Seulement 80 000 Nexus One vendus en un mois ?

Florian Innocente |

80 000 unités du Nexus One de Google auraient été vendues sur le mois de janvier selon Flurry, une société spécialisée dans la mesure d'audience sur plateformes mobiles. Les mêmes avaient mesuré les ventes du premier smartphone de Google à hauteur de 20 000 modèles la première semaine, il n'y aurait donc pas eu forte progression. Des chiffres même assez faibles si on les compare avec d'autres modèles. Ainsi, 525 000 Droid avaient été écoulés par Motorola lors de son premier mois de disponibilité en novembre 2009.

Et la comparaison avec l'iPhone n'est pas meilleure, Apple avait annoncé 1 million de 3G vendus en 3 jours et un peu plus d'un million aussi de 3GS en 3 jours également. Même le tout premier modèle Edge avait cartonné avec 270 000 exemplaires vendus en trois jours. Si l'on s'en tient aux ventes par téléphone le chiffre de Google est donc plutôt décevant, reste qu'il n'est que l'un des téléphones Android disponibles. Ce qui permet de se consoler un peu si on considère les choses sous l'angle de la diffusion de l'OS.

via Gizmodo

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Une drôle de bouille sur l'iPad

Arnaud de la Grandière |

Ezone.com attend l'iPad de pied ferme. L'éditeur de Crazy Mouth a une application toute trouvée pour la tablette d'Apple, comme en témoigne cette vidéo : on place l'iPad devant son visage, et un visage monstrueux s'anime, bougeant les lèvres en fonction de votre voix. Il ne reste plus qu'à attendre la commercialisation de l'iPad, mais manifestement les développeurs, eux, sont prêts pour la déferlante.

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L'iPad aimera aussi la BD

Arnaud de la Grandière |

Panelfly est une application qui n'est disponible que sur la version américaine de l'App Store, et qui se voue aux comics. Et c'est donc très naturellement que ses concepteurs se sont mis au travail pour en offrir une version dédiée à l'iPad qui soit digne de l'ardoise magique d'Apple, sur laquelle la BD aura sans aucun doute une place toute trouvée. La société en présente sur son site les premières images, qui ont l'air fort prometteuses et donnent un avant-goût des applications spécifiques à l'iPad.

Window

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Mobiles et tablettes : Wired va ratisser large

Florian Innocente |

Wired attend l'iPad de pied ferme, c'est en substance la réponse donnée par Chris Anderson, le rédacteur en chef du célèbre mensuel technophile américain. Il donnait suite à l'info selon laquelle le prototype de version numérique du magazine avait été réalisé sans envisager que Flash et AIR ne tourneraient pas sur la tablette d'Apple (voir l'article Wired pour l'iPad a un problème de Flash).

"Évidemment, nous savions depuis le début pour Flash et Apple, il n'y avait aucune surprise" a précisé Anderson "Nous avons une solution, elle sera lancée sur l'iPad comme prévu et selon le calendrier fixé, en compagnie de versions pour Android et Windows - il s'agit d'une stratégie multi-plateforme prévue dès le départ"

L'arrivée de Wired sur l'iPad sera intéressante à observer, à la fois sur la forme (la manière dont la maquette, souvent enlevée de la version papier, sera adaptée et peut-être enrichie) et sur le fond (pour le modèle économique proposé). D'autant qu'Apple a fait une présentation des capacités de l'iPad pour la lecture d'e-Book mais la démo de la première mouture de la nouvelle application du New York Times laissait un peu sur sa faim.

MagazineWiredcom

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Interview : l'App Store : une librairie comme les autres ?

Arnaud de la Grandière |

William Réjault s'est d'abord fait connaître sous le pseudonyme "Ron l'Infirmier", sous lequel il publia un blog commencé en 2004. Remarqué par Guy Birenbaum, alors directeur des Éditions Privé, il publie un premier recueil de nouvelles "La Chambre d'Albert Camus", et a publié depuis deux autres livres, "Quel beau métier vous faîtes", suivi de "Maman, est-ce que ta chambre te plaît ?".

Voilà qu'il revient à la publication numérique avec son quatrième livre, "Le chemin qui menait vers vous", un "road-trip à pied" ecrit avec la collaboration de Laurent Latorre sous forme de roman-feuilleton, qui est sorti sur l'App Store le 4 février. A cette occasion, William Réjault a accepté de répondre à nos questions.

iTunes

Comment ce projet de livre publié sur iPhone est-il arrivé ?

C'est Blüpan qui m'a contacté en novembre pour ce projet. Son responsable aimait ma façon d'écrire et pensait que ça se prêtait bien à ce média là

Le livre existera-t-il en version papier ?

Pas pour le moment. Je suis un auteur Plon sur le papier, pour le reste je suis libre comme l'air.

Sera-t-il publié sur d'autres plates formes ?

Je ne pense pas. Je sais que Blüpan a cherché à contacter Amazon pour son Kindle, et qu'il n'y a pas eu de réponse, je pense qu'Amazon ne traite qu'avec les gros éditeurs. Mais je serais ravi d'être publié sur une autre plateforme.

Tu as écrit ce livre dès le départ pour le publier sur iPhone. Cette publication numérique a-t-elle eu une influence sur l'écriture et le format ?

C'est le premier roman-feuilleton francophone sur iPhone. J'ai le début, j'ai la fin, je sais où je vais, mais il va y avoir une vraie interaction avec les lecteurs puisqu'il y aura un forum où les gens pourront discuter en temps réel du roman, des personnages, de l'évolution de l'histoire et de proposer des choses.

Chaque épisode fera entre trois et cinq pages. Je me suis mis avec mon iPhone dans le métro, et j'ai lu pendant 5-6 stations, ce qui fait à peu près le temps de lecture d'un chapitre.

Les trois premiers chapitres sont gratuits, et les suivants seront vendus deux par deux, chaque semaine, pour 0,79 €.

Tu avais annoncé la sortie de ce livre pour décembre initialement, voilà qu'il arrive en février. Le délai est-il dû à un souci avec la validation d'Apple ?

Ça a été validé en 36 heures, on verra ce que ça donne pour les semaines suivantes. Ce retard est lié à l'application qu'on voulait vraiment centrée sur l'utilisateur, quelque chose d'hyper simple, pas un gadget, et ça a pris du temps pour faire quelque chose de très creusé.

Quel est le thème de ce roman-feuilleton ?

C'est de l'anticipation : ça se passe en 2017, à quelques jours du deuxième tour de l'élection présidentielle et le président Sarkozy meurt d'une mort assez violente. Le pays a beaucoup de problèmes d'électricité depuis quelques années, on a beaucoup de chutes de tension sur le réseau, il n'y a quasiment plus de pétrole sauf pour les institutions, et les transports en commun sont quasiment paralysés. Et ça c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, cette mort plonge nos héros, quatre personnes, dans un certain état d'angoisse. S'il n'y a plus d'essence, il n'y a plus de légumes frais, s'il n'y a plus d'électricité, les villes sont plongées dans l'obscurité, donc il y a tout un climat français, même européen, qui se délite, et qui inquiète énormément les protagonistes.

C'est le premier livre que tu publies et qui ne traite plus de l'univers de la santé, que tu as quitté définitivement en 2008. Comment c'est passé ce "sevrage", as-tu été traversé par des questionnements sur ta légitimité d'auteur, au-delà du témoignage ? As-tu peur d'un accueil différent maintenant que ce livre repose sur ta seule écriture ?

J'ai la chance d'avoir mis trois ans entre mon premier livre et celui-ci. J'ai eu le temps d'évoluer par rapport à ça. Il y a trois ans je m'excusais d'écrire et de sortir un livre, j'étais honteux, et maintenant je n'ai aucun problème. Cette année je vais sortir deux bouquins, celui-ci et mon cinquième chez Plon à la rentrée littéraire. J'ai été sélectionné par manuscrit anonyme envoyé par la poste, donc je ne me pose plus aucune question sur ma légitimité littéraire. J'aime écrire, je m'éclate à le faire, et sur un sujet pareil j'ai autant des envies de lecteur que d'écrivain. J'ai envie d'y mettre des choses que je n'ai pas trouvées ailleurs, donc à moi de les écrire, tout simplement.
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Quelles différences as-tu ressenties par rapport à tes précédentes expériences dans ton rapport avec l'éditeur et le support final ?

Je fais partie de ceux qui écrivent beaucoup mieux sous la pression. On publie les premiers chapitres, on va avoir les premiers retours, donc il va y avoir une vraie urgence créative. On va vraiment suivre ce qu'on dit les gens. Avec l'édition traditionnelle, on suit un parcours beaucoup plus lent, ça me stimule moins.

Avec ce roman feuilleton publié par internet sur une plateforme numérique, c'est pour toi un retour aux sources, en quelque sorte, puisque c'est comme ça que tout a commencé pour toi avec le blog

C'est mon monde à moi, au départ avec le blog c'était déjà similaire. Le lundi j'écrivais une histoire triste, le mardi une histoire drôle, je variais les plaisirs et même l'histoire selon les réactions. Et puis il y a un questionnement dans le monde littéraire sur la façon dont on va vendre les livres numériques. Est-ce qu'on va les vendre au chapitre, ou en feuilleton ? Puisque j'ai la capacité de ce type d'écriture, j'en ai aussi l'envie et la curiosité, donc je me suis lancé, on verra bien ce que ça donne.

Justement, quel avenir vois-tu dans l'édition numérique ? Que penses-tu de l'arrivée de l'iPad ?

Je pense que les éditeurs ne peuvent pas dire qu'ils n'ont pas vu arriver le coup. Ils ont vu ce qui est arrivé aux maisons de disque, et ils ne peuvent pas rater le coup. J'y crois parce qu'il n'y a pas le choix. D'abord parce que je pense qu'il y a une réelle demande, il y a quelques jours on nous a quand même sorti l'iPad, qui est conçu pour lire les bouquins numériques. Si Apple a révolutionné la musique avec l'iPod, elle a l'intention d'en faire autant pour la lecture avec l'iPad.

En tant que lecteur, je peux avoir un besoin de lire n'importe où, n'importe quand avec mon iPhone, mon iPad ou mon Kindle, de la même façon que je lis des journaux je peux vouloir lire des chapitres. Et d'un autre côté, il y aura toujours les "vrais" bouquins en papier, j'aimerais bien avoir les deux formes d'éditions.

Et puis d'un point de vue purement écologique je ne crois pas qu'on puisse éditer 20.000 exemplaires d'un livre, l'envoyer par camion à la Fnac de l'autre côté de la France, pour finir par le remettre au pilon trois mois après parce qu'il ne s'est pas vendu. Je ne pense pas que le livre numérique exige une écriture spécifique, je suis pour tirer les choses vers le haut. Je pense qu'on s'adapte en temps de lecture. On a tous un temps d'attention qui a baissé, parce que l'offre est devenue plus diverse, et on a moins de temps à consacrer à la lecture. Donc je fais des chapitres plus courts, mais je n'ai pas adapté mes dialogues ou mes situations. Bien sûr, j'ai adapté chaque fin de chapitre, où il y a toujours un "cliffhanger", comme pour tout feuilleton.

Tu as écrit sur le Post un article assassin sur l'iPhone (note : l'article a été supprimé depuis l'interview…), dont tu as dit un mois plus tard "J'ai fait ma pu.e pour avoir un Nokia N97 en disant que c'était vachement mieux qu'un iPhone alors qu'après essai je me rends compte que je vais m'acheter un iPhone, finalement, toute honte bue.", et aujourd'hui tu finis par publier un livre sur l'App Store. Comment expliques-tu grand écart intellectuel qui part d'un article qui traite les utilisateurs d'iPhone de "lemmings" pour finir par leur proposer tes écrits ?

Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. D'ailleurs, l'App Store se destine aussi aux utilisateurs d'iPod touch. Et puis ça n'a rien à voir, c'est un e-book. Si on avait pu le faire sur le Kindle, j'aurais été ravi. Mais l'App Store s'est avéré le seul endroit pour le faire. J'ai un iPhone depuis un mois et demi, quand on m'a proposé d'écrire dessus, j'ai accepté alors que je n'en avais pas encore. Et puis depuis cet article, il s'est passé huit mois, avec le recul je me suis rendu compte qu'il était beaucoup plus simple de se servir d'un iPhone que d'un Nokia. Je me suis vraiment énervé sur le Nokia plusieurs fois, sans le comprendre, alors que je trouve l'iPhone redoutable. Ça ne m'empêche pas de trouver la batterie de l'iPhone minable, tout comme sa cellule photographique, les limites techniques imposées par Apple, et le fait de devoir passer par iTunes. Je ne suis pas non plus aveuglé. Ce que je n'aime pas avec l'iPhone, c'est le côté "lemming", des gens qui l'utilisent. Un peu comme avec l'iPad il y a quelques jours, on n'entend plus parler que de ça. Et à un moment on se dit "ça suffit !"

Quelle utilisation as-tu de l'iPhone, quelles sont tes applications fétiches ?

J'ai une utilisation affective de l'iPhone. Dès l'instant où je l'ai eu, je me suis demandé comment j'avais fait pour vivre sans jusque-là. C'est LE truc qui me manquait. J'ai quand même mis trois ans pour craquer, mais une fois que je l'ai eu en main, vingt secondes après, j'avais compris pourquoi tout le monde l'aimait et ce que je pouvais en faire. J'aime bien twitter sur l'iPhone, Tweeter fait vraiment partie de mon univers maintenant. Je trouve Shazam extraordinaire, moi qui suis très grand fan de musique, ça me permet de la découvrir et de l'acheter, j'achète beaucoup plus de musique depuis que j'ai un iPhone. Je lis beaucoup plus dans le métro aussi. Le truc génial, j'ai des applis pour acheter des billets de concert ou de train. J'étais coincé en réunion et je ne pouvais pas aller à la Fnac, et il y avait Aha qui était en concert, grâce à l'iPhone j'ai pu acheter deux places. Je cours beaucoup, et j'adore RunKeeper qui me donne toutes les infos sur mes parcours.

Aujourd'hui, tu utilises un Mac et un iPhone, comment en es-tu venu aux produits d'Apple, et qu'est-ce qu'ils t'apportent par rapport aux autres produits ?

Ça fait deux ans que je suis sur Mac. Il m'apporte la simplicité. J'en avais marre du PC et des plantages. Je ne le trouvais pas simple. Quand j'ai un problème sur Internet, que je cherche une application pour quoi que ce soit, sur Mac je trouve en trois clics une application ultrasimple, pour n'importe quoi. J'ai trouvé sur Mac des applications incroyables.

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Amazon : Hachette Book rejoint la rebellion

Florian Innocente |

Après Macmillan et HarperCollins, c'est (sans surprise) au tour d'Hachette Book Groupe d'affirmer sa préférence pour une flexibilité du prix des livres électroniques. Cet éditeur compte, comme les deux autres, parmi les soutiens d'Apple pour son iPad.

David Young, le patron d'Hachette Book Group explique dans une lettre à l'attention de ses agents littéraires que ce nouveau principe (par opposition au tarif unique de 9,99$ pratiqué par Amazon) permettra de vendre des e-Book sur davantage de plateformes et de fixer les prix de manière plus rationnelle en fonction des ouvrages et du travail de leurs auteurs.

Et comme ses pairs il précise que les versions électroniques des ouvrages vont désormais sortir en même temps que la version imprimée.

macmillanamazon

Young ne dit rien sur l'état des (re)négociations tarifaires avec Amazon, mais du côté de Macmillan on met clairement la pression sur le géant de l'Internet. Pour preuve cette publicité parue hier dans le New York Times pour un livre encensé par la critique mais à propos duquel il est souligné qu'il est en vente dans n'importe quelle librairie… sauf celle d'Amazon. En effet, depuis la semaine dernière, les ouvrages de Macmillan sont toujours présents sur Amazon, mais proposés uniquement par des tiers et non par le site lui-même.

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Apple et RIM : les grands gagnants de 2009

Christophe Laporte |

Pas de crise pour les smartphones en 2009, ce segment a enregistré l'année dernière une croissance de 15 % au niveau mondial selon IDC. Cependant, les différents acteurs de ce marché ont connu des fortunes très diverses :

Les grands gagnants : Apple et Research In Motion

Apple est le grand gagnant de 2009 avec une progression de ses ventes de 81,9 %. En un an, sa part de marché est passée de 9,1 % à 14,4 %. La société californienne se rapproche petit à petit de Research In Motion (RIM) pour qui 2009 aura également été une excellente année avec des ventes en croissance de 46,2 %.

Les deux vainqueurs de 2009 ont pourtanto opté des stratégies bien différentes. RIM a multiplié les modèles de manière à être présent sur tous les segments et répondre aussi bien au besoin du grand public que des professionnels. De son côté, Apple, outre la sortie du 3GS, a adopté une nouvelle politique commerciale jouant la concurrence entre les opérateurs et a fait son entrée sur de nouveaux marchés comme la Corée du Sud et le Japon.

On ne répétera jamais assez concernant RIM et Apple que ces deux entreprises ont la particularité de maitriser les aspects logiciels et matériels de leurs solutions.

Nokia limite la casse

Malmené sur le terrain de l'innovation, Nokia a finalement traversé l'année en limitant la casse. La société finlandaise enregistre une croissance de ses ventes de 11 % sur ce créneau. Reste que pour la première fois depuis longtemps, elle passe sous la barre des 40 % de part de marché.

HTC : la grande déception

Année de transition pour HTC ? La société asiatique a beaucoup misé sur Android l'année dernière, mais n'a pas retiré pour le moment les fruits de sa stratégie. Avec une progression de ses ventes de 5 %, sa part de marché recule de 5 % à 4,6 %. Un désaveu en tout cas pour son P.D.G Peter Chou qui avait déclaré début 2009 avoir pour ambition de faire de son groupe un poids lourd de la téléphonie mobile.

Le camouflet est d'autant plus lourd à digérer pour la société asiatique que le premier succès commercial pour un appareil équipé d'Android est à mettre au crédit de Motorola avec le Droid. D’ailleurs, sur le dernier trimestre de l'année, la firme américaine enregistre une progression de ses ventes de 56 %.

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