Wild Blood [1.0.0 – Français – 5,49 € – iPhone/iPad – 771 Mo – Gameloft] est le nouveau jeu du très prolifique éditeur français. Après les adaptations de licences officielles, Gameloft a exploité la fameuse légende du roi Arthur et de Lancelot pour ce dernier titre qui est aussi le premier à exploiter le fameux moteur Unreal Engine.

Dès les premières minutes de jeu, la qualité des graphismes est indéniable. Dans le genre, on n'a rarement vu mieux sur l'App Store : si un titre comme Infinity Blade II (5,49 €) fait encore mieux, il n'offre pas la même liberté de mouvement que Wild Blood. On reste malgré tout assez loin des meilleurs jeux sur PC ou consoles, mais l'éditeur a indéniablement fait du bon travail sur ce titre.

De beaux graphismes ne font pas tout : Wild Blood repose sur un gameplay bien connu, dans la lignée directe de dizaines de jeux de Gameloft. Le principe est donc d'avancer le long d'une route très quadrillée en tuant toutes les bestioles qui se dresseront sur votre route. Sur le modèle des jeux de rôle, vous gagnez des pièces d'or et de l'expérience qui permettent d'acheter des équipements et de passer les niveaux pour améliorer Lancelot que vous interprétez.

Jeu Gameloft oblige, Wild Blood contient une boutique d'achats in-app qui évitent de fouiller tous les coffres dissimulés dans les décors et permettent d'acheter des pièces virtuelles contre de l'argent bien réel. Une fois n'est pas coutume, cette boutique se fait assez discrète et elle est totalement optionnelle.

On a vu jeu plus original, certes, mais les amateurs du genre auraient tort de se priver. Wild Blood est bien réalisé, ses graphismes sont dans le haut de gamme de ce qui se fait actuellement sur l'App Store et Gameloft n'a pas repris cette fois sans honte un jeu existant.