Ouvrir le menu principal

iGeneration

Recherche

Actualités

iWork attend toujours son bain de Liquid Glass

Christophe Laporte

mercredi 19 novembre à 08:31

iOS

Voilà maintenant deux mois que iOS 26 et sa nouvelle interface Liquid Glass sont disponibles pour le grand public. Présentée comme une refonte majeure, cette interface avait suscité de nombreuses critiques lors de son dévoilement. Pourtant, sa mise à disposition n’a pas provoqué la vague de protestations que certains anticipaient. Apple semble toutefois avoir entendu une partie des remarques : à chaque mise à jour intermédiaire, l’entreprise ajuste par petite retouche Liquid Glass.

Apple : une transition sans stress

Avec le recul, ce qui surprend le plus, c’est la vitesse à laquelle les applications d’Apple adoptent les nouveaux canons graphiques d’iOS 26. Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, ce ne sont pas les grands ténors de la suite Apple qui ont bénéficié les premiers d’un lifting Liquid Glass. La firme a plutôt commencé par moderniser ses « petites » apps : Apple Invitation, TestFlight ou encore Assistance Apple ont été parmi les premières à inaugurer la nouvelle interface.

Apple adapte des apps supplémentaires à Liquid Glass, mais ça ne leur réussit pas forcément

Apple adapte des apps supplémentaires à Liquid Glass, mais ça ne leur réussit pas forcément

Ces dernières semaines, le mouvement s’est étendu à des applications plus ambitieuses. GarageBand, Photomator ou Pixelmator Pro ont chacun reçu une mise à jour, souvent modeste, mais suffisante pour adopter les nouveaux principes visuels. Le dernier en date à profiter de cette transition est Apple Configurator, qui rejoint à son tour la longue liste des apps déjà passées à Liquid Glass.

Assistance Apple : avant / après. Image iGeneration

iWork a fait l’impasse sur sa mise à jour estivale

Pendant ce temps, les applications de la suite iWork — Pages, Numbers et Keynote — attendent désespérément leur refonte. Apple a pourtant l’habitude de mettre à jour sa suite bureautique dans la foulée d’une nouvelle version d’iOS. L’an dernier, par exemple, Pages 14.2 était sorti dès le 17 septembre.

Historiquement, Apple maintenait un rythme assez régulier, avec trois mises à jour par an : une première au printemps (mars/avril), une seconde autour de juin, puis une troisième en septembre ou octobre. Ces dernières années, ce cycle était devenu presque prévisible.

Image : Apple

En 2024, la firme avait même accéléré la cadence avec une quatrième mise à jour publiée en décembre, visiblement dictée par l’arrivée d’Apple Intelligence. Un effort conséquent… qui contraste fortement avec le silence radio de cette année autour d’iWork.

Cette année, les trois applications bureautiques d’Apple ont bien reçu leur habituelle mise à jour de printemps, mais ont ensuite fait l’impasse sur leur version estivale. Un silence inhabituel qui interroge : que se passe-t-il exactement ? Comment expliquer un tel retard alors que toutes les autres apps maison basculent progressivement vers Liquid Glass ?

Keynote à la sauce Liquid Glass existe bel et bien

Keynote à la sauce Liquid Glass existe bel et bien

Que prépare vraiment Apple pour iWork ?

Quelques indices commencent toutefois à émerger. Des captures d’écran qui circulent ici ou là sur le site d’Apple montrent qu’une version de Keynote intégralement revue à la sauce Liquid Glass est bel et bien dans les tuyaux. Le chantier semble donc en cours… mais visiblement plus complexe ou plus ambitieux que prévu.

Keynote à la sauce Liquid Glass

On peut supposer — ou espérer — que cette prochaine mise à jour s’accompagnera d’une véritable refonte en profondeur des trois applications d’iWork. L’un des enjeux majeurs pour une suite bureautique moderne est désormais l’intégration de l’intelligence artificielle générative. Microsoft a déjà pris une longueur d’avance sur ce terrain : dans Excel, Copilot peut aider l’utilisateur à rédiger des formules, analyser un tableau ou structurer une feuille de calcul. Et Redmond a annoncé fin septembre l’arrivée d’un « mode Agent » dans Excel et Word, capable de découper automatiquement une requête complexe en plusieurs étapes tout en explicitant son raisonnement.

Microsoft renforce l’IA dans Word et Excel avec un nouveau mode Agent

Microsoft renforce l’IA dans Word et Excel avec un nouveau mode Agent

Est-ce une piste pour l’équipe de développement d’Apple ? On en doute tant la firme apparaît aujourd’hui en retrait sur ces sujets.

Pour l’heure, le mystère demeure. Mais si Apple prend plus de temps que d’habitude, c’est peut-être — espérons-le — pour livrer une version véritablement ambitieuse de Pages, Numbers et Keynote. Une refonte qui ne se limiterait pas à Liquid Glass, mais qui redonnerait un nouvel élan à une suite longtemps appréciée pour sa simplicité, sa cohérence et son élégance.

Meross commercialise également un détecteur de présence sans fil compatible avec Matter

Nicolas Furno

mercredi 19 novembre à 07:55

Domotique

Cela n’arrête pas ! Alors que l’on testait l’un des tous premiers détecteurs de présence sur pile destinés à Matter la semaine dernière avec le FP300 d’Aqara, les nouveautés arrivent toutes d’un coup sur ce segment. Deux jours après celui de SwitchBot, c’est au tour de Meross de présenter un produit sur le même segment. Le MS605 reprend l’aspect général du MS600, en fonctionnant sur une pile, ce qui permet de l’utiliser loin d’une prise. Le concept est à chaque fois le même : l’appareil intègre un détecteur de mouvements qui réveille le radar chargé ensuite de surveiller la présence grâce aux mouvements infimes.

Le MS605 ressemble comme deux gouttes d’eau au MS600, le câble en moins. Image Meross.

Pour rappel, la détection de présence se base sur un radar qui émet des ondes millimétriques, bien plus précises que les ondes infrarouges utilisées par les détecteurs de mouvements. Cela permet de suivre une présence, même si une personne reste assise, voire allongée : les mouvements les plus subtils sont toujours identifiés par le radar. En contrepartie, ce dispositif consomme bien plus d’énergie, ce qui veut dire qu’il a longtemps fallu se contenter de détecteurs alimentés en permanence. Ce n’est plus le cas désormais.

Meross a repris son détecteur de présence filaire comme base de ce nouveau produit. Le MS605 est ainsi visuellement identique au MS600, sauf qu’il n’a plus le câble USB qui était indispensable à son alimentation. En comparant les deux produits, le fabricant note que le radar inclus dans cette version sans fil est moins précis, qu’il travaille sur une distance plus courte (4 m maximum) et que l’appareil ne peut plus identifier la distance des personnes détectées. C’est logique, tous les modèles sur une pile doivent faire des concessions pour offrir une bonne autonomie et ce ne sont pas des fonctionnalités indispensables pour la majorité.

Test du Meross MS600, un détecteur de présence Matter compétent et pas cher

Test du Meross MS600, un détecteur de présence Matter compétent et pas cher

En parlant d’autonomie, Meross annonce jusqu’à trois ans grâce à sa pile CR123A, un standard un petit peu plus cher que les piles bouton choisies par Aqara même si on peut s’en tirer à moins de 2 € l’unité. Pour atteindre une telle durée de vie, le fabricant a aussi abandonné le Wi-Fi qui servait à connecter le MS600, au profit du Thread, bien plus économe. Pour exploiter l’appareil, vous aurez ainsi besoin d’un routeur de bordure Thread, ce qui signifie un HomePod mini, HomePod 2 ou une Apple TV 4K avec Ethernet dans l’univers Apple. Il est nativement Matter et pourra rejoindre tous les écosystèmes de domotique qui gèrent le standard.

Comme sur le FP300, Meross a prévu une option pour ajuster la distance de détection de la présence, avec toutefois une option supplémentaire et plutôt bien trouvée sur le papier. Dans l’app du fabricant, on peut diviser la zone devant le capteur en trois parties et les gérer différemment, pour n’identifier des mouvements qu’à un endroit ou pour créer des automatisations spécifiques. Ce n’est pas aussi sophistiqué que les zones du FP2 d’Aqara, mais c’est peut-être tout aussi efficace. Si je peux tester l’appareil, je ne manquerai pas d’essayer cette capacité originale.

Le MS605 permet de définir dans l’app trois zones en fonction de la distance et on peut même les gérer différemment dans la domotique, ici dans Maison. Image Meross.

Comme sur son précédent produit, Meross a intégré un capteur de luminosité qui est utile pour créer des automatisations plus intelligentes. Le capteur de mouvements basé sur les infrarouges peut être associé à un capuchon qui limite son fonctionnement en hauteur, une option intéressante pour éliminer les détections liées aux animaux. Enfin, on retrouve une fonction d’apprentissage « par IA », à exécuter quand la pièce est vide pour améliorer la détection en ne tenant pas compte des plantes ou rideaux qui bougeront en permanence. Par rapport au MS600, ce nouveau modèle a un dernier avantage qui est unique à ma connaissance sur ce marché : une certification IP67 qui permet d’envisager sereinement un placement dans une salle de bain.

Le MS605 est actuellement en précommandes sur le site du constructeur, avec des livraisons promises pour la fin du mois de décembre. Si c’est probablement raté pour en placer sous le sapin, cela reste une excellente affaire sur le papier : le détecteur de présence est vendu en temps normal à 37 €, mais il est en promotion à 31 €. On peut même le commander par paquets de deux, voire quatre, pour couvrir toutes les pièces.

WhatsApp va enfin gérer le multi-compte sur iPhone

Christophe Laporte

mercredi 19 novembre à 06:55

App Store

Mais que se passe-t-il dans la division WhatsApp ? Depuis quelques semaines, l’application de messagerie semble lancée dans un marathon de nouveautés : prise en charge des messageries tierces, arrivée d’un compagnon pour l’Apple Watch, mise à jour majeure de l’app Mac… 

Destins croisés : WhatsApp s’améliore sur Mac et se dégrade sur Windows

Destins croisés : WhatsApp s’améliore sur Mac et se dégrade sur Windows

WhatsApp va pouvoir discuter avec d’autres messageries en Europe

WhatsApp va pouvoir discuter avec d’autres messageries en Europe

WhatsApp enfin disponible sur Apple Watch

WhatsApp enfin disponible sur Apple Watch

Et ce n’est pas tout. Avez-vous déjà tenté de gérer plusieurs comptes sur un seul appareil ? C’est un enfer. Aujourd’hui, la seule solution consiste à installer WhatsApp Business pour prendre en charge un second compte. Autant dire que ce n’est ni élégant, ni vraiment pratique.

Bonne nouvelle : cette galère touche visiblement à sa fin. WhatsApp est en train de tester la prise en charge native du multi-compte dans la version bêta de son application pour iOS. Plusieurs testeurs voient désormais apparaître une nouvelle section dans les réglages, baptisée « Account List », qui permet d’ajouter un second compte puis de passer de l’un à l’autre en un instant, sans déconnexion et sans manipulation compliquée. Chaque compte conserve son historique, ses préférences et ses réglages de notification, ce qui rend le changement totalement transparent.

Concrètement, le passage d’un compte à l’autre se fait en un geste. Dès lors que deux profils sont configurés, il suffit d’ouvrir la section « Account List » dans les réglages pour afficher ses comptes et en sélectionner un. WhatsApp a même prévu des raccourcis : un appui prolongé sur l’onglet Réglages affiche directement la liste des comptes, et un double-tap sur cet onglet bascule immédiatement vers le compte suivant. La transition se fait sans redémarrage de l’application et sans authentification supplémentaire.

WhatsApp a également repensé ses notifications. Lorsqu’un message arrive sur un compte inactif, l’alerte indique clairement de quel profil elle provient. Cette précision évite toute confusion et permet de garder une vue claire sur ses différentes identités, qu’elles soient personnelles ou professionnelles.

Le multi-compte, une brique essentielle avant les pseudos

Si WhatsApp accélère aujourd’hui sur cette fonctionnalité, c’est aussi parce que l’app prépare une évolution majeure : la possibilité d’utiliser un pseudonyme en guise d’identifiant, à la place du numéro de téléphone. Cette transition nécessitera forcément une gestion plus souple de plusieurs identités au sein de la même application. Le multi-compte natif apparaît ainsi comme une brique essentielle de cette future architecture.

WhatsApp prépare l

WhatsApp prépare l'utilisation des pseudos pour masquer le numéro de téléphone

Pour le moment, cette nouveauté n’est disponible qu’à un nombre limité de testeurs via TestFlight. WhatsApp n’a pas encore communiqué de date de lancement officielle, mais l’avancement des tests laisse clairement penser que la sortie générale ne devrait plus tarder.

Le paiement fractionné de Klarna bientôt compatible avec Apple Pay en France

Stéphane Moussie

mardi 18 novembre à 20:46

Services

Klarna, un service qui permet de payer en plusieurs fois sans frais, sera bientôt compatible avec Apple Pay en France. Le géant du paiement fractionné a annoncé qu’il allait prendre en charge la méthode de paiement d’Apple « dans les prochaines semaines » dans l’Hexagone.

Cette nouvelle arrive au moment où Klarna fonctionne avec Apple Pay au Danemark, en Espagne et en Suède. La combinaison des deux services était déjà en place depuis quelques quelques mois en Amérique du Nord et au Royaume-Uni.

Intégration de Klarna à Apple Pay. Image Apple.

Concrètement, lors d’un règlement avec Apple Pay (dans un magasin, sur le web ou dans une app), en touchant l’option « Autres cartes et options de paiement différé », les clients peuvent sélectionner Klarna et voir les offres de paiement fractionné disponibles. Sont généralement proposés des paiements en trois fois sans frais ou un règlement différé à 30 jours.

La fintech suédoise, qui est récemment entrée en bourse, revendique 111 millions de clients à travers le monde grâce à sa présence sur de nombreux sites web. Ce partenariat avec Apple intervient dans le sillage de l’abandon d’Apple Pay Later.

On a testé la véritable autonomie des traqueurs Bluetooth et des AirTags, et il y a des surprises

Pierre Dandumont

mardi 18 novembre à 20:30

Accessoires

Lors de nos nombreux tests de traqueurs Bluetooth compatibles avec le réseau Localiser d’Apple, une question revient de façon récurrente : quelle est l'autonomie réelle de ces petits appareils ? Avec des valeurs annoncées qui sont parfois exprimées en années, nous ne pouvons évidemment pas vous donner une réponse dès la publication du test, pour des raisons pragmatiques1. Mais pour avoir une estimation — forcément imparfaite — de l'autonomie des AirTags et de leurs concurrents, nous avons commencé une petite expérience en mai 2024.

Les traqueurs testés, parmi lesquels un AirTag. Image iGeneration.

Nous avons pris neuf traqueurs, pour un test avec un protocole simple. Chaque semaine, ils ont été déplacés et nous les avons fait sonner pour vérifier qu'ils fonctionnaient encore. C’est un usage un peu plus léger que chez certaines personnes qui se déplacent en permanence avec un traqueur accroché à des clés, mais il nous semble cohérent. De même, certains font probablement sonner ces balises plus d’une fois par semaine… mais d'autres le font moins2. Compte tenu de l'échantillon limité, c'est un test empirique qui ne peut pas être généralisé, mais il permet tout de même d'avoir une bonne idée de l'autonomie qu'il est possible d'atteindre, même si elle est peut-être légèrement surestimée. En plus des neuf traqueurs de départ, nous en avons ajouté d'autres au fil du temps.

Les traqueurs dotés d'une batterie rechargeable

Le premier produit est une carte rechargeable, à laquelle nous avons consacré un test à part entière. C'est la Pebblebee Card, et elle n'est plus en vente (vous pouvez aller lire la première note de bas de page1). Son autonomie annoncée était de 12 mois et elle a tenu un peu plus de 6 mois (198 jours). Après cette durée, la carte refusait de sonner mais était encore localisable. La batterie a rendu l'âme après 231 jours (7 mois et demi). C'est une valeur faible, mais qui reste à peu près valable selon nous, et la carte se recharge facilement en USB.

Test de trois traqueurs Localiser en format carte de crédit : Eufy, Pebblebee et Rolling Square

Test de trois traqueurs Localiser en format carte de crédit : Eufy, Pebblebee et Rolling Square

Le second est l'Orbit × Glasses, pensé pour des lunettes. La batterie est annoncée avec une autonomie d'un mois… et elle est correcte. Nous avons tenu 28 jours sur une charge. C'est une valeur bien trop faible pour un traqueur de ce type.

Mini-test du traqueur Orbit × Glasses : pour retrouver vos lunettes dans Localiser

Mini-test du traqueur Orbit × Glasses : pour retrouver vos lunettes dans Localiser

Le troisième est le KeySmart iPro, intégré dans un porte-clés. L’autonomie annoncée est aussi d’un mois, ce qui est insuffisant. Après environ un mois, il est devenu inaccessible, avant de réapparaître dans l'app Localiser pendant un mois, mais sans possibilité de le faire sonner. La batterie était totalement vide après 52 jours seulement.

Test du KeySmart iPro : le traqueur compatible Localiser intégré dans un porte-clés plutôt malin

Test du KeySmart iPro : le traqueur compatible Localiser intégré dans un porte-clés plutôt malin

La carte offre une autonomie acceptable, même si elle est inférieure à celle annoncée. Les deux autres traqueurs, en revanche, ont une autonomie réelle (et annoncée) bien trop faible pour des produits de ce type. Ce sont des accessoires qui doivent se faire oublier et une recharge a minima tous les mois est trop contraignante.

Dans les autres traqueurs avec une batterie que nous avons soumis au même protocole, il y a une carte rechargeable en Qi, achetée sur Aliexpress. Vendue une dizaine d'euros, elle a fonctionné 175 jours (un peu moins de 6 mois). La carte Slimca Here, un modèle très fin qui se recharge en USB-C, a fonctionné pendant seulement 84 jours (moins de 3 mois), ce qui est plutôt maigre. On pourrait le justifier par la finesse de la carte. La carte AirCard E, un modèle buggé qui a été retiré de la vente, a tenu 267 jours (un peu plus de 8 mois) sur ses trois piles CR2016. Un résultat correct pour une carte, mais le prix des piles est à prendre en compte tout de même.

Trois cartes testées. Image iGeneration.

Six traqueurs avec des piles CR2032

Pour les six autres traqueurs, nous avons choisi la même pile pour tenter de réduire les écarts qui pourraient venir des choix des fabricants. Nous avons utilisé des piles Amazon Basics (autour de 1 € l’unité hors promo).