Coronavirus : Apple propose de partager ses sondages aux autorités de santé américaines
En mars dernier, Apple a lancé un site ainsi qu'une application dédiés au coronavirus afin d'aider les autorités à mieux cerner la propagation de la pandémie. Une mise à jour récente inclut la possibilité de partager, de manière anonyme, différentes informations sur sa santé à Apple, aux autorités de santé publique américaines et au Centre pour le contrôle et la prévention des maladies.
Les éléments renseignés « seront agrégés aux réponses des autres participants afin de mieux protéger votre vie privée », indique la Pomme. Les utilisateurs peuvent refuser de partager ces informations aux organismes concernés.
Les données partagées sont totalement déconnectées de celles qui peuvent être enregistrées par l'Apple Watch ou l'iPhone et de son identifiant Apple. Il s'agit en fait de remplir un formulaire comprenant des questions sur son état de santé général, ses antécédents médicaux ou encore ses contacts potentiels avec des malades du Covid-19. En fonction des réponses, l'outil préconise des conseils, comme contacter un établissement de soins possible pour un éventuel dépistage, si nécessaire.
L'application Apple COVID-19 est uniquement disponible aux États-Unis, mais le site web équivalent est accessible à tous et traduit en français. Il n'est cependant pas parfaitement adapté à un public international, car il garde des particularités américaines : il conseille d'appeler le 911 comme numéro d'urgence, demande de sélectionner son État américain de résidence et n'est en lien qu'avec les autorités sanitaires américaines.
Facebook et Google ont mis en ligne des enquêtes similaires aux États-Unis qui nourrissent, avec d'autres données, une carte sur l'activité du coronavirus dans le pays.
Quand les grandes entreprises font le boulot des États...
Qu’on n’interprète pas mal mon commentaire : c’est très bien de leur part je trouve. Mais ne serait-ce pas plutôt aux États de faire ce genre de choses ?
@David Finder
Je ne vois pas bien en quoi ce sondage n'ayant rien de scientifique dans la façon dont est constitué l'échantillon sondé peut apporter quoi que ce soit d'intéressant aux services de santé...
C'est comme si MacG proposait à Apple de leur communiquer les résultats des sondages qu'ils réalisent régulièrement pour les aider dans leur stratégie marketing.
@David Finder
Les états le font, de façon, comme le dit remy, bien plus scientifique. Par exemple ici le biais c'est de n'atteindre que les populations riches, de ne pas avoir des renseignements stratégiques (âge-sexe-lieu de résidence-facteur de commorbidité et plein d'autres choses)
On touche à la pseudo-science ou comment plein d'entreprises essayent de profiter de la situation pour faire croire que... Autant pertinent qu'un sondage Paris-Match sur le PSG...
@debione
« Par exemple ici le biais c'est de n'atteindre que les populations riches, «
Le biais c’est déjà de considérer qu’on est riche à partir du moment où on possède un appareil Apple
@jazz678
Peu importe...
ce qui est sûr c'est qu'on ne sait rien de l'échantillon auto-constitué qui répond au questionnaire. Il n'est probablement pas représentatif de la population. De plus on n'a aucun échantillon de référence pour comparer les résultats.
Bref de la com à 2 balles d'Apple qui veut convaincre qu'ils vont contribuer bénévolement à sauver le Monde en investissant le domaine de la santé.
@r e m y
« Bref de la com à 2 balles d'Apple qui veut convaincre qu'ils vont contribuer bénévolement à sauver le Monde en investissant le domaine de la santé. »
Je n’ai rien lu ni entendu venant d’Apple allant dans le sens de sauver le monde par cette initiative.
Personne n’a affirmé que ces données étaient représentatives et se suffisaient à elles-mêmes pour la mise en place d’un programme de santé publique.
Ce qu’ils font est complémentaire et je doute très fortement que le CDC et les autorités sanitaires US se reposent uniquement sur ce que leur fournira Apple.
@r e m y
Oui, ça reste biaisé comme n’importe quelle étude observationelle.
L’idee n’est pas d’en affirmer des choses, mais d’observer, par exemple des facteurs potentiel de risque ou protecteurs qui pourraient être étudiés dans un second temps.
Le problème, c’est la presse généraliste et même spécialisé qui s’empare de ce genre d’études pour leur faire dire des trucs définitifs, alors qu’elles n’offrent que es hypothèses.
@Bigdidou
« .. et même spécialisé qui s’empare de ce genre d’études pour leur faire dire des trucs définitifs, »
C’est pire que ça
👀 The Lancet
Des revues très spécialisées n’hésitent même plus à se fourvoyer. La course à la punchline se substitue à la science, à la neutralité et la rigueur
@jazz678
Oui...
C’est pas réservé au Lancet, mais c’est particulièrement embêtant que ça s’y produise, c’est sûr ;)
Le NEJM s’est également bien fourvoyé durant cette crise...
@r e m y
...mais peu importe comme tu dis
Ce que je trouve dommage c’est de cracher d’emblée sur toutes ces initiatives avant même qu’on puisse en évaluer les effets.
Du bashing a 2 balles