Le premier live de Phoenix

vincent absous |

Les Versaillais de Phoenix reviennent d'une longue tournée de six mois dans plus de vingt pays différents avec dans leurs bagages un live intitulé Thirty Days Ago. Ce premier live a pour l'essentiel été enregistré à Oslo, en Norvège. Il sera disponible, numériquement, chez les principaux disquaires virtuels dès le 8 novembre prochain. En attendant, on peut toujours découvrir leur pop électro un peu sucrée, très années 70, sur l'iTunes Music Store, par exemple.

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La Carbon, où et quand...

nfort |

Ce matin, nous vous proposions de découvrir le Carbon de Rio, un concurrent potentiel à l'iPod mini qui a emporté les suffrages de notre labo. Or, si ce baladeur mérite attention, il reste difficile à dénicher. On le trouve ça et là sur internet pour 300 euros, chez eXpansys ou Rue du Commerce notamment. On en sait désormais un peu plus sur la politique de distribution de Rio en France, qui consiste à être présent chez les plus importants distributeurs français - Surcouf, Carrefour Multimedia - ainsi que sur certains sites d'achats en ligne préalablement sélectionnés - Fnac.com ou LDLC.com. Les premiers exemplaires n'ayant été expédiés en France que la semaine dernière, ils ne devraient pas tarder à être mis en rayon.

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Keep In Touch

deserty |

Fennesz (laptop, piano, guitare), BJNilsen (laptop) et Z'EV (basse, batterie) enregistrés en live à Stockholm le 26 août 2004. C'est le programme alléchant que nous propose , en téléchargement gratuit, le Label Touch. La performance, interprétée à l'origine sans interruption, a été partagée en sept parties. Chacune d'elles est disponible pendant un mois, puis retirée pour laisser la place à la séquence suivante. Ca s'appelle The Stockholm Effect No. 1 et c'est ici que ça se passe.

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Bonne résolution

deserty |

Bedhead a, à sa manière et au même titre que Sonic Youth, montré une nouvelle façon de faire du rock loin des préjugés et des clichés qui étaient de rigueur au début des années 90. Au même titre que des groupes comme Codeine ou plus tard Low et ce en pleine mode Grunge, les frères Kadane décident de ralentir le tempo au minimum, de murmurer des paroles intimistes sur le mal-être, le manque de confiance en soi, d’utiliser leurs guitares avec pour ligne de conduite un minimalisme alors bienvenu (une seule note suffit si c’est la bonne et qu’elle est jouée au bon moment). En 1998, chronique d’un échec annoncé, le groupe se sépare laissant derrière lui une série d’albums qui marqueront pour longtemps les quelques personnes à les avoir écoutés.
Bedhead est mort, mais que le(s) fan(s) sèche(nt) ses(leurs) larmes car il est ressuscité et se fait appeler désormais The New Year. Trois ans après le premier, les frères Kadane accompagnés de Chris Brokaw (premier batteur de Codeine et guitariste de Come) reviennent avec un deuxième album. Et l'effet est immédiat : un peu comme on met sa vieille paire de charentaises en rentrant d'une longue journée de labeur, on se laisse glisser avec délectation dans cette musique familière. On se sent chez soi : cette voix, inimitable, plus susurrée que chantée, cette lenteur rythmique caractéristique, ces finaux instrumentaux portés par des envolées de guitares, la beauté majestueuse des compositions cachée derrière une simplicité apparente, même l'artwork de la pochette est au diapason rappelant, aux détails près ou plutôt à l'absence de ceux-ci, la sobriété exemplaire de celles de leur précédent groupe. Les fans de Bedhead étaient peu nombreux, ceux de The new year ne le seront guère plus mais peu importe contentons-nous d'en profiter (après tout on ne pavoise pas, chaussons aux pieds, devant les invités) et de corriger simplement le titre de ce disque : The end isN'T near.
Quelques morceaux en téléchargement :

Disease
Chinese Handcuffs
Gazoline
Reconstruction

et une video

Le dernier album de The New Year , The End is Near, est disponible sur Amazon.fr.

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Carbon de Rio

nfort |

Il y a quelques semaines, lorsque Rio présentait le Carbon, la presse, voyant poindre un potentiel rival au baladeur d'Apple, l'avait aussitôt qualifié d'"iPod mini killer". Un départ en fanfare certes, mais avec un défi de taille à réussir, dépasser sinon égaler le best-seller de la catégorie. Nous vous proposerons donc dans ce labo de découvrir le Carbon en faisant abstraction de la concurrence pour évaluer ses qualités intrinsèques, avant de conclure sur des comparaisons.

Vraiment minuscule

La première chose qui frappe, lorsque l'on déballe le Carbon de Rio, c'est sa taille. Il ressemblerait presque à un lecteur MP3 à mémoire flash, mais ne nous trompons pas, c'est bien un disque dur Seagate de 5 Go qu'il renferme. Autre bonne surprise, son poids de 90.7 grammes, car on aurait pu craindre que sa miniaturisation l'oblige à une forte densité. Il n'en est rien, et le Carbon demeure un baladeur très discret et facilement transportable dans la poche du pantalon ou de la chemise. L'objet est esthétique : la face avant superpose différents tons de métal, mat ou chromé, cerclant l'écran LCD monochrome de 3.2 cm de diagonale orné du logo du fabricant. La face arrière est toute de métal vêtu, précisons déjà aux maniaques que les traces de doigts y seront inévitables (comme sur l'iPod d'ailleurs). Pour ne rien gâcher, la mise sous tension de l'appareil fait apparaître un rétro-éclairage du plus bel effet de couleur rouge sous le logo et les boutons du baladeur. Il est possible de désactiver cette option pour préserver la batterie. Celui-ci disparaît ensuite progressivement. La tranche du baladeur est faite en partie de caoutchouc gris qui, s'il protège en partie le baladeur des chocs, donnera au Carbon des angles saillants et assez inconfortables pour la prise en main à la face inférieure. Les boutons de navigation sont répartis sur le baladeur, au dessus pour la mise sous tension et la molette de navigation, et sur la face avant pour les contrôles de lecture : pause, avance et retour rapide, arrêt. Au centre, le bouton de sélection des options et des chansons. L'ergonomie du Carbon est réussie (si l'on excepte l'angle saillant de la face inférieure), on l'a bien en main. Il est pilotable d'une seule main grâce à la proximité de la roulette de défilement et du bouton de sélection des menus. Pour procéder à une sélection, il suffit de cliquer légèrement sur la roulette. Sur ce point, le Carbon est l'un des seuls baladeurs que nous ayons pu tester à proposer une ergonomie et une maniabilité satisfaisante. La roulette tactile et cliquable de l'iPod étant un modèle déposé, Apple oblige ses concurrents à développer d'autres solutions, et force est de constater que la réussite est rarement au rendez-vous.

La petite taille du Carbon à sans doute contraint Rio à opter pour un écran tout aussi petit. La taille des caractères est réduite mais reste fort lisible. Là encore, Rio a réussi à concilier miniaturisation et ergonomie : les menus alternent avec succès entre onglets et affichage par liste, quelques minutes suffiront à un utilisateur novice pour se familiariser avec le baladeur et utiliser la totalité de ses options. Petit bémol toutefois sur le logiciel interne du Rio, lorsqu'un artiste est sélectionné et que l'on écoute ses chansons, un retour au menu principal place obligatoirement le curseur sur la valeur par défaut ou le début de la liste. Il faudra alors systématiquement refaire défiler les noms d'artistes et les titres d'albums pour sélectionner la chanson de son choix. Un réel problème si on aime écouter Zucchero...

Power...


Les écouteurs fournis avec le Carbon sont tout ce qu'il y a de plus banals, recouverts de mousse noire, avec un câble assez court (1 mètre) ne laissant pas beaucoup de marge pour certains types d'utilisation. Le rendu sonore des écouteurs n'est pas fabuleux, les basses sont mal définies et les membranes saturent rapidement. On préférera rapidement un casque de tierce partie pour tirer avantage du Carbon. À ce propos, on relève que le connecteur mini-jack, qui affleure de la coque métallique du Carbon sans isolation particulière, pourra générer des courts-circuits avec la fiche de certains casques entrant en contact avec le métal et générer des parasites. Nous avons pu vérifier ce dysfonctionnement avec deux casques Sony et EuropSonic. Il ne reste plus qu'à s'armer de Chaterton pour pallier à ce problème.

Le Carbon est équipé de toutes les options connexes que l'on retrouve sur le marché. Il se comporte en Dictaphone puis permet de retrouver les enregistrements vocaux dans une arborescence. Pendant l'écoute de chansons, il est possible d'affecter des signets à un endroit particulier que l'on affectionne ou que l'on souhaite retrouver rapidement. Dans les nombreuses options réglables par une pression prolongée sur la roulette de défilement, il est possible d'afficher le temps restant, la date et l'heure, le genre, le type, la qualité d'encodage et la taille du fichier en cours de lecture. Plus anecdotique, le Carbon fait office de minuteur. Il est également possible de visualiser l'espace disque restant et le nombre de titres embarqués.

L'interface utilisateur du Carbon est donc plutôt satisfaisante et facile à prendre en main. Elle manque hélas cruellement de réactivité. Un baladeur MP3 doit pouvoir être dégainé au détour d'un couloir de métro, éteint le temps de décrocher son téléphone portable ou acheter une revue, puis rallumé aussi rapidement pour reprendre ses activités en musique. La mise sous tension du Carbon est longue, 10 secondes, puis le temps écoulé entre la sélection d'une chanson et sa lecture oscille entre 2 et 5 secondes. Il faudra également patienter pour accéder aux signets ou aux enregistrements vocaux. Certes, il ne s'agit là que de courts instants qui ne perturbent pas la convivialité du Carbon, mais à répétition ce manque de réactivité perturbera celui qui souhaitera avoir une utilisation frénétique de sa bibliothèque musicale.

Côté autonomie, le Carbon marque encore des points, avec une capacité annoncée de 20 heures. Lors de nos tests, l'autonomie du baladeur s'approche plutôt des seize heures en lecture et volume normaux avec accès fréquents aux options, ce qui reste très honorable. Encore une fois, la miniaturisation ne s'est pas faite au détriment des performances.

Copain avec tous les ordinateurs

Le Carbon est équipé d'un port USB 2.0 et est livré avec le câble nécessaire à sa connexion avec l'ordinateur. Une fois relié, le Carbon se comporte comme un disque dur externe, sans installation de pilote particulier. Sur ce point, Rio a été inspiré de jouer la facilité, ce qui permet au Carbon d'être compatible avec les Mac comme avec les PC. Un CD fourni permet d'installer le logiciel Rio Music Manager sur PC (en anglais seulement) et un plug-in pour iTunes sur Mac. L'intégration logicielle est très réussie avec l'une ou l'autre solution et l'organisation ou le transfert des fichiers se fera très simplement. Le Carbon, compatible avec les fichiers MP3, WMA et Audible, supporte aussi bien l'USB 2.0 que l'USB 1.1, et l'appareil se recharge automatiquement dès la connexion sur l'ordinateur avec les deux protocoles. À ceci prêt que la vitesse du premier sera préférable à celle du second. Mais on pourra faire encore plus simple et rapide, il suffit en effet de glisser les fichiers audio à la racine du baladeur, seuls ou groupés et classés par dossiers. Ce dernier, à la première mise en marche, procédera à une intégration des morceaux pour les ordonner et proposer une arborescence de navigation. Sur ce dernier point, on aura remarqué que le Carbon n'interdit pas l'importation des fichiers dans le sens baladeur > ordinateur (contrairement à l'iPod), ce qui ne doit pas forcément plaire aux majors de l'industrie du disque, mais l'utilisateur n'en a cure et il préférera la simplicité aux restrictions.

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Petit détail qui ravira les utilisateurs d'Airport Express, le Carbon se recharge également sur le port USB de la borne.

En conclusion

Incontestablement, Rio vient de signer, avec le Carbon, un excellent produit. À un détail près, nous ne saurions que conseiller à ceux qui recherchent un baladeur de ce type de foncer, il s'agit là d'une très bonne solution pour qui souhaite avoir avec soi sa musique, dans un appareil aux dimensions idéales pour une quête d'extrême mobilité. Mais il y a un détail... c'est l'iPod mini. Impossible, au moment d'acheter, de ne pas se trouver indécis face à l'incontestable réussite du baladeur d'Apple. En quelques points, voici des arguments de comparaison qui permettront d'arrêter son choix. Coté design, le Carbon et l'iPod mini font jeu égal. Les questions d'esthétique étant toujours subjectives, on constatera que ni l'un ni l'autre ne présentent de défauts sur ce point, leur fabricants ayant attaché le plus grand soin à la qualité de leur finition.

Avec un encombrement (90.7 grammes pour le Carbon et 107 grammes pour l'iPod mini) légèrement plus large à la base, aussi fin mais beaucoup plus ramassé sur la hauteur que l'iPod mini, le Carbon se glissera encore plus facilement dans les poches. Côté interface et ergonomie, l'iPod mini prend le pas sur le Carbon, qui, bien que remarquablement conçu, ne pourra rivaliser d'aisance avec la roulette tactile d'Apple et son système de navigation déposé. Quant à l'autonomie, le Carbon l'emporte sur l'iPod mini, avec près du double de longévité pour ses batteries. La taille du disque dur du Carbon est également plus large (5 Go qui une fois formatés permettent de stoker 4.64 Go de musique contre 4 Go pour l'iPod mini. Le Carbon n'est compatible qu'avec l'USB 2.0 lorsque son concurrent fonctionne avec le FireWire et l'USB 2.0 (un détail qui aura son importance lors de l'utilisation de ces produits avec d'anciens Mac). Tous deux sont cependant rétro-compatibles avec l'USB 1.1.

Le Carbon lit les fichiers MP3, WMA et Audible, lorsque l'iPod mini s'accommode de l'AAC, du MP3, de l'Audible, de l'AIFF, du WAV ou du format sans pertes Apple Lossless. Plus qu'une histoire de formats que pourrait résoudre le seul standard généraliste MP3, le choix du Carbon destine l'utilisateur à l'ensemble des magasins de musique en ligne (Connect, MSN Music...) mais interdit l'accès à l'iTunes Music Store, avec lequel seul l'iPod (et l'iPod mini) est compatible. On regrettera toutefois quelques détails dans l'utilisation du Carbon, comme l'absence de listes de lectures dynamiques à créer "au feeling" directement depuis le baladeur, ou encore un très léger sifflement lorsque le disque dur est sollicité (mise sous tension, importation de musique...). Le prix étant sensiblement le même pour ces deux produits, il ne reste plus qu'à faire un choix cornélien...

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Labo du Carbon de Rio

nfort |

Il y a quelques semaines, lorsque Rio présentait le Carbon, la presse, voyant poindre un potentiel rival au baladeur d'Apple, l'avait aussitôt qualifié d'"iPod mini killer". Un départ en fanfare certes, mais avec un défi de taille à réussir, dépasser sinon égaler le best-seller de la catégorie. Nous vous proposerons donc dans ce labo de découvrir le Carbon en faisant abstraction de la concurrence pour évaluer ses qualités intrinsèques, avant de conclure sur des comparaisons.

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Une bonne raison d'aimer Robbie Williams

Christophe Laporte |

Difficile d’ignorer la sortie du «Greatest Hits» de Robbie Williams, il est même disponible sur l’iTunes Music Store et est même actuellement en tête des ventes. Mais puisque la maison de disques s’est saignée pour s’attacher les services de l’enfant terrible de la pop anglaise, elle a trouvé un nouveau support pour vendre cet album. La compilation riche de 19 titres est vendue environ 45 euros sur une carte-mémoire MMC, souvent utilisée par les téléphones mobiles et les PDA. Même ceux, et ils sont nombreux, qui sont indifférents aux charmes de l’ancien leader de Take That devraient être intéréssés par ce produit, car il est difficile d’obtenir une carte de 1 Go à ce prix-là. Il suffit de consulter les prix sur n’importe quel comparateur pour se dire que finalement Robbie Williams, c'est pas si mal...

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