Bouygues Telecom et Deezer lancent un nouveau forfait commun. Pour 19,99 €/mois, l’offre B&You Deezer Edition comprend une connexion mobile 5G avec 250 Go de data en France (35 Go en UE/DOM) et un abonnement Deezer Premium individuel.
Sachant que le service de musique coûte 11,99 €/mois séparément et que l’opérateur fait actuellement payer 13,99 €/mois pour 200 Go, c’est une formule qui peut être intéressante. Il faut évidemment être intéressé à la fois par Deezer et par une grosse enveloppe de data, sinon ça ne vaut pas le coup.
Le forfait B&You Deezer Edition est uniquement valable pour l’ouverture d’un nouveau compte Deezer Premium. La SIM (physique ou eSIM) coûte 1 €. Il faut aussi ajouter 1 € de « frais d’activation ». Et si vous quittez un jour Bouygues, prévoyez 5 € de frais de résiliation. À noter également que, comme les autres, cette offre Bouygues donne droit à un abonnement d’un an gratuit à Perplexity Pro. Ce cadeau doit être activé dans l’espace client.
Si vous n’avez ni besoin de Deezer ni de 250 Go, Bouygues Telecom et Sosh proposent chacun un forfait 90 Go à 7,99 €/mois, mais la marque bon marché d’Orange n’inclut pas la 5G. SFR RED est comment souvent le plus agressif sur les tarifs avec 120 Go de 5G pour 7,99 €/mois.
Fin de partie pour Panels, l’application de fonds d’écran signée du vidéaste américain MKBHD. Celle-ci sera débranchée le 31 décembre prochain, à peine un an après son lancement… compliqué. Dans une vidéo, le Youtubeur concède que lui et son équipe ont commis des erreurs lors de la création de cette première application. « Nous n'avons pas réussi à transformer [mon idée] en ce que j'avais imaginé », explique-t-il.
Panels avait un concept intéressant : proposer uniquement des fonds d’écran de qualité vus dans ses vidéos ou mis en ligne par des artistes triés sur le volet. Le lancement a été chaotique, l’application étant visiblement un peu vite sortie du four. Elle était très gourmande en données personnelles, imposait un onéreux abonnement pour en profiter et n’était pas très sécurisée (un script a rapidement été publié pour télécharger l’intégralité du catalogue). Le prix de l’abonnement a vite été revu à la baisse, mais Panels n’a jamais réussi à refaire sa réputation.
« Au début de l'année, la composition de l'équipe de développement a changé, et malgré tous nos efforts pour recruter des collaborateurs qui partageaient notre passion et notre vision, nous n'avons pas réussi à trouver les personnes adéquates », explique un message publié sur le site web de Panels. « Plutôt que de continuer à exploiter l'application sans pouvoir la développer comme nous l'avions initialement prévu, nous avons estimé qu'il valait mieux tourner la page. ».
Par conséquent, Panels sera débranchée le 31 décembre et les données des utilisateurs seront alors supprimées. Tous les abonnements seront automatiquement résiliés lorsque l’app sera retirée des boutiques d'applications. Les remboursements pour les abonnements actifs seront effectués après le 31 décembre. Ceux ayant téléchargé ou acheté des fonds d'écran peuvent continuer à les utiliser, une FAQ a été mise en place avec plus de détails.
L'app à son lancement. Image iGeneration
Le code de l’app devrait ensuite être rendu open source au début 2026. L’idée est de permettre à des développeurs de prendre la relève en utilisant Panels comme base pour créer leur propre app de fond d’écran.
IKEA a annoncé le mois dernier le lancement d’une toute nouvelle gamme de produits connectés, qui se distingue de la précédente par le choix de Thread au lieu de Zigbee, ce qui lui apporte une compatibilité directe au standard de domotique Matter. La commercialisation de ces produits devrait avoir lieu rapidement, comme en témoigne leur apparition sur la page des nouveautés présente sur le site du géant de l’ameublement. S’ils ne sont pas encore en vente sur internet, on connaît maintenant tous les prix de ces produits et ils sont excellents, sans surprise.
Image IKEA/iGeneration.
Commençons avec l’éclairage connecté « KAJPLATS », qui débute à 7,99 € sur l’entrée de gamme et ne dépasse jamais 12,99 € pour l’ampoule la plus sophistiquée. Voici toute la gamme au lancement :
En plus des ampoules ou spots vendus seuls, IKEA proposera quelques « kits de démarrage » qui combinent une ou plusieurs ampoules à une télécommande qui pourra les contrôler. Comptez 9,99 € pour une ampoule E27 blanc ajustable de 1 055 lumens et sa télécommande ou 15,99 € pour l’équivalent en couleur. Si vous préférez les spots, le kit de trois GU10 blanc ajustable et une télécommande sera vendu 29,99 €.
Les deux télécommandes : deux clics à gauche, molette à droite. Image IKEA.
Les télécommandes « BILRESA » seront aussi vendues à l’unité et comme elles sont Matter, on pourra les associer à d’autres produits que ceux d’IKEA par le biais de la domotique. Il y a deux modèles principalement et un kit qui en rassemble trois pour les plus grosses installations. Une pile AAA non fournie est nécessaire pour alimenter chaque télécommande. Voici la gamme au lancement :
Enfin, d’autres capteurs sont proposés pour mesurer la température et l’humidité, identifier un mouvement ou une fuite d’eau ou encore repérer une fenêtre ouverte. Tous ces capteurs pourront servir dans des automatisations, au sein de l’écosystème IKEA ou de n’importe quelle autre domotique grâce au standard. Tous les produits sans fil dans la catégorie reposent également sur des piles AAA, non fournies.
Capteur de mouvement à gauche, thermomètre à droite. Images IKEA.
Tous ces produits nécessitent une domotique compatible avec Matter et un routeur de bordure Thread. Dans l’univers d’IKEA, la passerelle DIRIGERA vendue 70 € peut gérer les deux aspects, mais vous n’en avez probablement pas besoin. Si vous utilisez l’app Maison et que vous avez un HomePod mini, un HomePod 2 ou une Apple TV 4K avec prise Ethernet, alors vous avez déjà tout le nécessaire pour exploiter ces nouveaux produits. Vous pourrez les connecter directement dans l’app d’Apple, sans acheter de matériel supplémentaire, c’est la beauté des standards de domotique.
À noter pour finir qu’il semble manquer un produit par rapport à ceux qui avaient été annoncés en novembre. En effet, la prise connectée avec mesure d’énergie « GRILLPLATS » n’est pas listée sur le site d’IKEA, signe probable qu’elle arrivera dans un deuxième temps.
Si vous vous rendez dans un IKEA ces prochains jours, n’hésitez pas à faire un tour dans le rayon des éclairages connectés. Vous trouverez peut-être les nouveaux produits déjà en rayon dans les magasins, la firme suédoise n’étant pas à la pointe de la vente en ligne. N’hésitez pas à indiquer dans les commentaires ce que vous pensez des nouveaux produits si vous avez pu mettre la main dessus.
La saga de la série Traqués (The Hunt) continue, avec un problème assez important pour Apple. En effet, la société ne trouverait pas les ayants droit du roman plagié, ce qui pose évidemment de nombreux soucis. Commençons par un petit résumé1, pour ceux qui n'ont pas suivi.
Traqués. Image Apple.
Le 3 décembre 2025, Apple devait mettre en ligne une série française sur son service Apple TV, développée avec Gaumont. Traqués, avec Benoît Magimel et Mélanie Laurent, raconte l'histoire d'un groupe de chasseurs partis pour un week-end, qui rencontre un autre groupe, avec des blessés à la clé. Après cet incident, resté secret, les protagonistes reprennent leurs vies mais se sentent observés… et traqués.
De notre côté, la saga commence le 21 novembre : Apple décide de supprimer toutes traces de la série. Les communiqués, bandes-annonces et autres pages dédiées disparaissent, façon 19842.
Quelques jours après, une explication arrive : la série serait un plagiat. Le réalisateur, Cédric Anger, aurait oublié de prévenir Apple et Gaumont que la série était une adaptation d'un roman des années 70. Shoot, de Douglas Fairbairn, date de 1973 et a été adapté en film en 1976, même s'il a été largement oublié. Petit détail piquant, la version française du roman s'appelle La Traque.
Quelques jours plus tard, nous apprenions que le réalisateur aurait finalement admis s'être « librement et étroitement inspiré » du roman. Apple, pour éviter de s'asseoir sur les 16 millions de dollars investis dans la série, aurait donc fait un choix : payer les droits du roman, rétroactivement. Un compromis nécessaire, même si la facture, dans ce genre de cas, est évidemment plus élevée que pour une transaction classique. Fin novembre, nous en étions là.
Les ayants droit introuvables
Le problème, selon Clément Garin qui suit ce dossier avec attention, c'est que trouver les personnes qui possèdent les droits sur un roman qui a une cinquantaine d'années, c'est compliqué. Et Douglas Fairbairn, l'auteur du roman, est décédé en 1997. Le premier obstacle pour Apple, c'est que la maison d'édition ne propose plus le roman dans son catalogue. Il est donc impossible d'acheter ou de licencier les droits sur ce dernier. De plus, Clément Garin explique que le fait que les droits ne soient pas disponibles peut avoir deux raisons.
La première, c'est que la maison d'édition a perdu les droits sur le roman, et a cédé les droits à la famille. La seconde, moins problématique pour Apple, serait qu'elle dispose encore des droits mais qu'elle a juste décidé qu'ils n'avaient plus d'intérêts d'un point de vue commercial. Pour tenter d'éclaircir ce point, et il y aura donc probablement d'autres épisodes dans cette saga, Apple aurait embauché un détective privé pour retrouver la famille de Douglas Fairbairn, sans succès a priori. La seule personne identifiée serait un homme âgé de 85 ans et injoignable.
Ce n'est probablement pas ce détective. Image Apple.
Les chances de voir rapidement la série Traqués sont donc faibles.
Qui pourrait presque être le scénario d'une série. ↩︎
Cette série n'a jamais existé. D'ailleurs, quelle série ? ↩︎
Alors qu’Apple n’a même pas encore un iPhone pliant à son catalogue, Samsung prend de l’avance et vient de dévoiler le Z TriFold, son premier smartphone à trois écrans. Il peut être déplié pour atteindre la taille énorme de 10", soit quasiment la surface d’un iPad ! La dalle Dynamic AMOLED affiche une définition 2160 x 1584 et est rafraîchie à 120 Hz, sachant qu’il affiche jusqu'à 2 600 nits de luminosité. Il se replie vers l’écran principal, à la manière d’un livre.
Image Samsung/iGeneration
À quoi va donc servir toute cette surface d’écran ? On peut par exemple faire tourner trois apps horizontales côte à côte, ou encore passer en mode DeX sans moniteur externe. Pour rappel, cette fonction va adapter l'interface pour lui donner celle d'un ordinateur de bureau, ce qui fait qu’on pourra lui relier clavier et souris pour en faire une station de travail autonome. Samsung met aussi en avant la consultation de contenu, et il est vrai qu’un écran de 10" sera sans doute très pratique pour rattraper ses séries en déplacement.
Sous le capot, Samsung a caché un Snapdragon 8 Elite gravé en 3 nm épaulé par 16 Go de RAM et jusqu’à 1 To de stockage. On y trouve également une batterie de 5 600 mAh compatible avec la charge filaire 45 W et la charge sans fil. Cette puissance va permettre de gérer jusqu’à quatre bureaux avec plusieurs apps chacune et toute une panoplie de fonctions d’IA.
Le produit fait 12,9 mm d’épaisseur replié, contre 8,75 mm pour l’iPhone 17 Pro. Une fois ouvert, il ne mesure que 3,9 mm en son point le plus fin. On notera que les écrans n’ont pas tous la même épaisseur, celui du milieu ayant un peu plus d’embonpoint étant donné qu’il héberge le port USB-C. L’appareil pèse 309 grammes, soit 76 grammes de plus qu’un 17 Pro Max.
Image Samsung
Samsung n’a pas fait de gros sacrifice en photo en promettant un capteur 200 Mpx, un ultra-grand-angle 12 Mpx et un téléobjectif x3 10 Mpx. Deux caméras à selfie 10 Mpx sont également incluses. L’appareil est certifié IP48 et supporte une immersion en eau douce jusqu’à 1,5 m pendant 30 minutes mais n’est pas protégé contre la poussière fine ni le sable.
Ce Z TriFold tourne évidemment sous la dernière version d’Android et ne sera proposé que dans un unique coloris noir. Il sera lancé le 12 décembre en Corée du Sud avant d’être commercialisé sur plusieurs autres marchés par la suite. Les États-Unis et la Chine sont mentionnés, mais pas l’Europe. Le prix sera de 3 590 400 wons, soit environ 2 300 €.