Qu’importe que l’autonomie de l’Apple Watch se compte en heures plutôt qu’en jours. Qu’importe qu’il faille utiliser quatre interfaces différentes pour y envoyer un simple message. Qu’importe même qu’elle annonce un virage potentiellement effrayant de l’informatique « personnelle ». Non, mon problème avec l’Apple Watch est plus bien grave : je ne suis pas un grand amateur de montres carrées.
Seule une de la douzaine de montres de ma collection n’est pas parfaitement ronde, mais elle n’est pas carrée pour autant. Je possède bien une Pebble, mais je ne la vois pas comme une montre — je la vois comme un écran déporté que je porte au poignet les rares fois où je ne peux pas sortir mon iPhone, un outil dont je tolère la présence faute de mieux.
Ce pis-aller ne dit rien de ma passion pour les montres, de ma fascination pour le temps, de mes sensibilités esthétiques… toutes choses pour lesquelles l’Apple Watch a précisément été conçue. Carrée ou pas, il est inconcevable que je n’en possède pas une, ne serait-ce que pour un temps. Reste à savoir si l’impératif journalistique et son attrait technologique réussiront à me faire oublier mon étrange fixation cosmétique.