YouTube ne se contente pas de s’attaquer aux bloqueurs de publicités dans les navigateurs web, comme c’est le cas depuis près d’un an. Le service de streaming vidéo de Google s’en prend désormais aux apps tierces qui n’affichent pas les publicités, comme le rappelle un message publié hier. Les apps tierces qui ne respectent pas les conditions imposées par YouTube pourraient perdre entièrement leur accès à l’API du service, ce qui voudrait dire qu’elles ne pourraient plus du tout fonctionner.
Les utilisateurs pourront désormais voir un message signalant que le contenu n’est plus accessible depuis l’app concernée. Même si le contenu reste visible, il pourra désormais être ralenti lors du chargement. Qu’il s’agisse du site web de YouTube ou bien des apps tierces, l’objectif reste de toute façon le même : inciter un maximum d’utilisateurs à payer pour YouTube Premium s’ils souhaitent se passer de publicités.
Pour rappel, YouTube Premium est facturé en France 12,99 € par mois, avec une réduction pour les étudiants (7,99 € par mois) et un forfait famille facturé 23,99 € pour cinq personnes. Dans les trois cas, on peut tester le service gratuitement pendant un mois.
Les grandes entreprises technologiques qui diffusent des publicités en Europe ont encore des progrès à faire en matière de transparence sur ces annonces, en dépit de nouvelles règles encadrant cette activité.
Depuis le 11 mars, le Conseil de l'Union européenne a adopté des règles relatives à « La transparence et au ciblage de la publicité à caractère politique, visant à lutter contre la manipulation de l'information et les ingérences étrangères dans les élections ». Le texte a été voté, il est maintenant entré en vigueur mais toutes ses dispositions ne le seront qu'à l'automne 2025.
Alors que se profilent les élections européennes en juin, ces règles imposent aux grands groupes mondiaux désignés comme « Very Large Online Platforms and Search Engines », et qui diffusent des publicités, d'en consigner toutes les informations, sous la forme d'archives librement consultables par tout un chacun. Qu'il s'agisse d'un utilisateur lambda curieux ou d'une équipe de chercheurs.
Le contenu de ces publicités et les opinions qu'elle défendent n'est pas encadré, si ce n'est par les lois propres à chaque pays. Ce que veulent les instances européennes c'est mettre en lumière qui paye pour ces annonces, quels sont les budgets consacrés, qui sont les personnes ciblées, où géographiquement et dans quelles proportions. Et fort de ces données, pouvoir poser la loupe sur les annonces à caractère politique qui sont devenues des véhicules de choix pour des campagnes de désinformation, parfois étrangères.
13 sociétés sont obligées de tenir une base de données des publicités — des dépôts — diffusées sur leurs plateformes en Europe : AliExpress, Amazon, Alphabet, l'App Store d'Apple, Bing, Booking, LinkedIn, Meta, Pinterest, Snapchat, TikTok, Zalando et X.
Chacun s'y est pris d'une manière différente pour archiver ces données, avec des résultats tout aussi disparates et globalement décevants relève Mozilla dans une étude commanditée à Check First.
Il en ressort qu'aucun de ces protagonistes ne propose une archive à la fois complète dans la variété des informations qu'elle recèle et adaptée à des consultations plus ou moins élaborées (moteur de recherche en ligne, filtres, API, etc). Les meilleurs du classement — Apple, LinkedIn, Meta, TikTok — ne le sont que parce que d'autres se sont révélés mauvais dans cet exercice (X est le plus décrié pour la sécheresse de ce qu'il propose, mais aussi Zalando, Bing, Snapchat et Alixepress). On peut tester ces archives depuis cette page.
Les dépôts laissent souvent beaucoup trop d'incertitudes quant à savoir qui se cache derrière une annonce — et le système peut facilement être détourné. Meta divulgue le bénéficiaire et le payeur, tandis que la plupart des plateformes divulguent l'« Annonceur » ou le « Sponsor » sans autre contexte. TikTok, Bing et Google, par exemple, incluent l'emplacement enregistré de la partie qui paie pour l'annonce.
Pour Apple (sa base de données) — qui n'est pas riche en publicités spécifiquement politiques puisque l'App Store opère en vase clos avec des pubs pour des apps qu'il contient — les responsables de l'étude pointent quelques lacunes. Particulièrement l'absence d'informations sur les profils ciblés et le nombre de ces individus, alors qu'il s'agit justement de l'un des principaux objectifs de ces règles. Contrairement à d'autres qui n'offrent aucun moteur de recherche en ligne ou trop pauvre, l'effort d'Apple en la matière est noté.
Peut (beaucoup) mieux faire, pourrait-être la conclusion de cette étude qui n'accorde de satisfecit plein et entier à personne : « Le lot actuel d'outils existe, oui — mais dans certains cas, c'est à peu près tout ce que l'on peut dire à leur sujet », cingle Mozilla.
Rode présente deux nouveaux produits qui exploitent astucieusement les aimants du système MagSafe au dos de tous les iPhone depuis le 12. Leur idée est d’ajouter un support modulaire au dos du smartphone, de quoi positionner des accessoires souvent utilisés pendant le tournage de vidéos (semi-)professionnelles, comme un microphone, une lumière ou alors améliorer la prise en main de l’iPhone. Le Magnetic Mount est commercialisé 90 $ (85 € HT) et permet d’ajouter trois accessoires à partir de sa base aimantée. Quant à la Phone Cage à 120 $ (113 € HT), elle vient entourer l’appareil d’Apple avec un cadre qui compte une trentaine de points de montage.
Les aimants du système MagSafe sont suffisamment puissants pour maintenir l’iPhone et éviter la chute, comme les supports pour voiture l’ont bien prouvé ces dernières années. L’avantage de cette option, c’est que le smartphone peut toujours être aisément retiré et on retrouve un iPhone nu, sans coque attachée en permanence. Le constructeur met en avant une conception en aluminium de qualité et promet que ses propres accessoires pourront facilement être installés, même si ce devrait aussi être le cas pour d’autres produits couramment utilisés dans les tournages.
Ces deux produits sont actuellement en précommande sur le site du fabricant, mais uniquement pour les États-Unis. La sortie y est prévue dès la semaine prochaine, le 24 avril précisément. On ne sait pas ce qu’il en est pour le reste du monde, même si la gamme Rode étant assez facile à trouver par chez nous, on imagine que ces deux accessoires seront commercialisés de ce côté de l’Atlantique.
Amazon applique une solide réduction de 30 % sur l'un des iPad mini, le modèle (mauve) de 64 Go en cellulaire. Il est vendu 599,99 €. C'est 259 € de moins que l'Apple Store et 148 € de moins que le tarif promotionnel habituel d'Amazon. On peut lui ajouter le Pencil 2, actuellement à 126 € au lieu de 149 € grâce à un coupon de réduction.
Cette tablette date de 2021 et sa remplaçante n'arriverait pas avant plusieurs mois, d'autres mises à jour étant plus urgentes.
Quel est le meilleur entre le Galaxy S24 et l'iPhone 15 pour profiter de la 5G dans les meilleures conditions ? Cela dépend des pays, mais la prime va le plus souvent au plus récent des deux, indique une étude d'Ookla. Avec son service Speedtest, la société a testé plusieurs générations de Galaxy S en ajoutant les iPhone 15 et 15 Pro au mix.
L'analyse porte sur 15 pays à travers le monde avec la France dans le lot. D'abord un point technique. Les deux dernières gammes de Samsung (qui a lancé ses S24 en début d'année) et d'Apple ne partent pas chaussées à l'identique. Les iPhone 15 et 15 Pro ont le modem 5G X70 de Qualcomm dévoilé début 2022 tandis que les S24 utilisent son successeur, le X75 sorti en février 2023.
Le X75 consomme moins et promet des performances améliorées à l'avenir, les réseaux actuels ne profitant pas encore de toutes ses possibilités. Reste qu'il donne le plus souvent un avantage mesurable aux Galaxy S24 et qu'il creuse l'écart avec les précédentes générations de Samsung.
En France, plus spécifiquement, le S24 affiche une moyenne en téléchargement de 292 Mbps et 19,8 Mbps en téléversement contre 257 Mbps et 13,6 Mbps respectivement pour les iPhone 15. Le Galaxy S22, le plus ancien pris en compte dans ce classement, affiche respectivement 211 et 14 Mbps. L'écart avec le S24 devient notable. Quant à la latence, elle a été en moyenne de 38 ms sur le S24, 42 ms sur les iPhone et 41 ms sur le S22.
Les résultats, en débits, varient fortement d'un pays à l'autre et ils placent très majoritairement les Galaxy S24 devant les iPhone. Il y a quelques exceptions où les deux sont au coude à coude, comme aux Émirats arabes unis (où les moyennes de débits sont jusqu'à 3 fois supérieures à la France) et au Mexique. Tandis que l'iPhone prend sa revanche au Japon, en Corée du Sud et en Indonésie, essentiellement sur le téléchargement.
D'après les chiffres de l'Arcep sur le quatrième trimestre 2023, il y a 14 millions de cartes 5G actives dans l'Hexagone, soit 17 % du total.
Depuis la disparition de l’app Assistant SNCF l’été dernier, une partie des voyageurs en train ne pouvaient plus ajouter leurs billets dans l’app Cartes d’Apple. C’était notamment le cas pour les utilisateurs de l’app TGV INOUI PRO, dédiée aux déplacements professionnels en train, jusqu’à la dernière mise à jour sortie hier. Comme vous avez été quelques-uns à nous le signaler, cette version ajoute la possibilité d’ajouter les billets dans Cartes.
Même si l’app TGV INOUI PRO est plutôt orientée pour les utilisateurs professionnels, il suffit d’avoir un compte SNCF pour l’utiliser. Contrairement à SNCF Connect, elle ne permet pas de réserver un billet toutefois, elle les référence depuis votre compte et permet d’obtenir les détails sur chaque trajet. Grâce à la prise en charge de Cartes, l’app sera désormais moins utile au quotidien.
Si vous avez envie d’une liseuse, c’est le moment de craquer : Amazon affiche aujourd’hui de solides remises sur ses différentes Kindle. Le modèle standard rétroéclairé avec 16 Go de stockage « Paperwhite » est proposé à 130 € au lieu de 170 € en temps normal. Il est possible d’économiser 10 € sur ce tarif en optant pour la version avec des publicités sur l’écran de veille.
La déclinaison « Signature » avec 32 Go de stockage et la charge sans fil tombe de son côté à 150 €. La Kindle Oasis est également en promo, celle-ci ayant l’avantage de proposer des boutons physiques et un éclairage plus poussé. Le modèle 32 Go passe de 280 € à 210 €, soit 70 € de gagné. Plus abordable, le modèle 8Go revient à 180 € (-28 %).
Terminons en notant quelques solides remises sur la Kindle Scribe, la première liseuse d'Amazon livrée avec un stylet pour annoter et griffonner sur l'écran lancée fin 2022. Le modèle de base avec 16 Go et un stylet basique est affiché à 290 € (-22 %). La déclinaison avec le double de stockage et un stylet premium (avec un bouton et une gomme) tombe de son côté à 330 €.