L'annonce commence à faire grand bruit. Sony a en effet décidé d'arrêter de vendre des CD protégés contre la copie numérique. Manifestement, le géant a tiré les leçons d'une expérience mitigée. Non seulement, le piratage n'a pas vraiment diminué, mais la colère de certains consommateurs, dont les autoradios notamment refusaient de lire les disques, a peut-être fini par faire plier la société. En tout cas, cette décision est à mettre en parallèle avec celle annoncée récemment d'abandonner dans certains cas le format propriétaire Atrac3 au profit du banal MP3.

Ce sont nos lecteurs du Canada qui vont être contents. Ils peuvent gagner un iPod (il y en a plus de deux mille en jeu). Pour cela, rien de plus simple : il faut boire du Pepsi. Depuis le 3 octobre, on peut en effet trouver des codes dans les bouteilles de ce produit très gazeux. Ces codes, il suffit d'aller les saisir sur le site de Pepsi ou de les envoyer par SMS. La chasse au code est ouverte jusqu'au 25 décembre. Après donc l'iTunes Music Store et les codes permettant de télécharger gratuitement des chansons, Pepsi continue de jouer sur l'image des produits d'Apple.

À tous ceux qui auraient souhaité être du côté de la Villette pour voir Sigur Rós interprétant un oratorio inspiré de l'un des chapitres oubliés de l'Edda en compagnie d’un orchestre, nous vous conseillons la lecture de ce compte-rendu publié par indiepoprock.net. Rappelons que l’Islande a investi les hauts lieux culturels de la Capitale jusqu’au 10 octobre.

La nouvelle est a dû arriver au talkie-walkie de Nicolas Godin : Air fait parti des nominés au Shortlist Prize, prix qui récompense les artistes les plus méritants et non les plus vendeurs. Il est impératif pour faire partie de cette liste de ne pas vendre plus de 500 000 disques sur le territoire américain. Le groupe français est en compétition avec Dizzee Rascal, Franz Ferdinand, Ghostface Killah, The Killers, Loretta Lynn, Nellie McKay, The Streets, TV On the Radio et Wilco. Il y a du beau monde dans le jury chargé de statuer avec notamment 3D de Massive Attack, Jim Jarmusch, l’inévitable John Mayer et Robert Smith.

Trop rapidement comparé à Blonde Redhead pour cause de "chanteuse japonaise à la voix enfantine" et donc honteusement ignoré par ici, Deerhoof n'en reste pas moins un groupe à la personnalité bien marquée qui propose à travers déjà six albums une pop nerveuse, rafraîchissante et décalée. Le moment est idéal pour découvrir cette formation de San Francisco dont le nom sera bientôt sur toutes les lèvres puisqu'elle propose aux curieux de télécharger gratuitement l'album live Bibidi Babidi Boo. Douze titres pour faire connaissance avec un groupe très prometteur.

Présentés lors de l'Apple expo du mois dernier, certains produits Etymotic sont désormais distribués en France, par le biais de MacWay. Trois paires d'écouteurs, aux oreillettes conçues par un spécialiste de la prothèse auditive, sont proposées à la vente : les ER6 au look très sobre, les ER6i, qui iront parfaitement avec l'iPod, et qui jouent sur des basses renforcées, et les ER4P, modèle professionnel. Les prix sont, respectivement, de 119,60 €, 143,52 € et 299 €.

Broken Social Scene est un groupe canadien, ou plutôt, un collectif musical à géométrie variable. Formé à l’origine par le duo Kevin Drew et Brendan Canning, la formation s’est progressivement développée au fur et à mesure de l’arrivée de musiciens de tous horizons pour atteindre aujourd’hui une bonne dizaine de personnes. On y croise notamment Leslie Feist, qui vient d’entamer une carrière solo déjà très remarquée, et Emily Haines, la chanteuse des Metric, groupe que l’on aperçoit au début de Clean, le dernier film d’Assayas. You forgot in it people, sorti de l’autre côté de l’atlantique fin 2002, arrivé chez nous en 2003, est leur deuxième album et demeure, en 2004, une réussite totale. Après des mois d’écoutes répétées, on reste bluffé par la facilité avec laquelle le groupe arrive à enfiler les perles pop, par l’insouciance qui leur permet de marier immédiateté mélodique et avant-garde, par le talent nécessaire à donner à cette auberge espagnole toute sa cohérence, par l’humilité qui met tous ces musiciens totalement au service d’une musique jouissive, tour à tour gaie ou mélancolique, risquée et pertinente mais toujours à cent pour cent accessible.
On y trouve au hasard des écoutes des morceaux pop-rock d’une redoutable efficacité ( « Stars and sons » ou « Almost crimes »), des ballades pop-folk éclairées par des voix féminines de toute beauté (« Anthems for a seventeen year-old girl » à faire pleurer une tranche de foie de veau), des instrumentaux lumineux et, surtout, le refus de la redite et de la facilité, l’envie de s’aventurer le plus loin possible sans perdre l’auditeur en route.
L’album est disponible sur Alapage ,sur Amazon.fr et peux être écouter ici.