Astuces : le Kamasutra du Smart Keyboard Folio pour iPad Pro

Florian Innocente |

Officiellement, la nouvelle version du clavier des iPad Pro 2018 n’offre que deux positions. En cherchant un peu on peut arriver à 8, sans contraintes insurmontables dans leur utilisation.

En faire plus que prévu pour le même prix, c'est pas si mal alors que ces accessoires sont vendus à des tarifs élevés (199 € pour le clavier petit format et 219 € pour le grand format).

C'est plus cher que la précédente version (179 € pour celui de l'iPad Pro 10,5") mais le design 2018 permet de protéger aussi l'arrière de tablette lorsque le clavier est refermé, et plus seulement l'écran. C'est au prix d'un poids plus important mais au moins la tablette est bien emballée.

Position de frappe verticale

Il y a d’abord les deux positions officielles et évidentes, celles pour la frappe, où l’iPad fait face à l'utilisateur. La base de la tablette est insérée dans l'une des deux rainures et l'iPad est très bien maintenu grâce aux aimants.

La rainure la plus éloignée du clavier met l’écran bien plus à la verticale, l’autre rainure est pour le coup plus agréable. Sur le clavier de l'iPad Pro 11", l'écran est dans les deux cas sensiblement plus droit, au point que la seconde position paraît à la limite du confortable. L'écran n'est pas loin de faire un angle droit avec le clavier.

iPad Pro 11" au premier plan et 12,9" au second plan

Position de frappe allongée

C'est une position qui peut paraître alambiquée puisqu'on a le clavier physique qui dépasse largement et fait office en quelque sorte de repose-poignet, mais ça fonctionne dans le principe. L'écran est très légèrement incliné vers vous.

Il faudra utiliser le clavier virtuel lors des saisies de texte car le clavier physique est désactivé dans ce cas de figure. Ses touches ne sont en effet opérationnelles que lorsque l'iPad est inséré dans les rainures aimantées du Folio. Avantage, on évite de taper du texte avec ses poignets. J'utilise cette position d'écran parfois pour taper quelque chose mais aussi pour les photos ou tout simplement pour lire des articles. C'est un bon compromis entre la position semi-verticale de l'écran et celle où il est complètement à plat.

Position photos et dessin

Repliez le Smart Keyboard vers l'arrière et l'iPad se retrouve donc à plat. C'est plus propice à la consultation de photos et c'est une position naturelle pour dessiner. Cependant le clavier est en contact avec la table. On peut toujours craindre que selon les surfaces et, à force de frottement, cela abîme les touches. On verra avec du recul. À garder en tête au passage : cet accessoire et son iPad, bourrés d'aimants, collent vite sur des tables dont on ne se rend pas toujours compte qu'elles sont en métal.

Position du chevalet

On en avait parlé précédemment. Ces deux positions pour transformer le clavier en support de dessin sur l'iPad sont ingénieuses. Une fois le Smart Keyboard attaché à la tablette il suffit de les retourner.

On peut utiliser les deux rainures de positionnement de l'écran pour ajuster l'angle et dans les deux cas c'est tout à fait utilisable, sans se casser le poignet. Quant aux aimants ils tiennent bien l'écran. Sauf à appuyer très fort, ça ne bouge pas du tout.

Position de la tente

On peut regarder des films en utilisant les deux positions du début mais on a toujours le clavier devant soi. Le mode "tente", bien connu sur certains portables PC, marche ici aussi. Sauf que le Smart Keyboard n'a pas été conçu pour, il faut tâtonner pour trouver la bonne ouverture. Selon la surface et s'il y a ou non du mouvement, ça tiendra plus ou moins bien.

Position cinéma

Toujours lorsqu'on veut voir un contenu (film, diaporama) avec des interactions limitées avec l'écran, on peut mettre le clavier face contre table et chercher une inclinaison pour l'écran. On n'a pas un choix énorme pour les angles de vue mais on peut en trouver d'autres que les deux imposés par les rainures sur l'autre face.

La matière au dos du clavier a un vague toucher de gomme et cela suffit à faire tenir l'iPad incliné. C'est plus facile avec le 12,9" qu'avec le 11" mais on y arrive aussi. Tant que vous n'êtes pas sur une surface brinqueballante, ça peut le faire !

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Amazon Music Unlimited et des enceintes Echo à pas cher

Mickaël Bazoge |

En prélude au bombardement de promotions du Black Friday (qui va durer toute la semaine prochaine, voire plus), Amazon propose un abonnement de trois mois à son service de streaming Music Unlimited pour 0,99 €. Pas cher pour découvrir un catalogue qui compte plus de 50 millions de titres, sans pub, en illimité, avec la possibilité d’une écoute hors connexion (il y a même une app iOS).

Amazon Music Unlimited fonctionne collé-serré avec Alexa : voyez comme ça tombe bien 😆, Amazon a aussi baissé les prix de ses enceintes Echo ! Le plus petit modèle, le Dot, est ainsi vendu 29,99 €, l’enceinte standard est facturée 59,99 €. Dans les deux cas, c’est du moitié prix (pour le coup/coût, le Dot vaut vraiment la peine d’être essayé).

L’offre Music Unlimited est réservée aux nouveaux abonnés, elle est valable jusqu’au 2 janvier inclus. Au bout de trois mois, l’abonnement repasse à 9,99 € par mois.

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Test d’Ember, une tasse connectée qui maintient votre boisson au chaud

Nicolas Furno |

Ember commercialise une tasse d’apparence très classique. Ce mug en acier recouvert de céramique noire accueille tout liquide jusqu’à 295 ml, mais il coûte 100 €, ce qui n’est absolument pas un prix classique. Il faut dire que malgré les apparences, ce n’est pas du tout une tasse traditionnelle : équipée d’une batterie et d’une résistance, c’est une tasse connectée qui maintient vos boissons à une température fixe pendant une heure. Gadget idiot ou bonne idée ? On vous dit tout.

La tasse sur son socle de recharge.

La tasse est livrée dans une grande boîte, puisqu’elle n’est pas seule. Outre le contenant lui-même, vous recevrez un socle de charge — pardon, un « sous-verre de recharge » — et un (assez gros) adaptateur secteur. Un manuel d’instruction est aussi de la partie ainsi que de nombreux autocollants pour vous prévenir d’emblée de tout ce qu’il ne faut pas faire avec la tasse Ember.

La présence d’électronique dans la base interdit en effet plusieurs usages courants avec les autres mugs. Il n’est pas question de laver le produit au lave-vaisselle, même s’il est étanche IPX7, ce qui veut dire que vous pouvez l’immerger jusqu’à un mètre de profondeur, et pendant trente minutes au maximum. Mieux vaut s’en tenir toutefois à un rinçage à l’évier, et la base de recharge elle-même n’est pas étanche du tout.

La base de recharge, sans la tasse.

Autre point important auquel on ne pense pas forcément : le mug est en métal recouvert de céramique, et il contient une batterie et de l’électronique. Il ne faudra jamais le mettre au micro-ondes, sous peine de détruire probablement la tasse, sans doute l’appareil de réchauffage et potentiellement vous blesser dans l’opération. Ne ratez pas cette étiquette donc, et n’oubliez pas de garder le produit loin de tout micro-ondes. Le manuel ajoute qu’il faut éviter de frotter des éléments métalliques pour ne pas abimer la couche de céramique, ce qui est un petit peu gênant si vous voulez mélanger le liquide avec une cuillère.

Cela étant acquis, vous devrez tout d’abord poser la tasse et lui laisser le temps de charger sa batterie. Sur la base, sous le logo du constructeur, une LED rouge clignote pendant la charge et reste ensuite fixe en vert quand elle est chargée. À ce stade, vous pourrez prendre la tasse pour l’appairer avec un smartphone, et noter au passage son poids élevé.

Sous la tasse, deux connecteurs métalliques pour la charge et un gros bouton de démarrage.

Avec 340 g sur la balance, la tasse Ember est plus lourde que ses congénères. Ce n’est pas forcément gênant, d’autant que tout le poids est en bas, ce qui lui offre une stabilité bien supérieure à la moyenne — le revêtement en silicone sous la tasse aide bien. Ce poids donne même un petit côté luxueux au produit, alors même que les parois en métal sont très fines, tout en évitant de trop chauffer à l’extérieur. La poignée est elle aussi très fine et assez quelconque. Pas mauvaise en soi, mais peut-être pas aussi confortable qu’on pouvait l’attendre d’une tasse vendue à 100 €.

Il est grand temps d’allumer votre tasse. Téléchargez d’abord l’app obligatoire associée, disponible sur l’App Store d’iOS et le Play Store d’Android, puis appuyez pendant quelques secondes sur le gros bouton sous le produit. Quand la LED clignote en bleu, vous pouvez lancer l’app et commencer l’association. Vous pouvez enregistrer plusieurs tasses et pour les distinguer, chaque exemplaire peut être associé à une couleur différente. Cette couleur est visible dès que vous touchez une tasse, c’est bien vu.

Sélection de la couleur associée la tasse.

La communication se fait en Bluetooth 4 et une fois cette première étape réalisée, tout se fait de manière transparente. Pendant mes essais, la tasse s’est toujours connectée rapidement à l’app et je n’ai plus eu besoin de toucher le bouton. Tant mieux, ça ne serait pas très pratique avec du liquide à l’intérieur… Vous pouvez toujours éteindre totalement la tasse en appuyant deux secondes sur le bouton, mais si vous avez la base de recharge sous la main, vous pouvez aussi la laisser en permanence en veille. L’app, et donc le smartphone, étant indispensable à son bon fonctionnement, je trouve que c’est mieux ainsi.

Venons-en à son fonctionnement, justement. Toute cette électronique a un rôle principal : maintenir le liquide à une bonne température, et ce pendant une heure sur la batterie, ou en permanence avec la tasse sur sa base de charge. La tasse n'est pas faite pour chauffer de l'eau froide, elle est faite pour maintenir le liquide chaud. Pour configurer la température, vous devez passer dans l’app, qui détecte automatiquement si du liquide est présent ou pas. Le cas échéant, vous connaîtrez la température actuelle du liquide, et vous pourrez régler celle de maintien.

L’interface principale de l’app : à gauche, quand la tasse est vide ; à droite, avec du liquide, l’app affiche la température actuelle en haut, et l’objectif en bas. Les traits servent de réglette pour modifier la consigne.

La tasse Ember peut maintenir la température du liquide entre 50° et 62°C. Vous pouvez choisir une température entre ces deux extrêmes par palier de 0,5°. En fonction de la consigne, soit la tasse arrêtera de chauffer le temps de laisser la température descendre naturellement, soit au contraire elle chauffera pour atteindre la valeur demandée.

Dans les deux cas, la LED clignote doucement (on retrouve un petit peu l’effet de la LED de veille des anciens Mac) en blanc le temps que le liquide atteigne la bonne température. C’est surtout pratique pour ne pas se brûler bêtement, et c’est suffisamment discret pour ne pas gêner. En théorie, l’app peut envoyer une notification quand l’objectif est atteint, mais je n’ai pas réussi à en obtenir, l’option dans les réglages ne reste pas activée. Un bug qui sera probablement corrigé, mais en attendant, je trouve que la LED suffit largement.

Tant que le liquide n’est pas à la bonne température, la LED clignote doucement.

Quand la température est atteinte, la LED reste allumée en blanc. Et à partir de là, vous pouvez compter sur un thé ou un café précisément à la bonne température pendant plusieurs dizaines de minutes. L’autonomie de la batterie dépend de la consigne : au maximum, vous aurez environ 45 minutes d’autonomie ; au minimum, vous dépasserez les 90 minutes d’après le constructeur. Ces valeurs restent approximatives, puisque l’autonomie réelle dépend aussi de la quantité de liquide dans la tasse et surtout de l’environnement. Si vous l’utilisez dehors en hiver (ce qui est probablement une mauvaise idée), l’autonomie réelle sera sans doute très basse.

J’ai fait un essai avec du thé et une consigne de 55°. Le liquide était à l’origine à plus de 75°, si bien que la tasse n’a pas eu besoin de le maintenir à chaud pendant un moment. Une heure après, la consigne était toujours respectée. En revanche, trente minutes plus tard, la batterie était à plat et la boisson tournait alors autour de 37°. Une fois le mug posé sur son socle, la chauffe a repris et quelques minutes plus tard, j’étais à nouveau à 55°.

La batterie tiendra sans trop de problème pendant une heure, avant de se vider.

À ce sujet, le plus gros défaut est l’absence d’indicateur clair de l’autonomie restante. Il faut ouvrir l’app, toucher la roue crantée en haut à droite de l’écran pour voir le pourcentage de batterie. L’information pourrait être proposée plus rapidement, mais il faut reconnaître que l’autonomie est suffisante dans la majorité des cas. Si vous attendez plus d’une heure avant de boire votre café, vous pourrez bien attendre cinq minutes de plus en laissant le mug en charge.

L’app propose plusieurs préréglages en fonction du type de boisson et permet aussi d’enregistrer ses propres consignes. Un minuteur est aussi présent pour ne pas trop infuser un thé, ce qui implique de faire chauffer de l’eau par ailleurs, la tasse ne pouvant pas monter au-dessus de 62°.

À gauche, les préréglages qui permettent d’activer rapidement une vitesse. À droite, les options avancées de la tasse qui permettent aussi de vérifier si la tasse doit être mise à jour parce que oui, c’est quelque chose que l’on peut faire en 2018.

À l’heure des bilans, je dois reconnaître que cette tasse m’a convaincu. Je pensais que ce serait un gadget absurde, mais garder un thé bien chaud, prêt à boire, pendant une demi-heure voire une heure est très agréable. C’est un cadeau que je pourrais recommander aisément pour la période des fêtes, et je serais à deux doigts d’en acheter un exemplaire pour moi, si ce n’est que je ne parviens pas vraiment à justifier les 100 € demandés.

C’est en grande partie parce que je ne consomme du thé en travaillant que pendant quelques mois par an, et je préfère les expressos aux cafés allongés plus adaptés au mug. La tasse Ember ne me servirait pas suffisamment pour justifier son prix, mais si vous buvez du thé ou du café à longueur de journée, elle pourrait être rentabilisée plus vite. Elle est également « compatible » avec les chocolats chauds et toutes les autres boissons, mais il faudra toujours veiller à la laver délicatement.

Malgré tout, il y a quelques défauts à relever. Déjà, ce n’est pas un mug que vous pouvez ranger au milieu d’autres, il faut traiter la tasse Ember comme un produit électronique et penser à la recharger régulièrement, ce qui peut être pénible au quotidien. Le socle aide bien, il n’est pas nécessaire de placer la tasse dans une position particulière et son rôle de sous-tasse n’est pas usurpé… même si l’absence d’étanchéité est un problème.

Si vous renversez votre thé sur le socle par erreur, vous ne pourrez peut-être plus charger la tasse et elle ne sera plus qu’un mug classique, mais hors de prix. Fort heureusement, Ember vend des socles de recharge séparément sur son site, pour 45 €. Il ne semble pas possible d’en commander en Europe pour le moment, si bien que la seule alternative serait alors de commander une nouvelle tasse. Disons qu’il faudra être attentif à ce point !

On sent bien que les concepteurs de ce produit ont essayé de justifier au maximum la connexion Bluetooth. Mais à dire vrai, l’app n’est pas très utile, à part pour définir une température de maintien. Est-ce que vous allez définir une consigne différente selon qu’il s’agit de thé ou de café ? De mon côté, j’ai choisi une température que je trouvais parfaite (52°) et je l’ai toujours utilisée.

Les plus gros consommateurs de café peuvent aussi enrichir automatiquement la base de données de Santé avec la quantité de caféine ingurgitée, mais je n’en ai pas l’utilité. Et pourtant, l’app m’a obligé à créer un compte et je n’ai pas trouvé de moyen d’y échapper. Par contre, vous n’êtes (fort heureusement) pas obligé de partager votre géolocalisation, ni de vous inscrire à la newsletter, ce que l’interface vous incite à faire. Pour être complet, l’app propose aussi des recettes, mais ce ne sont pas les cinq (oui, 5) propositions qui motivent vraiment à créer un compte.

Quelque part, je me dis que le même produit avec une app qui sert uniquement à modifier son réglage préféré serait meilleur. Mais peut-être que vous apprécierez les fonctions supplémentaires et si surveiller la quantité de caféine absorbée est important pour vous, Ember permet de le faire simplement.

Quoi qu’il en soit, je ne pensais pas apprécier cette tasse autant. À vous de voir si les 100 € demandés sont justifiés pour votre usage, mais c’est indéniablement un cadeau intéressant en cette période de fêtes.

La tasse Ember est vendue sur l’Apple Store en ligne pour 99,95 €, uniquement en noir. Aux États-Unis, elle est aussi proposée en blanc et en cuivre, mais ces modèles ne semblent pas commercialisés en France1. Si vous préférez les thermos, Ember a également conçu un modèle connecté qui fonctionne exactement comme la tasse et qui est vendue sur l’Apple Store pour 169,95 €.


  1. On trouve malgré tout la blanche en import à un prix nettement plus élevé. ↩︎

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Lightroom CC à jour, avec le support des nouveaux iPad Pro, Apple Pencil et iPhone

Mickaël Bazoge |

Adobe a mis à jour Lightroom CC pour iPhone et pour iPad, avec pour chaque version le support des dernières nouveautés d’Apple. Les heureux utilisateurs d’iPad Pro 2018 apprécieront donc la prise en charge de leur tablette, ainsi que du Pencil. La double tape sur le stylo permet de basculer entre l’outil peinture et la gomme.

La version pour iPhone assure de son côté le support des appareils photo des iPhone XS/XS Max et XR. Évidemment, tout cela est du menu fretin alors que beaucoup attendent le « vrai » Photoshop sur iPad ! En version gratuite, Lightroom permet de naviguer dans sa bibliothèque de photos et d’appliquer quelques effets. Pour aller plus loin, il faut en passer par l’abonnement, à partir de 10,49 € par mois (avec 1 To de stockage).

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Une version « XR » du Pixel 3 chez Google ?

Mickaël Bazoge |

Avec ses Pixel 3 et 3 XL, Google n’a pas fait dans la demi-mesure : les deux smartphones haut de gamme sont facturés à des prix élevés. À partir de 859 € pour le modèle de 5,5 pouces, 959 € pour la version de 6,3 pouces à encoche1. Ces tarifs sont plutôt salés, mais le moteur de recherche a peut-être l’intention de s’adresser à un plus grand public avec un nouveau modèle meilleur marché.

Le site russe Rozetked partage en effet une rumeur intrigante : Google aurait dans ses tuyaux un « Pixel 3 Lite » dont le prix serait de 400 ou 500 $. Une sorte de Pixel 3 XR donc, avec des composants un peu moins premium : écran LCD de 5,56 pouces en 1080p (contre de l’OLED sur les Pixel standards), un Snapdragon 670 moins puissant que le 845, et 4 Go de RAM, à l’identique de ses grands frères.

Plus étonnant, les photos diffusées par le site indique la présence d’un port jack, qui pointe aux abonnés absents sur les 3 et 3 XL. Mais surtout, Google aurait l’intelligence de conserver le capteur photo de 8 mégapixels à l’avant et de 12 mégapixels à l’arrière, celui-là même à l’origine de clichés miraculeux (lire : Le mode nuit des Pixel est aussi impressionnant que promis).

Cette fuite est plutôt bien étayée, avec force photos de bonne qualité de l’appareil et des captures écran pour les caractéristiques. Reste à savoir si et quand Google dévoilera ce nouveau smartphone, qui renouerait avec la gamme Nexus : des appareils performants et pas chers.


  1. du 22 au 27 novembre, Google proposera un rabais de 125 € sur l’achat d’un smartphone. ↩︎

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L'iPad Pro plie et casse facilement

Mickaël Bazoge |

Grand format et taille de guêpe : c’est le cocktail idéal si on veut casser de l’iPad Pro ! On avait déjà pu constater que l’iPad Pro se pliait plutôt facilement. Le youtubeur Jerry, qui a pris l’habitude de torturer ses nouveaux jouets, y est allé franco dans sa dernière vidéo. Le Pencil ne résiste guère longtemps à la torsion et aux coups de cutter, de couteau et de pince. Il y a même un liquide qui gicle du stylo à un moment 🤢.

Jerry s’est aussi chargé de faire mal à la tablette en elle-même. Là aussi, il faut un estomac bien accroché pour encaisser les mutilations multiples qu’il fait subir au pauvre iPad. Le revêtement ne résiste pas longtemps au grattage d’un cutter… Notre ami bourrin a tout de même une âme d’artiste : il grave une tête de Spider-Man au dos de l’appareil. Pitié, ne faites pas ça à la maison.

Plus embêtant pour Apple, le saphir synthétique qui protège l’appareil photo au dos se raye aussi bien que du verre : sur l’échelle de Mohs qui mesure la dureté des matériaux, une pointe de 6 entame le saphir alors qu’il devrait tenir jusqu’à 8. Plus réjouissant, une trace de brûlure réalisée par la flamme d’un briquet sur l’écran disparait après quelques balayages du doigt.

Par contre, il suffit de pas grand chose pour péter la tablette en deux : la structure interne du châssis n’a manifestement pas été conçue pour encaisser le choc (le bruit de l’iPad qui craque est absolument atroce). Ce qui n’est pas une nouveauté en soi : l’iPad Pro 12,9 pouces de 2015 pliait lui aussi assez facilement.

Les points de faiblesse du nouveau modèle semblent se trouver au niveau du micro et de la bande magnétique du Pencil. Résultat des courses : il faut prendre soin de la tablette, notamment si on la transporte dans un sac à dos. Un étui ne sera pas de trop (ni AppleCare+…).

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Astuce AirPlay 2 : égalisez rapidement le volume sur toutes les enceintes

Stéphane Moussie |

AirPlay 2, disponible depuis mai dernier avec iOS 11.4, permet de contrôler simultanément la diffusion de musique sur plusieurs enceintes compatibles. Il y a une petite astuce dans le centre de contrôle dédié à la fonction. Vous pouvez égaliser le volume de toutes les enceintes en appuyant fort (si vous avez un iPhone 3D Touch) ou longuement sur le curseur global (celui du bas de la fenêtre).

Dans notre exemple, le volume du HomePod (Bureau) se cale automatiquement sur le volume de l’Apple TV (Salon). C’est toujours le volume inférieur qui vient se caler sur le volume le plus fort.

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