Apple peut avoir la main lourde lorsqu'il s'agit de revoir à la baisse les prix proposés pour les campagnes publicitaires iAd. C'est ce qu'explique Bloomberg, qui cite des cas où un annonceur se voit proposer de figurer dans les emplacements publicitaires d'Apple pour 300 000$, au lieu des 1 million de dollars qui prévalaient au départ (au lancement, des exclusivités se seraient même négociées dix fois plus).
Une remise qui n'enraye pas un certain désintérêt chez des annonceurs, qui préfèrent se tourner vers d'autres régies publicitaires, à la fois moins chères et capables de toucher des utilisateurs sur d'autres plateformes qu'iOS. Côté développeurs, qui perçoivent 60% des revenus générés par les pubs passant dans leurs applications, seuls 5 à 15% de l'espace pub serait occupé par celles d'iAd, limitant l'intérêt financier.
Au lancement d'iAd (le fruit du rachat de Quattro Wireless, Apple s'étant fait doubler par Google qui avait mis la main sur AdMob) Apple demandait aux candidats de payer 1 million. Puis le plafond est passé à 500 000$ avant de connaître ce nouveau palier inférieur, dans le cas où l'annonceur arrive avec plusieurs campagnes sous le bras.
Le patron d'une agence publicitaire souligne qu'iAd bénéficie d'un certain cachet, on se souvient que la volonté de Jobs était de pousser à la création de contenus publicitaires plus sophistiqués et plus élégants que les habituels bandeaux que l'on croise dans les applications mobiles.
Mais le coût reste un critère décisif “Tout le monde aime l'expérience proposée aux clients […] les annonceurs pensent que, peut-être depuis la télévision, c'est la meilleure expérience proposée aux consommateurs” explique Rob Norman de GroupM North America dont l'un des clients, Unilever, a utilisé iAd “On aimerait tous descendre au Four Seasons, mais pas si la nuit coûte 150 000$. Il y a une équation tarifaire”.
Une responsable de société en conseil marketing rappelle pour sa part la lourdeur du processus, en plus de son coût, avec le délai nécessaire avant la validation d'Apple, le fait que cette dernière ne partage pas toutes les données des clients et l'audience limitée à cette plateforme. Apple de son côté a simplement répondu que durant cette première année, elle avait engrangé 100 campagnes dans sept pays.
NB : Fin juin Apple a sorti une mise à jour d'iAd Producer son outil pour la réalisation de ces contenus publicitaires.
Sur le même sujet :
- iAd : Apple va facturer plein pot les premières pubs
Une remise qui n'enraye pas un certain désintérêt chez des annonceurs, qui préfèrent se tourner vers d'autres régies publicitaires, à la fois moins chères et capables de toucher des utilisateurs sur d'autres plateformes qu'iOS. Côté développeurs, qui perçoivent 60% des revenus générés par les pubs passant dans leurs applications, seuls 5 à 15% de l'espace pub serait occupé par celles d'iAd, limitant l'intérêt financier.
Au lancement d'iAd (le fruit du rachat de Quattro Wireless, Apple s'étant fait doubler par Google qui avait mis la main sur AdMob) Apple demandait aux candidats de payer 1 million. Puis le plafond est passé à 500 000$ avant de connaître ce nouveau palier inférieur, dans le cas où l'annonceur arrive avec plusieurs campagnes sous le bras.
Le patron d'une agence publicitaire souligne qu'iAd bénéficie d'un certain cachet, on se souvient que la volonté de Jobs était de pousser à la création de contenus publicitaires plus sophistiqués et plus élégants que les habituels bandeaux que l'on croise dans les applications mobiles.
Mais le coût reste un critère décisif “Tout le monde aime l'expérience proposée aux clients […] les annonceurs pensent que, peut-être depuis la télévision, c'est la meilleure expérience proposée aux consommateurs” explique Rob Norman de GroupM North America dont l'un des clients, Unilever, a utilisé iAd “On aimerait tous descendre au Four Seasons, mais pas si la nuit coûte 150 000$. Il y a une équation tarifaire”.
Une responsable de société en conseil marketing rappelle pour sa part la lourdeur du processus, en plus de son coût, avec le délai nécessaire avant la validation d'Apple, le fait que cette dernière ne partage pas toutes les données des clients et l'audience limitée à cette plateforme. Apple de son côté a simplement répondu que durant cette première année, elle avait engrangé 100 campagnes dans sept pays.
NB : Fin juin Apple a sorti une mise à jour d'iAd Producer son outil pour la réalisation de ces contenus publicitaires.
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