Spotify s’essaye aux contenus éducatifs au Royaume-Uni. La plateforme de streaming a ajouté une nouvelle catégorie dédiée aux cours vidéo à son app, provenant d’entreprises comme BBC Maestro, PLAYvirtuoso, Skillshare ou Thinkific. La nouveauté est décrite comme un « test », et on peut imaginer que le concept sera déployé dans d’autres pays si l’expérience est un succès.
Les cours sont divisés en 4 catégories : « faire de la musique », « être créatif », « apprendre le commerce » et « mode de vie sain ». Si l’ajout de cours vidéos sur une plateforme de streaming musical peut surprendre, Babar Zafar, vice-président du développement des produits chez Spotify, y voit au contraire un choix logique. « Beaucoup de nos utilisateurs écoutent quotidiennement des podcasts et des livres audio pour leurs besoins d'apprentissage, et nous pensons que cette communauté très engagée sera intéressée par l'accès et l'achat de contenu de qualité de la part des créateurs de cours vidéo », a-t-il déclaré.
Environ un utilisateur Premium sur deux a déjà écouté des podcasts sur le thème de l'éducation ou du développement personnel, affirme l’entreprise. Les cours vidéo peuvent être trouvés sur la page d’accueil de l’app ou sur un site dédié pour ordinateur. Deux leçons par cours sont offertes à l’occasion de ce test, les suivantes étant payantes. Il est possible d’écouter un cours avec son écran éteint pour une expérience 100 % audio, et des PDF supplémentaires pourront être ajoutés.
Cela fait longtemps que Spotify cherche à se diversifier du domaine de la musique, et s’est par exemple lancée sur le secteur des livres audio. Récemment, l’entreprise a ajouté un catalogue de clips vidéo à son service tandis que l’app macOS a gagné un miniplayer.
Les choses avancent petit à petit. Après un sondage l’été dernier pour jauger l’intérêt de ses clients, Orange cherche des bêtas testeurs pour une future application TV disponible sur Apple TV et Android TV. Si vous êtes intéressé, vous pouvez candidater pour l’expérimentation sur le site Le Lab de l’opérateur. Le test débutera le 8 avril et durera deux mois.
Dans le salon, en dehors des Livebox, le service TV d’Orange est accessible uniquement sur les téléviseurs Samsung pour le moment. L’arrivée d’une application sur Android TV va dans le sens d’un futur décodeur basé sur ce système d’exploitation. Le portage sur Apple TV ravira quant à lui tous les clients qui préfèrent utiliser le boitier d’Apple plutôt que celui de l’opérateur.
On ne sait pas encore si l’application Apple TV sera accessible à tous les clients Sosh en fibre ou en ADSL. Actuellement, les versions mobile et web de la TV d’Orange sont disponibles gratuitement pour ceux-ci, mais il faut payer 5 €/mois pour avoir le décodeur. Bouygues Telecom, qui a été le premier à proposer une application Apple TV, ne donne accès à celle-ci qu’à ses clients équipés d’un décodeur. Pour participer à l'expérimentation, il faut en tout cas avoir une offre qui comprend la TV d'Orange. Depuis 2021, Free met aussi à disposition sa propre app tvOS pour regarder la télé, OQEE.
Mise à jour : Comme signalé par SiRiLL75 dans les commentaires, il existe déjà une application Orange TV pour Apple TV… en Espagne. Elle a été lancée l'automne dernier et comprend des fonctions d’enregistrement, de recherche vocale, de contrôle parental et de start-over, entre autres.
Les promotions de printemps d'Amazon continuent, avec de nombreux produits Meross. La société propose beaucoup de prises connectées compatibles Matter et (ou) HomeKit, souvent à un prix très intéressant.
Attention, Meross propose des versions en type E (le plus courant en France, avec une prise de terre sur un plot central) et en type F, avec une prise de terre sur deux contacts latéraux. Si les appareils modernes sont généralement compatibles avec les deux, certains anciens périphériques n'ont pas le nécessaire pour les prises de type F. De même, une partie des produits demande un fil fournissant le neutre, ce qui n'est pas généralisé dans les foyers français. Enfin, nous vous conseillons de vérifier la compatibilité HomeKit/Matter avant l'achat : elle n'est pas systématique, mais bien indiquée sur les fiches produits.
Revolut continue de se diversifier : la néo-banque dispose désormais d’un service d’eSIM qui sera bien pratique pour les voyages à l’étranger. La nouveauté est à aller chercher dans l’onglet « Style de vie » de l’app, où l’on peut trouver des forfaits adaptés aux différents profils de voyageurs.
Un forfait de 3 Go utilisables pendant 30 jours sera par exemple facturé 10 € pour un voyage aux États-Unis. Il faudra sinon compter 14,50 € pour 5 Go, ou 24 € les 10 Go. Les tarifs sont un peu plus onéreux dans certains pays (18 € les 5 Go en Corée du Sud), mais tournent globalement dans les mêmes fourchettes de prix. Une offre de lancement disponible jusqu’au 1er mai permet d’obtenir 100 Mo gratuitement pendant 7 jours. Notons que les clients Revolut Ultra bénéficient de 3 Go de données dans le monde entier chaque mois.
Ceux qui ont planifié un road trip pourront opter pour un forfait régional, qui fonctionnera par exemple dans une quarantaine de pays européens, en Amérique du Nord (Canada/Mexique/USA) ou en région Asie-Pacifique. Le forfait international permet d’utiliser son mobile dans 108 pays, avec un tarif de 32 € pour 5 Go ou de 54 € pour 10 Go. On peut suivre sa consommation de données depuis l’appli Revolut. Les eSIM sont compatibles avec l’iPhone 11 ou plus. Notons que la période de validité de la carte commence à partir de la date d’achat. Rien n’est précisé sur la FAQ, et on peut imaginer que le réseau est simplement 4G.
L’option n’inclut pas d’appels ni de SMS, ce qui pourra en déranger certain. Ce n’est pas forcément un problème si vous utilisez majoritairement WhatsApp ou FaceTime pour communiquer sur place. Les tarifs sont corrects, mais seront peut-être plus abordables ailleurs : nous avons l’habitude de passer par UPeSIM, qui est par exemple moins cher dans le cadre d’un voyage à Taïwan. Il sera donc intéressant de comparer les prix avant de passer commande, d’autant plus que la concurrence fournit parfois les appels et SMS. Pensez également à vérifier ce que propose votre opérateur, le roaming étant généralement offert en zone Euro. En France, la moyenne mensuelle de consommation en 4G est d’environ 16 Go.
Ce n'est visiblement pas la grande forme pour Apple TV+. Le journaliste spécialisé et ancien directeur éditorial du Hollywood Reporter Matthew Belloni a abordé le sujet dans son infolettre pour Puck, affirmant sarcastiquement que « personne ne regarde Apple TV+ ». « C’est toujours l'histoire la plus drôle et la moins médiatisée d'Hollywood », poursuit-il.
L’analyste se base sur les données de Nielsen, un cabinet qui créé des statistiques en examinant la consommation de contenu d’un sous-ensemble de foyers équipés d’un boîtier spécifique. Apple TV+ y affiche un pourcentage de 0,29 %, ce qui le classe bien en dessous de Paramount+ (1,1 %) ou de Pluto TV (0,8 %). « [Apple TV+] est au coude à coude avec Discovery+ (0,24 %), un service qui a été largement englobé par Max et qui n'est pas du tout mis en avant », précise Matthew Belloni. Apple TV+ a pourtant eu droit à de gros ajouts à son catalogue en début d’année. On a notamment vu arriver le blockbuster Killer of the Flower Moon ou encore la série à gros budget Masters of the Air.
Cupertino serait bien loin de rentrer dans ses frais : elle dépenserait chaque année un milliard de dollars pour les films et 6,5 milliards de dollars pour les séries selon The Telegram. Les séries sont très chères à produire : un épisode de The Morning Show coûterait 15 millions de dollars, là où la première saison de Foundation aurait demandé 45 millions. Le dernier Scorcese a rapporté 137 millions de dollars pour un budget de 200 millions de dollars, et a brillé par son absence de récompenses lors des Oscars 2024.
Bien qu’Apple n’ait pas communiqué officiellement sur son nombre d’abonnés depuis 2019, d’autres sources affirment que les chiffres sont loins d'être brillants. Apple aurait environ deux millions d’abonnés au Royaume-Uni, un score à mettre en parallèle des 16,3 millions de clients Netflix. Le service a du mal à se faire connaître auprès du grand public. Une enquête de Matthew Belloni menée en 2023 montrait que 20 % des interrogés ayant vu Ted Lasso n’avaient aucune idée de quel service se trouvait derrière le programme.
La semaine d’Apple commence comme la dernière s’était terminée : très mal. Après le procès du département de la Justice des États-Unis pour pratiques anticoncurrentielles, au tour de la Commission européenne de montrer les crocs. Moins de trois semaines après l’entrée en vigueur du Digital Markets Act, l’institution ouvre une enquête sur d’éventuelles infractions de la part d’Apple.
La Commission soupçonne l’entreprise d’enfreindre une règle liée à la liberté de communication sur l'App Store. Google est également concerné par cette enquête. « La Commission craint que les mesures d'Alphabet et d'Apple ne soient pas pleinement conformes car elles imposent diverses restrictions et limitations. Celles-ci restreignent, entre autres, la capacité des développeurs à communiquer librement, à promouvoir des offres et à conclure directement des contrats, notamment en imposant divers frais », indique Bruxelles dans un communiqué de presse.
C'est l'article 5.4 du DMA, qui prévoit que le contrôleur d’accès permette aux développeurs de communiquer et de promouvoir leurs offres gratuitement auprès des utilisateurs grâce à sa plateforme ou via d’autres canaux, qui est au cœur de la question. Cette nouvelle investigation de la Commission européenne porte sur des faits très similaires aux obstacles dénoncés par Spotify et pour lesquels Apple a été condamnée récemment à une amende de 1,8 milliards d'euros. La différence ici est que les reproches ne portent pas uniquement sur le marché de la musique, mais sur l'App Store de manière générale.
Ce n’est pas le seul problème soulevé par la Commission. La procédure concerne également des obligations liées à Safari. Une règle veut que le contrôleur d’accès permette la désinstallation de ses applications sur son système d’exploitation, or Apple a prévenu que la désinstallation de Safari ne serait pas possible avant la fin de l’année.
De plus, la Commission soupçonne que la modification des réglages par défaut d’iOS et que l’écran de sélection du navigateur par défaut ne soient pas conformes. Dans le premier cas, c’est peut-être l’option de remplacement de Safari qui joue à cache-cache depuis iOS 17.4 qui pose problème, dans le second c’est peut-être l'installation pas suffisamment rapide.
Lors de l'audition d'Apple à Bruxelles la semaine dernière, un représentant de Google avait émis l’idée que le téléchargement du navigateur se fasse en un tap depuis l’écran de sélection. C’est ainsi que cela fonctionne sur Android, où chaque application est accompagnée d’une très courte description. Hors de question de reprendre cette approche, avait répondu un représentant d'Apple, estimant qu'une phrase ne suffit pas à décrire un navigateur. iOS présente la fiche App Store de chaque navigateur avant son téléchargement éventuel, ce qui représente un point de friction dont Google se passerait bien.
Par ailleurs, sans ouvrir de procédure formelle, la Commission demande à Apple des informations supplémentaires pour vérifier si ses mesures de téléchargement d’applications depuis le web sont bien en règle. C'est notamment le Core Technology Fee, cette commission de 0,50 € sur chaque installation au-delà du premier million, qui est en jeu ici. Lors de son audition la semaine dernière à Bruxelles, Apple avait défendu ardemment le Core Technology Fee, assurant qu’il était dans les clous.
Apple n’est pas la seule entreprise à être d’ores et déjà épinglée dans le cadre du DMA. Outre Google pour des conditions commerciales sur Android, Meta est suspecté de violation vis-à-vis de son abonnement payant qui permet notamment de supprimer la publicité et Amazon est scruté pour un éventuel favoritisme de ses propres marques sur sa plateforme.
La Commission rendra les conclusions de son enquête d’ici un an. En cas de violation avérée du DMA, les géants du numérique s’exposent à une amende allant jusqu'à 10 % de leur chiffre d'affaires mondial.
Nous avions déjà parlé d'un nouvel accessoire d'Apple destiné aux Apple Store, nom de code Presto : il va permettre d'effectuer la mise à jour d'un iPhone sans même le sortir de sa boîte, pour éviter cette fastidieuse tâche aux clients. En effet, il n'est pas rare de recevoir un iPhone qui a une ou deux versions mineures de retard (et parfois plus), ce qui peut nécessiter du temps et parfois un accès à une connexion fixe avant de pouvoir l'utiliser pleinement.
Ce boîtier compact, donc, était en test dans les Apple Store depuis quelques mois — il est pris en charge depuis iOS 17.2 — et il devrait être généralisé dès le mois d'avril dans les Apple Store américains, selon l'infolettre de Mark Gurman. Le but serait d'équiper les magasins avant l'été pour ensuite probablement le proposer aussi dans les autres pays.