Après l'industrie américaine, Apple vante son action auprès des développeurs

Mickaël Bazoge |

Le lundi, c’est la journée des bonnes actions pour Apple. On ne peut pas en vouloir au constructeur de faire l’étalage de ses efforts en faveur de l’amélioration de l’économie américaine ou de la formation des développeur(e)s. Chacun jugera plus ou moins digeste l’effet d’accumulation de ces annonces. Après avoir décrit les bienfaits de son investissement chez un fournisseur américain, Apple inaugure son premier « Entrepreneur Camp » qui accueille 11 créatrices d’applications.

Cette première session d’une durée de deux semaines va permettre à ces entrepreneuses de s’immerger au sein de l’Apple Park. Elles suivront des formations sur le design, la technologie, le marketing de l’App Store, elles auront également accès à des ressources dont un développeur lambda ne peut que rêver. Bonus, elles recevront aussi deux billets pour la WWDC ainsi qu’une année gratuite au programme Apple Developer.

Apple va organiser ces sessions sur un rythme trimestriel, à raison de 20 éditeurs maximum à chaque « Camp ». Celles qui sont intéressées peuvent tenter leur chance à cette adresse. Cette annonce est aussi l’occasion pour Apple de dévoiler un gros chiffre : depuis 2008 et l’ouverture de l’App Store, le constructeur a versé aux développeurs un total de 120 milliards de dollars, dont plus d’un quart rien qu’en 2018. Il y a pile un an, Apple annonçait un versement total de 86 milliards de dollars.

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avatar SyMich | 

On a toujours l'impression qu'Apple dans sa grande bonté, fait l'aumône aux développeurs...
La réalité c'est que les développeurs ont gagné 120 milliards de dollar grâce à leur TRAVAIL et au succès de l'iPhone! Et Apple, grâce à eux, a gagné 50 milliards.

avatar jean_claude_duss | 

@SyMich

On peut même dire que l’iPhone ne serait rien sans les dev. Quand on vois les apps de base moisies de Apple comme le calendrier qui est pitoyable, contact, fichiers...

avatar SyMich | 

Disons que c'est gagnant-gagnant (pour utiliser une expression à la mode)...
La qualité et la diversité des apps contribuent largement au succès de l'iPhone, et le succès de l'iPhone fait que les revenus des développeurs peuvent être aussi importants.
Mais la présentation qu'en fait systématiquement Apple me hérisse le poil à chaque fois ? et les sites comme celui-ci, tout à la gloire de la sainte Pomme, reprennent l'info sans aucune prise de recul.

avatar claupatr | 

@SyMich

Je ne vois pas en quoi l’article manque de recul. Il ne fait que reprendre l’info sans l’enjoliver ni la critiquer, tout en remarquant cependant l’abondance d’infos de ce type chez Apple.

avatar SyMich | 

Ok alors disons "sans aucun esprit critique"...

avatar debione | 

Et pourquoi que des créatrices? Cette façon de gendrer n’apporte que l’effet inverse de ce qui est recherché. Créer le problème pour y apporter une réponse.

avatar claupatr | 

@debione

La raison est là :
We hope that this program helps to inspire women around the world to learn to code, join the iOS development community.

avatar debione | 

@claupatr
Sauf que c’est une supercherie... En effet le problème n’est pas dans l’envie de ces dames de coder, que le fait que se soit un domaine d’homme... Si on veut plus de codeuses, alors il faut montrer à ces messieurs que ces dames sont tout autant capable. Et ce n’est pas en faisant des camps uniquement dédié au genre femelle que les mâles vont mieux l’accepter. De même, faire des camps du beau sexe c’est empêcher une interpénétration ( au sens figure bande de cochon) entre ce qui pose problème.
Il faut absolument des mâles et des femelles, parce que là on leur montre ce qui n’esxiste pas: une inversion des proportions, ne travailler qu’avec des femmes cela n’arrive jamais dans le monde du code...

Bref une supercherie marketing qui ne fait qu’enfoncer ces dames au final... Comme d’ailleurs beaucoup de démarche qui se veulent pour aider les femmes ( mais oui, elles sont tellement nulles qu’on leurs organisent des camps que pour elle...)
Une superbe démonstration de la société patriarcale que l’on érige en marketing... et elles se font avoir... c’est ?

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