. Le PCM est fade et manque de puch. Le DTS-HD-MA est de loin ce qui se fait de mieux."
------------
Tant de sottises en si peu de mots...
Demande toi ce qu'était le format de source audio avant qu'il soit encodé en DTS-HD-MA et ce qu'il devient après son décodage...

avatar bonnepoire | 

@ MarcMame
N'importe quoi. Le DTS a bien une signature audio dynamique alors que le PCM est neutre.
Ce que tu racontes conviendrait à dire que les basses sont égales à enceintes différentes...

avatar MarcMame | 

@bonnepoire

"N'importe quoi. Le DTS a bien une signature audio dynamique alors que le PCM est neutre."
----------------
Question : As tu une quelconque notion de la définition même d'un codec "Lossless" ?

avatar bonnepoire | 

Et alors?? Il y a un traitement du son. Ce n'est pas juste du décodage!

Tu peux venir avec tes notions théoriques mais en matière de home cinéma, le traitement de son peut donner une dynamique.

avatar MarcMame | 

@bonnepoire

"Et alors?? Il y a un traitement du son."
--------------
Non, pas à cette étape.

"Ce n'est pas juste du décodage!"
-------------
Si.

avatar bonnepoire | 

Non.
Le DTS-HD-MA est lossless et pourtant, pour le même film tu n'auras pas la même dynamique!
Je te laisse à tes délires.

avatar MarcMame | 

@bonnepoire

"Le DTS-HD-MA est lossless et pourtant, pour le même film tu n'auras pas la même dynamique!"
----------
Le principal c'est que tu en sois bien convaincu.
Du pain béni pour les éditeurs et fabricants.

avatar MarcMame | 

@bonnepoire

"Tu peux venir avec tes notions théoriques mais en matière de home cinéma, le traitement de son peut donner une dynamique."
--------------
Cette affirmation n'a aucun sens. Mais elle fait sûrement son petit effet auprès des gens qui n'y connaissent pas beaucoup plus que toi en la matière.

avatar fte | 

@MarcMame

Je pense que tu l’as perdu à codec.

avatar MarcMame | 

@bonnepoire

"Ce que tu racontes conviendrait à dire que les basses sont égales à enceintes différentes..."
----------------
Ton argumentation revient donc à comparer un codec numérique lossless avec la restitution analogique d'une enceinte ?
Puisque on est dans l'analogie, ce que tu tentes de comparer est équivalent à comparer des carottes avec une voiture.

avatar bonnepoire | 

@ MarcMame
T'es d'une mauvais fois crasse!

avatar seblen | 

J'arrive après la bataille - je ne passe pas mon temps sur le fofo, mais tu racontes n'importe quoi. Le PCM est un fichier sans compression. Il n'a pas à être moins ou plus dynamique qu'un quelconque DTS master HD bidule... Seul compte la dynamique du mixage de la bande audio.

Ca veut juste dire qu'un encodage PCM est obligatoirement plus dynamique, plus vivant, plus ample qu'un fichier compressé issu d'un DTS, quelqu'il soit. Je ne fais pas de théorie, c'est aussi ce que je ressens sur mon instal audio : je n'aime pas rentrer dans l'étalage de matos, mais qu'on soit bien clair, mon instal, c'est 2 fronts Triangle antal EX, une centrale Triangle VOCE EX + 2 Focal Chorus IC-706V à l'arrière, le tout drivé par un Onkyo TX-RZ810 + Teac AI2000 en ampli de puissance pour les fronts et un caisson XTZ 1x12. La platine bluray, c'est une Panasonic BDT500, réputée pour sa qualité de décodage audio.

Mon métier, ce n'est pas l'audio, mais j'ai tout de même "quelques notions" et je sais ce que je ressens à l'écoute. Je réitère donc qu'un même fichier en PCM 5.1 (non compressé par essence) sera toujours meilleur qu'en Dolby (peu importe lequel - toujours compressé) niveau dynamique et plaisir d'écoute. C'est flagrant sur les bluray musicaux qui la plupart du temps sont proposés en versions dolby Master 5.1 et PCM 92Khz 24 bits 5.1. Mais c'est aussi flagrant quand tu écoutes un 5.1 tel que master and commander qui t'arrache les oreilles sur les scènes de bataille naval. Tu en aurais les cheveux qui se dressent sur la tête tellement la dynamique de la piste PCM 5.1 est importante (éprouvante ?) sur ce film.

avatar bonnepoire | 

Ca veut juste dire qu'un encodage PCM est obligatoirement plus dynamique, plus vivant, plus ample qu'un fichier compressé issu d'un DTS, quelqu'il soit.
Je me suis arrêté là. Le DTS-HD-MA est lossless.

Ton message d'origine disait " DTS master HD bidule". Ca en dit long...

L'ALAC et le FLAC sont tous deux lossless. Pourtant, à l'oreille ce n'est pas pareil...

avatar MarcMame | 

@bonnepoire

"Ca veut juste dire qu'un encodage PCM est obligatoirement plus dynamique, plus vivant, plus ample qu'un fichier compressé issu d'un DTS, quelqu'il soit.
Je me suis arrêté là. Le DTS-HD-MA est lossless. "
----------
C'est amusant. Tu reprends ma réponse initiale en inversant PCM et DTS.
Vous avez tous les 2 tort.
PCM et Lossless sont identiques bit pour bit. Si ce n'était pas le cas ils ne pourraient pas s'appeler "Lossless". C'est aussi con que ça.

Quand à entendre une différence, il y a 2 cas de figures :
1/ Soit il n'y en a pas et vos oreilles vous trompent.
2/ Soit il y a bien une différence mais elle n'a rien à voir avec le codec ou le décodage qui serait meilleur ou moins bon selon la machine.
Une différence audible sera obligatoirement due à un quelconque traitement effectué APRÈS le décodage du flux.

avatar bonnepoire | 

La plupart des pistes PCM sont 16bits et le débit du DTS lossless est plus élevé. Les pistes PCM sont très souvent moins fournies que les autres lossless. Le PCM ne permet même pas de lire de metadatas.

avatar MarcMame | 

@bonnepoire

"La plupart des pistes PCM sont 16bits"
---------
Tu fais une confusion entre ce que tu as peut-être trouvé sur tes Blu-Ray ou je ne sais quoi d'autre et les possibilités d'un format donné.
Le PCM peut bien être ce que l'on veut.
De 8bit au 32bit float, voir plus.
De plus, tu serais bien incapable de faire la différence entre du 16 bit et du 24bit mais vu que seuls les chiffres te passionnent et que tu n'y connais rien de ces technologies, il faut bien que tu te rassures d'une manière ou d'une autre.

avatar bonnepoire | 

J’ai n’ai pas dit que le PCM était limite à 16 bits. Tu extrapoles encore une fois de plus!

avatar MarcMame | 

@bonnepoire

"le débit du DTS lossless est plus élevé"
-------
Que ? Son équivalent PCM ?
Si c'est le cas, c'est un très mauvais compresseur de données ! ?
Encore une fois, on sent bien que seuls les chiffres +++++ trouvent grâce à tes oreilles d'or.

avatar MarcMame | 

@bonnepoire

"Les pistes PCM sont très souvent moins fournies que les autres lossless"
----------
Qu'est-ce que ça veut dire ?
Ce serait comme une pizza 4 fromages qui n'en aurait plus que 3 dans sa version PCM ?
Tu es tellement à la ramasse techniquement et tellement sûr de toi dans tes propos. ?

avatar bonnepoire | 

Extrapoles tant que tu veux...

avatar MarcMame | 

@bonnepoire

"Extrapoles tant que tu veux..."
----------
Et toi, continue d'éluder les questions.
Pas facile de parler technique quand on n'y comprend rien, n'est-ce pas ? ?

avatar MarcMame | 

@bonnepoire

"Le PCM ne permet même pas de lire de metadatas."
------------
So what ? C'est un tout autre débat.
Et ne me lance pas sur les metadata, j'ai trop peur de ce que tu pourrais nous en
dire.

avatar fte | 

@bonnepoire

"Pourtant, à l'oreille ce n'est pas pareil..."

Bizarre. À la comparaison bit à bit et à l’oscilloscope, c’est totalement pareil.

À mon avis, ce n’est pas l’oreille, c’est le cerveau le responsable.

À mon avis.

avatar Mehuneau | 

@MacGruber

Vous comparez des pommes et des oranges

avatar Scaterbrain | 

@MacGruber

Oui moi aussi mais pas de dts hd sur l Apple tv il me semble .. en tout cas pas par infuse et je ne crois pas par Plex non plus non...?

avatar XiliX | 

@MacGruber

"Je préfère de loin DTS HD-Master. plus harmonique, moins compressé, etc.

Le lobby Dolby a encore frappé..."

Et le lobby DTS a marché pour toi !

avatar Sokö | 

Pas très discret, ce Dolby Atmos, je trouve.

avatar vinzpic | 

@Sokö

J’ai 4 enceintes au plafond avec les câbles entre les poutres. Ça ne se voit pas du tout :-)

avatar deodorant | 

Vivement Joséphine Ange Gardien, plus belle la vie et motus en Dolby Atmos! ?

avatar jmg600 | 

Pas d’enceinte au plafond ???
Pour le budget de l’installation on peut faire plus immersif

avatar demus | 

Config parfaite: Disque dur connecté à une AirPort Extreme. Apple TV avec Infuse connectée au disque dur. De ce fait, je peux lire toutes mes vidéos sur mon réseau sur tous mes appareils pommés

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