Netflix prépare le terrain à la possibilité de télécharger du contenu pour le consulter hors réseau. Après s’y être opposé, le service de sVoD a fini par se rallier à cette idée, surtout après que la concurrence — notamment Amazon — propose cette option. Elle est même prévue pour la fin de l’année (lire : Netflix autoriserait les téléchargements avant la fin 2016).
Mais à en croire Ted Sarandos, le patron du contenu de Netflix, il est possible que tout le monde ne soit pas logé à la même enseigne. Sur CNBC, il explique que cette option de sauvegarde se limiterait aux pays où le Wi-Fi et les réseaux cellulaires sont moins bien développés que dans les marchés matures, comme les États-Unis ou l’Europe.
Dans ces pays moins bien couverts, les utilisateurs se sont « adaptés » et leur culture est plus proche du téléchargement que du streaming, explique-t-il en substance. « Dans ces territoires émergents, cela devient un peu plus intéressant » de proposer le téléchargement, poursuit le dirigeant qui veut proposer à ces spectateurs des « alternatives pour utiliser Netflix facilement ». Et le téléchargement semble clairement une option digne d’intérêt.
Sarandos ne précise aucune date ni ne donne plus de détails. Netflix est confronté à un autre problème dans ce dossier, celui des droits : les studios de production pourraient bien se faire tirer l’oreille pour autoriser le téléchargement de leur contenu. Évidemment, ce sera beaucoup plus simple pour les séries et films produits par Netflix.
