Une « class action » contre les indiscrétions de certaines Apps
L'article du Wall Street Journal, qui faisait état en décembre des indiscrétions de plusieurs applications en dépit des règles de l'App Store (lire Des Apps bien indiscrètes) a semble-t-il inspiré Anthony Chiu, un utilisateur californien : celui-ci a intenté une procédure judiciaire à l'encontre d'Apple, avec l'ambition d'en faire une procédure collective, dite class action.
Il reproche à Apple de divulguer à des sociétés tierces des données privées sans le consentement de l'utilisateur. Cette procédure, au même titre que d'autres controverses comme l'affaire "baby shaker" (lire Baby Shaker : lettre ouverte à Apple et AT&T) ou encore IAmRich (lire Apple n'aime pas les riches !), démontre qu'Apple n'a guère de latitude quant à ses règles, par ailleurs souvent décriées comme drastiques : comme elle perçoit 30 % des ventes, elle a une responsabilité sur la manière dont elle gagne son argent, et donc des choix éditoriaux à faire quant à ce qui est digne de paraître dans ses rayonnages ou non. Faute de quoi, elle peut avoir à en répondre. De ce point de vue, Apple se trouve entre le marteau et l'enclume : donner assez de liberté pour permettre la libre expression, mais pas assez pour prêter le dos à la critique quant à la nature des contenus.
Source : Macworld