La troisième bêta d’iPadOS 26.2 publiée en début de semaine continue de réparer le multitâche. La mouture annuelle de l'OS pour tablette a en effet amené un nouveau système de fenêtrage ayant également fait disparaître quelques fonctions. Après Slide Over, c’est désormais un autre geste important qui signe son grand retour : le glisser-déposer des apps.
Ouverture d’une app par glissement avec Split View. Vidéo MacGeneration
Pour en profiter, il faudra être dans le nouveau mode de fenêtrage libre d’iPadOS 26. La nouveauté fonctionne aussi avec Stage Manager, mais pas sur le mode le plus simple. Il est également nécessaire d’avoir une fenêtre ouverte, sans quoi le geste va seulement faire glisser l’icône sur la grille d’app.
Une fois cela fait, vous pouvez tirer une icône provenant de n’importe où, que ce soit du dock, de la bibliothèque d’apps ou de Spotlight. La faire glisser à droite ou à gauche lui donne un aspect rectangulaire : cela signifie qu’elle occupera une moitié de l’écran, se préparant à activer Split View. Si elle a un simple format carré, elle s’ouvrira de manière classique.
Les apps peuvent être ouvertes par glissement de n’importe où, y compris depuis Spotlight. Vidéo MacGeneration
Slide Over, qui est revenu avec iPadOS 26.1, profite également de la nouveauté. Il est possible de faire glisser une fenêtre tout à droite ou tout à gauche de l’écran, ce qui fait afficher une petite flèche. L’app passera alors directement en mode Slide Over une fois relâchée. Il n’est toujours possible d’en ranger qu’une seule dans ce tiroir.
Passage d'une app sur Slide Over. Vidéo MacGeneration
Si vous avez déjà une application ouverte dans Slide Over ou deux en simultané dans Split View, vous pouvez faire glisser une fenêtre par-dessus l'une des applications ouvertes pour la remplacer. Contrairement à iPadOS 18, l'app en dessous reste ouverte, ce qui vous permet d'y revenir si vous fermez la nouvelle application. iPadOS 26.2 est actuellement en bêta développeur et devrait sortir pour tous début décembre.
Dans le petit monde des traqueurs Bluetooth, il y a les AirTags d'un côté et les modèles noname à bas prix de l'autre. Entre les deux, quelques marques tentent de se démarquer, comme eufy. Les traqueurs en question sont en promotion, dès 13 €. Nous avons testé le modèle classique, et il offre quelques fonctions supplémentaires via son application, et un code QR qui permet de retrouver le propriétaire d'un objet lié à un traqueur. Nous en parlerons bientôt, mais le modèle d'eufy offre aussi une excellente autonomie, ce qui n'est pas le cas des modèles les moins onéreux. Si vous avez besoin de plusieurs traqueurs, le pack de deux est à 23 € et celui de quatre est à 35 €.
Quatre traqueurs pour le prix d'un AirTag. Image eufy.
En plus des modèles en format jeton, deux autres traqueurs sont en promotion. Ils sont prévus pour être insérés dans un portefeuille, en format carte de crédit. La première est à 18 € au lieu de 25 € et offre une autonomie élevée (trois ans) mais avec un défaut : c'est un modèle jetable. La batterie intégrée n'est ni amovible ni rechargeable, un choix courant dans les premières générations. La seconde carte est vendue 25 € au lieu de 35 €. Cette variante est rechargeable, avec un petit adaptateur. L'autonomie annoncée est d'un an, et eufy a eu la bonne idée de ne pas mettre un câble USB-A, mais une simple prise USB-C sur l'adaptateur, ce qui va permettre de charger facilement la carte.
La Connected Standards Alliance, ou CSA, ne se charge pas seulement du développement de Matter, c’est aussi elle qui gère le protocole de communication radio Zigbee1. Très utilisé dans la domotique, il permet de créer un réseau sans fil qui présente plusieurs avantages par rapport au Wi-Fi : il consomme nettement moins d’énergie et il est maillé, ce qui veut dire qu’on étend sa portée simplement en ajoutant des appareils connectés. Près de dix ans après la troisième génération, l’alliance annonce le Zigbee 4.0, une mise à jour majeure du protocole.
Image CSA/iGeneration.
Meilleure portée, meilleure autonomie et meilleure sécurité
Au programme, une bien meilleure portée grâce à l’ajout d’une nouvelle bande de fréquences. Historiquement, Zigbee fonctionne sur la bande des 2,4 GHz, la même que le Wi-Fi 4, ce qui peut d’ailleurs poser des conflits entre les deux technologies. Avec la quatrième génération, on pourra aussi exploiter les 800 MHz en Europe et 900 MHz en Amérique du Nord, ce qui devrait permettre d’augmenter la portée, tout en évitant tout conflit avec le Wi-Fi.
Ces nouvelles bandes ne remplaceront pas le 2,4 GHz par défaut, ce sera un ajout optionnel qui sera réservé à une petite partie des accessoires seulement. La CSA a d’ailleurs imaginé une nouvelle marque pour ces appareils qui exploiteront ces nouvelles bandes de fréquence : Suzi, pour « Sub-GHz » (sous les 1 GHz) et « Zigbee ». Il devrait surtout s’agir au départ d’appareils qui bénéficieront de la portée supplémentaire, typiquement ceux qui sont destinés à être placés dans un jardin. Les premiers produits certifiés Suzi commenceront à apparaître dans le courant de l’année 2026.
L’autre axe de développement est du côté de la consommation pour les appareils sur batterie ou alimentés par des piles. Le Zigbee était déjà un excellent protocole pour économiser l’énergie, la quatrième génération devrait aller plus loin grâce au mécanisme nommé Coordinated Sample Listening (CSL). Pour faire simple, les accessoires resteront en veille la plupart du temps pour ne pas consommer d’énergie et se réveilleront à intervalle fixe pour transmettre et recevoir des données. Puisque cet intervalle est fixe, deux appareils à piles peuvent se réveiller au même moment et se transmettre mutuellement des informations. Ce n’était jamais le cas avec Zigbee 3 : il fallait systématiquement un « routeur », c’est-à-dire un produit alimenté en permanence, pour relayer les données des accessoires sans alimentation fixe.
CSL devrait à la fois réduire la consommation et améliorer la fiabilité des échanges, grâce à cette coordination des phases de communication. La CSA a ajouté d’autres mécanismes pour améliorer la fiabilité d’un réseau Zigbee, tandis que la quatrième génération ajoute une solution pour installer plusieurs appareils en même temps. Cette idée est apparue dans un premier temps du côté de Matter et l’alliance semble l’avoir reprise pour cet autre protocole.
En parlant de simplifier la connexion, Zigbee Direct devrait enfin devenir une réalité avec cette génération. Techniquement, cette technologie qui repose sur le Bluetooth pour simplifier la connexion initiale depuis un smartphone existe déjà depuis plusieurs années, mais elle était jusque-là optionnelle et rarement implémentée. Elle devient obligatoire et sera systématiquement présente dans les accessoires certifiés Zigbee 4.0.
Le dernier volet de la mise à jour concerne la sécurité des réseaux Zigbee. Il y a plusieurs gros changements, dont un système qui renouvelle régulièrement les clés d’appairage qui étaient jusque-là statiques et souvent pré-programmées dans les appareils. L’ajout d’un nouvel accessoire au réseau devrait aussi être plus sûr, grâce à une série de vérifications effectuées avant de valider une connexion. Un dispositif prévoit aussi d’isoler un acteur jugé douteux, pour éviter qu’il serve d’angle d’attaque contre le reste du réseau. Les réseaux Zigbee ne sont pas vraiment des cibles courantes, du moins pas chez les particuliers, mais plus de sécurité ne peut pas faire de mal.
Une mise à jour au moins logicielle, sans casser la rétro-compatibilité
La CSA ne va pas casser les multiples écosystèmes Zigbee existants, comme ceux de Hue, d’IKEA ou encore d’Aqara. Les accessoires Zigbee 3.0 seront pleinement compatibles avec les réseaux Zigbee 4.0, comme c’était le cas pour la précédente transition. En revanche, ils ne bénéficieront pas des nouveautés spécifiques à la nouvelle génération, que ce soit en termes de sécurité, d’autonomie ou de portée. Seuls les accessoires certifiés avec la nouvelle norme pourront exploiter tous ces changements.
Il faudra également un coordinateur Zigbee à jour pour créer le réseau correspondant. Selon les cas, un renouvellement matériel pourrait être nécessaire, même si les puces pas trop anciennes devraient pouvoir être mises à jour pour gérer la version 4.0. Du côté des écosystèmes propriétaires (Aqara, Hue, etc.), tout dépendra de la volonté des entreprises. Avec une domotique ouverte, comme Home Assistant en propose, une mise à jour logicielle pourrait suffire tant que le matériel est capable de la prendre en charge.
Notons tout de même que c’est encore très théorique et il faudra vérifier si des mises à jour sont bien proposées ou si changer de matériel est nécessaire. Cette dernière hypothèse semble la plus probable.
C’est même d’ailleurs historiquement sa raison d’être, puisqu’elle se nommait Zigbee Alliance jusqu’en 2021 ↩︎
Orange va très bientôt proposer une offre permettant d’échanger des SMS et d’obtenir sa localisation via satellite lorsque l’on se trouve dans une zone blanche, en France comme dans 36 autres pays. Cette nouveauté sera proposée dès le 11 décembre aux clients grand public 5G et 5G+, puis courant 2026 aux professionnels et aux entreprises.
La fonction reposera sur la technologie Direct to Device (ou Direct to Cell), qui permet à un smartphone de communiquer directement avec un satellite dès lors que l’opérateur terrestre l’a intégrée à son réseau. Selon Orange, cette offre est une première en Europe.
Image Skylo
Pour fournir ce service, l’opérateur ne s’associe pas à Starlink, qui multiplie les accords du même type dans le monde, ni à Eutelsat, le géant européen des satellites qui est un de ses partenaires historiques, mais à l’Américain Skylo. « OneWeb [la constellation d’Eutelsat, ndlr] opère pour le moment exclusivement à destination des entreprises et des administrations. Nous ne pouvons donc pas recourir à cette constellation pour relier directement les smartphones de nos clients particuliers », justifie Jérôme Hénique, PDG d'Orange France, auprès des Échos. « Il n'y a pas d'exclusivité avec Skylo. C'est aujourd'hui la solution qui nous semble la plus pertinente à utiliser, mais nous restons en discussions avec l'ensemble des acteurs pour diversifier nos fournisseurs », ajoute-t-il.
Contrairement aux fonctions satellitaires (gratuites) proposées par Apple depuis les iPhone 14 via la constellation Globalstar, la technologie Direct to Device ajoute une connectivité spatiale à des smartphones qui n’en disposent pas nativement. Dans un premier temps, l’option « Message Satellite » sera limitée aux Pixel 9 et 10 de Google. Elle sera ensuite étendue à d’autres terminaux et enrichie de fonctionnalités supplémentaires. Aux États-Unis, l’offre Direct to Cell de Starlink disponible chez T-Mobile permet d’utiliser quelques applications depuis peu.
Schéma de fonctionnement de la technologie Direct to Cell. Image Starlink.
L’option « Message Satellite » d’Orange sera gratuite pendant six mois, puis facturée 5 €/mois. L’opérateur promet une utilisation simple : on se connecte au satellite via une interface SMS dédiée, on rédige son message, et la transmission est ensuite assurée par la constellation de Skylo et le cœur de réseau d’Orange.
Les pays couverts par la constellation de Skylo sont les suivants : Allemagne, Angleterre, Autriche, Belgique, Bulgarie, Croatie, Chypre, Danemark, Espagne (hors Canaries), Estonie, Finlande, France Métropolitaine (dont Corse) et Guyane, Guadeloupe, Martinique, Réunion, Mayotte, Saint Martin, Saint Barthélemy, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lichtenstein, Lituanie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse, USA, Canada, Brésil, Taiwan, Australie, Nouvelle-Zélande.
Le Black Friday aura officiellement lieu cette année le vendredi 28 novembre, mais les opérations commerciales ne cessent de s’allonger dans le temps. La preuve, Amazon lance aujourd’hui son « Avant-première Black Friday » avec à la clé quelques réductions intéressantes. En particulier, on trouve des robots aspirateurs compatibles avec l’app Maison grâce au standard Matter, avec des prix qui sont souvent les plus bas sur la boutique. Par exemple, le Saros 10R de Roborock, un modèle haut de gamme qui est bien compatible avec le protocole ouvert, est vendu actuellement à 900 € au lieu de son prix officiel de 1 500 €.
Image iGeneration/Roborock.
Même s’il est régulièrement vendu moins cher, c’est la première fois qu’il passe sous la barre des mille euros et c’est une réduction supplémentaire de 30 % par rapport au meilleur prix précédent. C’est aussi un très bon tarif si vous cherchez un robot capable d’aspirer ainsi que de laver tous vos sols grâce à un moteur intégré et un système de serpillères rotatives. Le Saros 10R est associé à une base qui récupère la poussière et l’eau sale collectées, puis nettoie les deux serpillères pour le prochain passage.
Le robot lui-même intègre toute l’électronique nécessaire pour cartographier votre intérieur et vous permettre ensuite de planifier le nettoyage différemment par pièce. Il a aussi des capteurs pour éviter les obstacles et autres imprévus. À noter que le Saros 10 du même Roborock, étonnamment proche sur le plan technique, est lui aussi à 900 € au lieu de 1500. Ce modèle dispose d’une meilleure puissance d’aspiration, mais d’un système de serpillère par vibration et non rotation, ce qui peut être moins performant. Sa batterie est aussi un petit peu plus grosse, ce qui le rend préférable pour les grandes surfaces.
Vous voulez le top de ce que le fabricant peut offrir à l’heure actuelle ? Alors bonne nouvelle, le Saros Z70 est lui aussi en promotion et également à son meilleur tarif : 1 199 € au lieu de 1 799. Pour ce prix, vous aurez un robot qui peut aspirer et laver comme tous les autres, mais il se distingue par son bras mécanique qui peut récupérer des objets sur le chemin. Il peut se créer un passage en les déplaçant simplement le temps de faire le ménage, voire les ramener à un endroit décidé par vos soins. On n’arrête pas le progrès…
Vidéo Roborock.
Tous ces modèles sont compatibles avec Matter et peuvent ainsi être contrôlés depuis Maison, y compris en gérant les pièces. De quoi demander à Siri de nettoyer la cuisine ou bien de créer des automatisations qui vont se charger de telle pièce un moment donné, selon vos besoins et envies. Par contre, l’app et donc les serveurs du fabricant restent obligatoires, notamment pour la configuration initiale.
Si la compatibilité Matter n’est pas essentielle pour vous, d’autres modèles de Roborock moins chers sont aussi disponibles sur Amazon. Par exemple, le Qrevo S5V est actuellement vendu 450 € au lieu de 770 en prix conseillé et même s’il est régulièrement en promotion, c’est son meilleur tarif. Le QV 35A descend même à 360 € au lieu de 590 et là encore, on ne l’avait jamais vu aussi bas. Par rapport aux produits haut de gamme, il faut faire des compromis sur la puissance de l’aspiration et la qualité des capteurs, mais dans les grandes lignes, ce sont des produits très proches.