Les éditeurs allemands écrivent à Steve Jobs

Christophe Laporte |

Deux organisations regroupant des groupes de presse ont envoyé à la mi-mars une lettre à Steve Jobs afin de revoir la manière dont fonctionne l'App Store sur certains points. L'association des éditeurs de journaux allemands (VDZ) et la fédération internationale de la presse périodique (FIPP) pensent qu'Apple doit changer ses règles concernant la censure.

Elles ne peuvent être partout les mêmes, estiment-ils. Ce qui est acceptable pour un pays ne l'est pas forcément pour un autre, expliquent-ils en substance. Pour eux, des règles uniformes nuiraient à la liberté de la presse et des lecteurs. Ils prennent l'exemple de certains tabloïds allemands qui ont pour habitude d'afficher des pinups. Ce qui ne choque pas en Allemagne, peut dérange outre-Atlantique (lire : Les tabloïds allemands s'inquiètent pour leurs pins-ups).

Le patron de la VDZ, Wolfgang Fürstner, estime que l'iPad est un appareil qui se prête à la vente de contenus. Cependant, les médias doivent avoir les mains libres pour travailler dans de bonnes conditions. Autre reproche adressé à Apple : la commission de 30 % qu'elle prend sur les ventes publicitaires effectuées avec iAd. Selon eux, ce chiffre est trop important.

[via heise.de]

avatar manu1707 | 
30%, trop important ? Ils sont pas au bout de leurs peines, parce que c'est 40% !
avatar tibet | 
Oui, voire même 50%. ;) Donc, il ne faut pas abuser non plus. :/
avatar Matlouf | 
"Avoir les mains libres pour travailler dans de bonnes conditions"... Ben oui, on ne demande que ça... Et comment on tient l'iPad alors?
avatar babgond | 
Je me demande dans quelles mesures Apple pourrait censurer les applications des journaux. Parce que s'ils le font, ils portent atteinte à la liberté de la presse (vu que l'application est vide et le contenu est fournis par l'appli.)
avatar ipodtouch3000 | 
Y_E_S j'adore ta tournure d'esprit -_^ Mise en garde !: ce texte peut contenir des propos choquant ou provoquant pour le ou la ou les lecteurs ou lectrices potentiel(.le;.les) Des fautes d'orthographes peuvent aussi être présentes . Il est certain qu'il faut garantir la liberté de la presse, mais cette liberté n'est pas la même partout, puisque c'est généralement le résultat de l'histoire d'un peuple ou d'un pays. Je trouve tout à fait légitime que les journaux fassent cette demande auprès d'apple, mais je ne peux m'empêcher de m'interroger sur les conséquences quand, par exemple un journal relaye une info mettant en cause une société ou une organisation sur tel abus ou tel fait divers, en les accusant d'être responsable . C'est à dire que si un journal titre : " apple dans la tourmente ! " ( ceci est un exemple, toutes similitude avec des titres ayant existé ou qui pourraient exister à l'avenir serait purement fortuite ) parce qu' apple aurait mit en vente une appli qui aurait causé un accident ( je vous recommande ce lien : http://www.gizmodo.fr/2010/05/30/une-marcheuse-heurtee-par-une-voiture-poursuit-google-mauvais-itineraire.html ) Le journal créer les conditions qui incitent les sociétés les organismes et les particuliers à se préserver en permanence de tout ce qui pourrait, leur être imputé. Donc à ce moment de ma réflexion je me demande 1: si le soucis de trouver des responsables à tout évènements ne créer pas une pression trop grande dans nos sociétés? 2: si il n'est pas normal qu'apple fasse de la censure parce qu'ils seront accusé en cas de dérapage? 2: la liberté de la presse ne sert-elle pas dans certain cas de moyen d'échapper à cette même pression dont la presse est parfois victime ? En conclusion je n'aimerais pas trop vivre dans un monde où on serait tout le temps en train de ménager tout le monde, d'éviter de blesser ou de froisser telle association ou telle communauté, et de mettre des mentions ou des avertissements partout, mais je crains que l'on y soit déjà. ( Si mes propos ou certaines de mes réflexions ont choqué ou sont en contradictions avec des personnes, des lieux,des organisations ou des croyances serait fortuit et serait sans relation avec les personnes qui les lisent )

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