AT&T : 4 iPhone sur 10 utilisés en entreprise

Anthony Nelzin-Santos |

Ron Spears, patron de la filiale d'AT&T spécialisée dans les solutions entreprises, a levé le voile sur la place prise par l'iPhone dans le monde de l'entreprise aux États-Unis. Selon lui, 40 % des iPhone vendus aux États-Unis seraient utilisés dans le cadre de l'entreprise.

Si ce chiffre inclut très certainement les usages mixtes domicile/travail, les commentaires de Spears sur l'évolution de l'avis du monde de l'entreprise sur l'iPhone est éclairant : « quand l'iPhone est sorti, la plupart des gens disaient […] qu'il n'était pas sécurisé comme les BlackBerry. […] Au final, ce n'est que du logiciel. Rien de plus. À l'arrivée du 3G en 2008, 80 % des problèmes de sécurité avaient été résolus. […] la plupart des DSI vous diront aujourd'hui qu'ils n'ont que des problèmes marginaux ».

Pour Spears, l'iPhone est une solution économique : « si [une entreprise] a du personnel sur le terrain qui n'a besoin que d'une ou deux applications au quotidien, a-t-elle vraiment besoin d'acheter un ordinateur portable à 1.000 ou 1.200 $ ? » Il a ainsi détaillé l'utilisation de l'iPhone chez AT&T, qui a développé des applications pour le reporting mensuel par exemple.

Sur Android, les propos de Spears sont à nuancer, car AT&T ne propose pas de téléphones équipés de ce système depuis longtemps, mais il pense que pour le moment, Android n'est pas tout à fait adapté pour l'entreprise. Android 2.2, dit « Froyo » pourrait commencer à changer les choses avec ses nouvelles fonctions dédiées au monde de l'entreprise (lire : Google I/O : présentation d'Android 2.2).

Via Seeking Alpha

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Apple facilite l'auto-publication sur l'iBookstore

Anthony Nelzin-Santos |

Alors que l'iBookstore vient d'ouvrir ses portes dans les pays qui accueilleront l'iPad aujourd'hui, Apple facilite l'accès à l'auto-publication sur sa boutique de livres électroniques.

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iTunes Connect, l'arrière-boutique des stores d'Apple, possède ainsi une interface où les auteurs indépendants peuvent soumettre leurs œuvres, pour peu qu'elles possèdent un numéro ISBN, et qu'elles soient fournies au format EPUB valide EPUBCheck 1.0.5. Jusqu'ici, les indépendants devaient passer par des structures comme Perseus pour faire leur entrée dans l'iBookstore (lire : L'indépendant Perseus signe avec Apple pour l'iBookstore), ou obtenir une invitation d'un représentant iBookstore.

Apple prévient que la validation ne sera pas immédiate, et il faudra atteindre un certain volume de ventes pour atteindre le seuil de paiement : les auteurs devront donc prendre en compte ce paramètre avant de s'engager seuls sur l'iBookstore.

Via MacRumors

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Wired sur iPad : premiers chiffres de vente

Florian Innocente |

La première version iPad du mensuel Wired s'est vendue à 24 000 exemplaires lors de sa première journée de disponibilité sur l'App Store (3,99 €). Chaque mois, la version papier a une circulation moyenne en kiosque d'environ 82 000 exemplaires, et 672 000 abonnés à travers le monde (chiffres de décembre 2009).

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Le gain pour l'éditeur sur cette première opération est d'environ 84 000$ après les 30% prélevés par Apple (environ 57 000 €). Il reste à transformer l'essai avec les prochains numéros, à proposer peut-être aussi une formule d'abonnement. Ce premier numéro a été vendu au prix de la version papier.

Il contient des éléments multimédias complémentaires (quelques animations, extraits sonores et vidéo) et son éditeur a indiqué son intention de poursuivre dans cette veine. Adobe lui a aussi donné un gros coup de main pour la confection de ce numéro.

Initialement, Wired pour iPad aurait dû être réalisé avec Flash CS5. Adobe a dû changer son fusil d'épaule pour faire face aux nouvelles conditions de licence d'Apple. Hier Adobe expliquait avoir mis au point un ensemble de solutions à partir d'InDesign CS5 en amont, mais sans détailler les autres outils mis en oeuvre pour aboutir à une application native iPhone OS. Adobe compte lever le voile sur cette nouvelle chaîne de fabrication dans le courant de l'été.

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L'iBookstore se remplit de livres français

Anthony Nelzin-Santos |

Juste à temps pour la sortie de l'iPad, les éditeurs français arrivent sur l'iBookstore, et il y a du beau monde : on trouve par exemple Publie.net, Eyrolles, Albin Michel, Numilog, ou encore Hachette.

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La page d'accueil de la boutique est maintenant à jour, affichant les livres payants en même temps que les livres gratuits du projet Gutenberg qui étaient déjà là. Les prix varient du simple au double sans grande uniformité, entre une section « livres à moins de 7 € » pour le moment vide, beaucoup d'ouvrages entre 11,99 € et 17,99 €, et des ouvrages plus spécialisés à 30,99 €.

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Via eBouquin

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Témoignages : l'iPad, un ordinateur de complément ?

La rédaction |

Depuis que l'iPad (Wi-Fi) est arrivé à la rédaction de MacGeneration et d'iGeneration, chacun d'entre nous en a fait un usage bien différent. Pour certains, c'est une machine idéale pour consulter du contenu (essentiellement Internet… quand il n'est pas accaparé par de très jeunes enfants amateurs de quelques "apps" ou d'albums photos…). Pour d'autres, la tablette d'Apple est un peu plus que cela, elle est devenue une sorte de compagnon indispensable à l'ordinateur portable, qu'elle complète voire qu'elle remplace… Témoignages de deux rédacteurs de l'équipe.

L'iPad en milieu professionnel - Nicolas Furno

Depuis qu'il est arrivé en ma possession, l'iPad ne quitte plus mon sac où il a remplacé un MacBook 13" dans le rôle d'appareil utilisé en mobilité. Il accompagne notamment mes journées en entreprise 100 % Windows où il fait office d'assistant à tout faire. Un assistant aussi efficace que discret, tant par la taille que par la consommation : la journée de travail ne vient pas à bout de la batterie. Regarder et répondre rapidement à un mail, faire une recherche sur Wikipédia, vérifier une disponibilité ou au contraire bloquer un rendez-vous dans son calendrier sont autant de tâches parfaites pour l'iPad.

Tracas
Cependant, les habitudes ont la vie dure et intégrer un iPad au travail quotidien en entreprise ne se fera pas sans quelques problèmes, moins d'ordre technique que psychologique. Si l'iPad est compatible Exchange et VPN, les administrateurs sont souvent frileux à l'idée d'ouvrir à un terminal sans Windows un accès au réseau de l'entreprise, quand celle-ci propose un accès Wi-Fi.

Impossible alors de charger ses mails ou son agenda professionnel, ce qui complique les choses au quotidien. L'iPad est en partie responsable d'une gestion fastidieuse en n'acceptant pas les fichiers de calendrier envoyés par Outlook, fichiers pourtant standards et compatibles avec Mac OS X. En attendant une amélioration de ce côté, il faudra dupliquer manuellement les rendez-vous du calendrier.

Bureautique
À condition de disposer d'une connexion Internet, on peut même envisager de rédiger des rapports uniquement avec l'iPad et de les partager ensuite, en PDF ou au format de Word selon les cas. Si le document doit faire la navette entre Pages sur l'iPad et Word sur PC, mieux vaut cependant s'en tenir à une mise en page basique et réserver les effets de style à la version finale, de préférence sur Word.

La version actuelle de Pages est encore perfectible quand il s’agit de lire ou écrire les fichiers Word. Les échanges par mail fonctionnent cependant très bien, dans un sens comme dans l'autre, même si iWork.com ou les transferts par simple connexion USB seraient bienvenus pour simplifier le processus.

L'iPad a d'autres utilités encore. Il est par exemple tout indiqué pour créer des graphiques (OmniGraffle) ou réaliser des présentations. Même si je n'ai pas encore eu l'occasion d'expérimenter en conditions réelles, l'iPad est sans doute le meilleur terminal mobile pour réaliser une présentation.

[ pagebreak ] L’iPad à la fac… et sur MacG ! - Anthony Nelzin

Le MacBook Air n’a quasiment pas bougé de son stand depuis que l’iPad est arrivé : à peine a-t-il servi à quelques conversations Skype, et à monter un pont Wi-Fi… pour connecter l’iPad !

Passé l’effet « wahou », il a été un compagnon sans failles à la fac, à un détail près : dans les (nombreux) bâtiments utilisant un réseau Wi-Fi avec authentification 802.1X, impossible de connecter l’iPad. Un défaut hérité de l’iPhone, et une obligation agaçante de passer par le Mac pour configurer le réseau qui touchera aussi les entreprises. C’est d’ailleurs bien la seule fois, ou presque, qu’il a fallu brancher l’iPad : musiques et films sont achetés sur l’iTunes Store en Wi-Fi.

Les applications tierces font la puissance de l’iPad : Simplenote permet de prendre des notes à la volée, et de les retrouver sur le Mac à la maison. Goodreader, en plus d’ajouter un pseudosystème de fichiers, permet de lire des articles en PDF, même si des fonctions d’annotations seraient bienvenues. Articles permet de sauvegarder des sessions de recherche Wikipedia (je sais…), et Instapaper contient les liens les plus importants. Quant à Voice Memos, il m'a permis d’enregistrer une séance de travail sur un projet de recherche — utile lorsqu’il a fallu retrouver quelle avait été la réponse à telle question.

Les applications intégrées ne sont pas mal non plus : si le calendrier est un peu sommaire, Safari est une pure merveille, et le client Mail est efficace, et presque plus agréable que celui du Mac.

Seul Pages déçoit un peu : si j’ai carrément créé une affiche complexe pour un colloque avec l’iPad, et que quelques notes de lectures sont passées par Pages, aller plus loin est peine perdue : il manque par exemple les notes de bas de page.

Mais comme le logiciel de gestion de bibliographie est sur le Mac, ce n’est peut-être pas un problème majeur. Je remarque quand même qu’iWork.com n’a jamais autant fonctionné que depuis que l’iPad est là, pour faire la navette entre le Mac et l’iPad sans en passer par une synchronisation.

C’est peut-être pour écrire sur MacG que l’iPad s’est révélé le plus utile. NewsRack contient les flux RSS utiles, iCab prenant parfois le relais à la place de Safari. Desktop m’a permis d’écrire quelques articles en « faux » multitâche : une fenêtre de navigateur ouverte sur le côté gauche de l’écran, un éditeur de texte (très) basique sur le côté droit, voilà qui suffit pour quelques brèves.

On peut aussi écrire des papiers un peu plus épais avec l’iPad : j’ai ainsi rédigé une « Une » et un test uniquement avec l’iPad (sans parler de cet article), faisant la navette entre Safari pour diverses infos et Simplenote pour taper le texte.

Le côté monotâche de l’iPad créé une sorte d’« effet tunnel » : on est plus concentré sur ce que l’on écrit, on travaille plus vite — j’appelle l’iPad ma « machine à écrire électronique ». Le clavier de l’iPad, il faut le dire, est inutilisable en mode portrait tant il est petit ; mais en mode paysage, il est très agréable, même si la sensation de taper sur du verre est toujours aussi étrange, quelques semaines après les premiers pas.

Très vite, on apprend à taper aussi rapidement que sur le Mac, et surtout en faisant aussi peu de fautes, même si les allers-retours constants entre le clavier principal et le clavier contenant les symboles sont fatigants. Le pseudo-correcteur orthographique intégré créé parfois des fautes en ne reconnaissant pas des mots, surtout anglais, mais il permet d’en éviter beaucoup — même si un coup d’Antidote sur le Mac est toujours indispensable.

Bon pour le service l’iPad, c’est sûr. Bon pour remplacer le MacBook Air dans le cadre de mon utilisation de bloc-notes connecté, c’est aussi certain. Je pense que l’iPad est un vrai ordinateur personnel (je vous passe l’iPad au lit, l’iPad au petit déjeuner, etc.), mais la station de travail a encore de beaux jours devant elle, et l’iPhone reste infiniment plus connecté et facile à sortir.

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[MAJ] Le responsable de l'interface webOS quitte Palm… pour Google ?

Florian Innocente |

Matias Duarte, le patron de l'interface utilisateur chez Palm a quitté l'entreprise, en voie d'être rachetée par HP. Selon All Things Digital sa destination serait Google où il pourrait travailler sur Android.

Duarte avait le titre de Senior Director of Human Interface and User Experience. Il avait en tant que tel supervisé le développement de l'élégante interface de webOS. C'est aussi lui qui en avait fait la présentation lors de son lancement surprise en janvier 2009. Son départ a été confirmé par Palm mais pas son arrivée chez Google.

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[MAJ] L'information a été confirmée.

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4 bonnes raisons d'acheter le Kit de connexion iPad

Christophe Laporte |

Sur son site, Apple présente le Kit de connexion appareil photo iPad comme un moyen simple et efficace d'importer des vidéos et des photos depuis un appareil numérique. Pourtant, cet accessoire vendu 29 € permet de faire bien plus :

Brancher un clavier USB

Pas la peine de faire l'acquisition d'un clavier Bluetooth pour profiter pleinement d'iWork. En branchant votre bon vieux clavier sur le Kit de connexion, vous pourrez l'utiliser sur votre iPad.

Connecter un casque audio ou un micro

Si vous avez un casque USB, vous pourrez également l'utiliser avec la tablette d'Apple. Cela est également vrai pour les micros. Cela peut être très intéressant notamment pour ceux qui ont l'intention de faire de la VOIP avec l'iPad.

Faire le ménage sur vos cartes SD

Le Kit de connexion appareil photo iPad permet d'importer vos photos sur l'iPad. Ce qu'Apple ne dit pas clairement, c'est qu'il est également possible de faire le ménage sur sa carte ou sur son appareil photo. Pratique lorsque l'on est en déplacement. À noter que l'iPad considère l'iPhone comme étant un APN comme les autres quand vous le connectez par ce biais.

Relier un disque dur à votre iPad

Si vous êtes un bidouilleur dans l'âme, il est possible de faire bien plus avec ce kit. Si vous jailbreakez votre iPad, vous pourrez par exemple monter un disque dur externe.

[via MacLife]

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