Google supprime les tablettes du site Android

Florian Innocente |

Google a subrepticement effacé du site Android l'onglet qui conduisait vers une sélection de tablettes. Dit autrement, pour le père d'Android, ce système a vocation à fonctionner sur des téléphones, des montres, des boitiers TV et à l'intérieur des voitures, mais de tablettes il n'est plus question.

C'est AndroidPolice qui a remarqué le coup de gomme survenu il y a 48h dans la barre de navigation d'Android.com. Cette section ne présentait que trois petits modèles mais le symbole n'est pas mince. Les partenaires de Google apprécieront, car après tout les tablettes Android existent toujours et, même, il s'en vend.

En mai, IDC plaçait l'iPad en tête avec 28,8 % de parts de marché au premier trimestre de l'année, loin devant son suivant immédiat, Samsung avec 16,7 %. Cela donne une idée du poids des tablettes Android dans l'ensemble : plus des deux tiers (lire L'iPad se détache dans le classement des ventes de tablettes).

Le classement IDC des vendeurs de tablettes au premier trimestre 2018

La question se pose alors de la manière dont Android va évoluer à destination de ces appareils maintenant qu'ils sont officiellement considérés comme non pertinents dans leur forme actuelle. Quels efforts Google va lui consacrer ?

Google n'a toutefois pas abandonné le principe de la tablette dans son entier. Depuis le mois de mars, on a vu arriver des tablettes Acer et HP équipées non plus d'Android mais de Chrome OS, le système que Google privilégiait pour ses portables pas chers.

avatar paulg | 

Je suis pas sûr que ce soit une bonne idée de la part de Google.. on voit ce que fait Apple avec les tablettes et l’éducation je pense que c’est une bonne idée

avatar C1rc3@0rc | 

@paulg

«Je suis pas sûr que ce soit une bonne idée de la part de Google.. on voit ce que fait Apple avec les tablettes et l’éducation je pense que c’est une bonne idée»

Il ya plus de Chromebook dans le secteur de l'education que de materiel Apple, iPad compris.

Ceci dit, il faut se souvenir que Google avait du adapter tant bien que mal Android aux tablettes sous la pression des constructeurs (d'ex netbook) a la suite du succes de l'iPad en 2010.
Android n'a jamais ete conçu pour tablette et Google ne semblait jamais avoir consideré les tablettes comme une possibilité avant que Jobs presente l'iPad.

Si on regarde egalement tout le marché, on se rend compte que MS n'arrive pas a generer de vague de tablettes alors qu'il y a pratiquement un 2-1 chez chaque constructeurs de PC Windows.
Ensuite, on se rend aussi compte que les coques claviers sont tres vite indispensable pour les tablettes et sont les accessoires les plus vendus.

Est ce que ça veut dire qu'Apple s'est planté avec l'iPad ou qu'Android et WIndows n'ont jamais ete des OS fonctionnels sur les iPad like?

Je pense que le probleme c'est d'abord l'ergonomie et l'espace fonctionnel.
Un iPad like est un outil de consultation de contenu et il a besoin d'une interface specifique qui n'est pas celle d'un PC ni d'un smartphone. Et c'est la le gros probleme.

L'autre gros probleme c'est que les gens ont dans la tete qu'un iPad like c'est un PC moins cher, comme un netbook.
A ce niveau un Chromebook est bien un netbook, une tablette, meme avec un clavier non.
Lorsqu'on lit que certains voudraient pouvoir utiliser une souris avec un iPad, ou disposer de gestionnaires de fichiers comme le FInder sur iPad, c'est juste des besoins de PC qui sont frustrés par le choix d'un appareil inadequat. Certes un iPad est moins cher qu'un Mac, mais il n'est pas moins cher qu'un netbook (sauf celui d'Apple évidemment). Les Netbook ont toujours ete des echecs, mais ils se vendent un peu a chaque generation

avatar iCHrome | 

Pour avoir un chromebook ce n’est pas une mauvaise idée de mettre chrome OS sur les tablettes... surtout depuis que chrome OS peut faire tourner les appli androïde ?

avatar fosterj | 

Comment est ce possible ? Très mauvaise NEWS pour les utilisateurs d’iPad. Cette absence de concurrence va nous coûter cher non ? On peut vraiment faire tourner tout androïd sur ChromeOS ?

avatar jerry75 | 

@rolmeyer

Ben si il y a une concurrence. Ça ne fait certes pas tomber les prix d’Apple, mais cela oblige tout au moins les autres à proposer toujours mieux ... et pour moins cher, et comme de moins en moins de gens vont pouvoir acheter Apple, moi je trouve ça bien de pouvoir aller voir ailleurs, même si ç est moins bien ! Vu la conjoncture actuelle, la priorité des gens n’est plus d’avoir le dernier tel branché mais de remplir son assiette et de payer les factures.
Alors même si on sait que ç est moins bien, on n’a pas le choix ... et si Apple oblige les concurrents a de bouger, je trouve ça super ??

avatar C1rc3@0rc | 

«Ben si il y a une concurrence. Ça ne fait certes pas tomber les prix d’Apple, mais cela oblige tout au moins les autres à proposer toujours mieux ... et pour moins cher,»

Non.
Le seul impact sur l'iPad c'est la production de l'iPad Mini pour occuper l'espace des tablettes entre 6 et 9" qu'ont du lancer les constructeurs de nebook qui ce sont recyclés dans la tablette suite a l'echec du netbook et l'extraordinaire essor de l'iPad 2.

La seule raison d'etre des mini-tablettes c'est que le positionnement tarifaire de l'iPad 2 etait tres bien etudié et qu'il etait impossible aux producteurs de netbook de faire "assez moins cher" pour rendre attractifs des clones de l'iPad 2 .
Le seul moyen de baisser les tarifs etait d'aller sur des tailles inferieures a 9".

On sait depuis que l'iPad Mini n'a jamais fait plus qu'un quart des ventes d'iPad alors que les mini-tablettes etaient majoritaires.

Avec l'essor des phablet, les mini tablette sont simplement mortes. Apple a du d'ailleurs manger son chapeau en allant sur la croissance de la taille d'ecran des iPhone, avec les 6 et modeles plus.

Et si aujourd'hui les producteurs chinois peuvent faire des tablettes de 9" moins cheres que les iPad, Apple - apres des hausses et une confusion de la multiplication des modeles - est revenue a la recette de l'iPad de Jobs qui continue d'ecraser la concurrence.

L'evolution de l'iPad ne tient pas sur la concurrence mais sur le mantra de l'iPad devant remplacer le Mac.

Ce qui conduit d'ailleurs a une complication d'iOS dans le mauvais sens alors qu'il faut plutot rendre plus ergonomique et simple cette machine.

Mais il y a aussi besoin d'elements specifiques pour iPad qui sont inadaptés pour iPhone, comme les sessions ou le "split" de l'ecran. De la a dire qu'il faut un iPadOS... hormis peut etre pour un iPad Pro destiné a concurrencer les TabletPC, mais sinon, iOS s'il reste coherent avec sa nature il n'a pas a se decliner specifiquement pour iPad.

avatar DarthThauron | 

@jerry75

Tout à fait, sans concurrence, on arriverait peut être à une obsolescence programmée encore plus grotesque...

avatar fosterj | 

@rolmeyer

Concurrence = iPad a 359 euros.

avatar Malum | 

Deux affirmations très étranges :
Apple obligée d’un bas prix pour vendre ses iPad ? Avec une croissance de plus de 2% quand le marché baisse de plus de 11 % ? Apple vend grâce à toute sa gamme et parce que ce sont des iPad.

Pas de concurrences ? Avec les autres qui représentent 72 % du marché ? Il faudra la copier celle-là.

avatar en ballade | 

@rolmeyer

Copie Samsung ? Avec ecran oled?

avatar alfatech | 

@en ballade

"Copie Samsung ? Avec ecran oled?"

La réponse typique du troll en PLS....... On achète une tablette pour s'en servir en tant que telle, pas une technologie d'écran.

avatar thebarty | 

@en ballade

Peut-être mais le constat est simple : il n’y a plus aucune tablette Android dans ma boîte (190 000 personnes) ni dans mon entourage, OLED ou pas.
Tu peux continuer à batailler, mais bon...

avatar C1rc3@0rc | 

@rolmeyer

+1

C'est effectivement la chutes des ventes des iPad, passant sous le seuil des 9 millions par trimestre qui est seule responsable de la rehabilitation de l'iPad 9" tel que definie par l'iPad 2. La concurrence n'y est pour rien. Apple avait juste trop monté les prix et les clients ont aussi compris qu'un iPad c'est pas un Mac moins cher...

« Du coup j’ai gouté à une tablette MS, pareil, mode tablette à l’abandon, mais bon au moins ma Surface peut me servir de PC.»
Tout juste, une Surface c'est un TabletPC, donc un PC mais pas une tablette telle que l'iPad. Le mode tactile a un usage tres restreint aux usages classique de TabletPC, et les utilisateurs qui ne sont pas dans cette niche y trouvent un PC et abandonnent majoritairement l'usage de tablette...

«Quand je vais chez Boulanger en dehors de Samsung qui est plus une copie qu’une concurrente, le reste ce sont des merdes pour regarder des films ou faire des jeux.»

Chez Samsung c'est pareil. Toutes ces tablettes tournent sous Android et en ont les usages permis, ni plus ni moins.
En fait la tablette est un outil de consultation de contenu et rien d'autre (sauf pour des domaines tres specifiques, comme la production de musique ou des usages tres restreints ou elles remplacent les TabletPC).
Le seul vrai concurrent pour Apple c'est... Amazon avec ces Fire. Tres bon produits de consultation vendu a prix coutant et totalement controlé par Amazon.

avatar klouk1 | 

@C1rc3@0rc

En fait la tablette est un outil de consultation de contenu et rien d'autre (sauf pour des domaines tres specifiques, comme la production de musique ou des usages tres restreints ou elles remplacent les TabletPC).
Décidément tu parles encore dans le vide. C’est quoi un usage très restreint ? Les milliards de dollars de l’industrie musicale ?
Le tout petit monde du Btp et de la construction (dans lequel il n’y jamais eu, à ma connaissance, de tabletpc. C’était, avant l’iPad, soit le Pc, soit les plans papier et le crayon) ?

avatar fte | 

@rolmeyer

Et Samsung le Note.

avatar armandgz123 | 

@fosterj

Ça ne changera rien pour Apple... à la limite moins d’innovation, mais ça reste juste une tablette quoi ( qui profite des innovations de l’iPhone )

avatar victoireviclaux | 

Les tablettes Android sont morts ?

avatar C1rc3@0rc | 

@victoireviclaux

C'etait ce qui se disait au MWC ou les tablettes avaient quasi totalement deserté les stand.

avatar klouk1 | 

@C1rc3@0rc

Le seul vrai concurrent pour Apple c'est... Amazon avec ces Fire. Tres bon produits de consultation vendu a prix coutant et totalement controlé par Amazon.

Non et non.
Une tablette sous Android ne remplacera jamais un iPad.
Ça restera un outil dédié uniquement à de la consommation de contenu. D’ailleurs je constate que le peu d’applications pro sous Android sont peu suivies, voire même disparaissent

avatar fte | 

La rumeur court chez certains devs depuis quelque temps, que Google souhaitait mettre en avant ChromeOS plus polyvalent sur les appareils qui ne sont ni des notebooks classiques ni de l’informatique vestimentaire. Ultra-portables économiques, hybrides et tablettes en somme.

Ce qui m’étonne par contre, c’est l’absence de communication à ce sujet. J’ai du manquer un épisode je suppose, occupé sur d’autres sujets pour le moment...

avatar lmouillart | 

C'est loin d'être étonnant. La plupart des fonctionnalités d'Android qui manquent encore a Chrome OS sont en cours d'implémentation : audio faible latence, support du stylet sans latence, clavier virtuel avancé, ...
Il manque encore la gestion souple du redimensionnement des fenêtre pour les applications Android dans les versions stables.

A l'image d'iOS ipad, Android est pour le moment trop rigide pour tablette et trop désagréable pour convertible.

avatar toto_tutute | 

? Implémentation n'existe pas dans la langue française.

>>> Installation, incrustation ou encore implantation suffisent. ☺️

avatar Yacc | 

@toto_tutute

Bien des mots n’ont pas existés dans la langue française avant d’exister. ?

« Installation, incrustation ou encore implantation suffisent. ☺️ »

Nope aucun ne ces mots ne recouvre le sens d’implémentation ?

Les néologismes font partie de la vie d’une langue et bien des mots qui n’en sont plus aujourd’hui ont commencé par en être.

avatar rua negundo | 

@Yacc

Il n’y a pas de synonyme parfait, c’est le principe et la difficulté du travail de traduction, mais suivant le contexte mise en place, mise en œuvre ou application font l’affaire.

La raison principale d’emploi de nouveaux anglicismes est bien plus souvent le snobisme ou la paresse que la défaillance de la langue française à exprimer précisément ce que l’on veut dire.

avatar Yacc | 

@rua negundo

« mais suivant le contexte mise en place, mise en œuvre ou application font l’affaire. »

Nope, par exemple dans « implémentation d’un algorithme de FFT en Radix-Composé sur une architecture massivement parallèle », tu ne peux pas remplacer implémentation par mise en oeuvre, application ou mise en place sans une lourde perte de sens.

Les néologismes ont bien souvent leur raison d’être. ?

avatar Yacc | 

@rua negundo

« La raison principale d’emploi de nouveaux anglicismes est bien plus souvent le snobisme ou la paresse que la défaillance de la langue française à exprimer précisément ce que l’on veut dire. »

Yep, mais pas toujours.

Si on enlève de notre langue tous les termes qui furent un jour des néologismes, le lexique y perdra beaucoup.

Je suis sur ses questions dans la vision qu’avait Raymond Queneau dans « Bâtons, chiffres et lettres » : laissons vivre les langues ?

Et je me méfie des dogmatismes précieux de Vaugelas aux petits pieds ?

avatar rua negundo | 

@Yacc

Nous pouvons nous rejoindre pour dire que les emprunts aux autres langues ont enrichi et enrichissent notre langue, j’y suis aussi favorable. Bien sûr lorsqu’il s’agit d’exprimer un concept technique pointu mais là nous ne sommes plus dans le langage courant mais dans le langage de spécialiste.

En revanche, je n’apprécie pas lorsqu’un grand magazine féminin parle « souping » pour dire « boire de la soupe ». Et je ne vois pas l’apport de dire « je vais faire du running » plutôt que dire « je vais courir ». Et pourquoi devrait-on arrêter d’utiliser le mot numérique comme traduction de l’anglais digital ?

avatar Yacc | 

@rua negundo

nous sommes bien d’accord ?

avatar webHAL1 | 

@rua negundo
« La raison principale d’emploi de nouveaux anglicismes est bien plus souvent le snobisme ou la paresse que la défaillance de la langue française à exprimer précisément ce que l’on veut dire. »

Oui, je suis assez d'accord avec ça, surtout dans l'exemple en question. L'angliscisme "implémentation" peut être remplacé par "mise en place" ou "mise en œuvre" sans perte de sens, mais, pour des gens qui travaillent principalement en anglais, "implémentation" va leur venir plus facilement à l'esprit. Pourtant, si je dis "on a implémenté le module de gestion de projet de notre logiciel intégré", ça revient au même que de dire "on a mis en place le module de gestion de projet de notre logiciel intégré".
Par contre, il existe dans cas dans lesquels l'équivalent français est passablement ridicule et/ou difficilement compréhensible (par exemple "téléverser" pour "uploader").

Cordialement,

HAL1

avatar Yacc | 

@webHAL1

« L'angliscisme "implémentation" peut être remplacé par "mise en place" ou "mise en œuvre" sans perte de sens »

Non, en informatique le sens n’est absolument pas totalement recouvert par les termes proposés ?

Implémenter une fonctionnalité ce n’est ni simplement la mettre en place et pas plus la mettre en oeuvre.

La phase d’implémentation n’a pas d’équivalent recoupant pleinement la portée du néologisme ?

avatar pat3 | 

@Yacc

"La phase d’implémentation n’a pas d’équivalent recoupant pleinement la portée du néologisme"

Implémenter: intégrer?

Upload/download : téléverser / télécharger
Je ne voit pas où est le ridicule. En revanche, ces traductions de néologismes sont rarement françaises, plutôt québécoises (comme clavardage ou courriel, loin de l’infâme mél proposé par l’Académie Française).

L’ajout d’anglicismes n’est qu’une des expressions de la domination américaine dans le domaine.

avatar Yacc | 

@pat3

« Implémenter: intégrer? »

Non, ce n’est pas du tout le même sens ?

avatar Yacc | 

@webHAL1

« Pourtant, si je dis "on a implémenté le module de gestion de projet de notre logiciel intégré", ça revient au même que de dire "on a mis en place le module de gestion de projet de notre logiciel intégré". »

Non cela ne revient pas au même ?

Cela dit même des choses fort différente.

avatar dexter | 

@webHAL1

Téléverser n’est ni plus ni moins ridicule que télécharger. Tu es plus habitué à entendre le deuxième que le premier c’est tout. ?

Télécharger fait partie de ces mots du jargon informatique qui est arrivé assez tôt, juste avant cette mode ridicule des anglicismes omniprésents ce qui a favorisé son adoption. Comme matériel/logiciel au lieu de hardware/software, navigateur au lieu de browser etc.

avatar webHAL1 | 

@dexter
« Téléverser n’est ni plus ni moins ridicule que télécharger. Tu es plus habitué à entendre le deuxième que le premier c’est tout. ? »

Si si. ^_^
Les termes anglais de "download" et "upload" contiennent une indication de direction (vers le bas, l'ordinateur de l'utilisateur, ou le haut, le serveur), qui se perd en français. La locution "téléverser" est une espèce de rattrapage étrange, puisque "télécharger" signifie uniquement "charger à distance", sans qu'il soit clair si c'est vers le haut ou le bas. Et en français "verser" n'est absolument pas le contraire de "charger"... ?

avatar dexter | 

@webHAL1

C’est vrai que les choix de mots ne sont pas toujours très heureux. Il aurait fallu utiliser téléenvoyer et télérecevoir ! ?

avatar webHAL1 | 

@dexter
« Il aurait fallu utiliser téléenvoyer et télérecevoir ! ?»

Oui, je suis d'accord, ça aurait été plus clair. :-)

Le souci ne se pose par contre pas avec "implémenter". Dans mon domaine (je suis consultant en informatique) presque tout le monde l'utilise pour parler d'un logiciel ou d'un module applicatif , mais rien ne le justifie. Les gens pourraient dire "mettre en place", ça serait du bon français et le sens serait exactement identique. Mais voilà, l'anglais prend peu à peu le dessus. Tout comme on parle de "go-live" (plutôt que de mise en production) et de "status call"...

Un autre néologisme ! ^_^

avatar Bigdidou | 

@webHAL1

"Le souci ne se pose par contre pas avec "implémenter"

Le problème "d'implémenter" est que, si son utilisation se justifie certainement dans son acceptation technique très pointue, il est utilisé à tort et à travers, de façon totalement injustifiée, je suis bien d'accord (souvent au lieu de "implanter", d'ailleurs).

avatar webHAL1 | 

@Bigdidou
« Le problème "d'implémenter" est que, si son utilisation se justifie certainement dans son acceptation technique très pointue [...] »

Honnêtement, je l'entends à tord et à travers, y compris dans des contextes techniques, et je ne crois pas m'être jamais dit que son utilisation se justifiait par rapport à un équivalent français.
Tu aurais un exemple ?

avatar Bigdidou | 

@webHAL1

"et je ne crois pas m'être jamais dit que son utilisation se justifiait par rapport à un équivalent français."

Ben non, moi non plus.
Je comprends qu'on puisse l'utiliser dans le sens de la définition du Larousse et que, n'étant pas informaticien, je ne comprends qu'à moitié.
Mais à chaque fois que je l'entends dans mon domaine, c'est clairement un barbarisme.
Mais s'il y avait q'implémenter...
La qualité nous a amené un paquet de trucs comme ça.

avatar webHAL1 | 

@Bigdidou :
« Je comprends qu'on puisse l'utiliser dans le sens de la définition du Larousse et que, n'étant pas informaticien, je ne comprends qu'à moitié. »

Moi je suis informaticien. ;-)
Lorsque j'entends une personne utiliser "implémenter" au lieu de "mettre en place" (ou un autre équivalent français ; parfois "mettre en oeuvre", "appliquer", "doter", "ajouter", etc. sont plus appropriés), c'est généralement :
1. Que la personne ne sait pas que ce mot est un angliscisme (et elle est surprise de l'apprendre, lorsque j'en discute parfois ensuite avec elle). C'est d'ailleurs la même situation avec le verbe "impacter".
2. Que le mot est utilisé dans un cadre anglophone et que c'est une traduction directe (typiquement lors d'une séance en français, mais avec des documents anglais).
3. Que c'est un choix pour faire "moderne".

La définition du Larousse pour "implémenter" est :
"Réaliser l'implémentation.".

Pour "implémentation" :
"Mise en place sur un ordinateur d'un système d'exploitation ou d'un logiciel adapté aux besoins et à la configuration informatique de l'utilisateur."

On en revient à "mise en place", ce qui est bien ce que "implémenter" veut dire. :-)

avatar Yacc | 

@webHAL1

« La définition du Larousse pour "implémenter" est : »

nulle ?

La phase d’implémentation est celle où les spécifications et autres documents de conceptualisation sont transformés en fonctionnalités opérationnelles.

En caricaturant un rien c’est la phase où l’on passe de la théorie à la pratique ?

avatar Yacc | 

@webHAL1

« On en revient à "mise en place", ce qui est bien ce que "implémenter" veut dire. :-) »

Non c’est beaucoup trop ambigu et équivoque comme terme ?

avatar Yacc | 

@webHAL1

Ça c’est effectivement un phénomène intéressant l’utilisation de termes techniques en dehors du contexte et avec un sens très discutable.

avatar C1rc3@0rc | 

@webHAL1

Tu as raison.

téléverser est absurde autant dans la semantique, dans le champ lexical que dans l'esthetique.
En anglais "load" signifie effectivement charger (comme charger une benne ou un coffre de voiture), ce qui est antagoniste de "verser". Up et Down indiquent une direction que verser ne peut pas représenter.
Et effectivement telecharger est aussi un contre-sens.

Implémenter signifie simplement la réalisation d'une fonction [logicielle] dans un environnement informatique spécifique. On peut utiliser une phrase avec "realiser" ou "doter", mais le terme anglais n'a pas d’équivalent en français.

Plus généralement les tentatives d'inventer de nouveaux mots resultent d'une volonté d'eviter la confusion ou l'attribution d'un sens inapproprié a des mots existants, voire l’intégration du mot anglais directement. On a le problème avec "maintenance", "portage" , "support" ou "instance".

La ou @toto_tutute peut avoir raison c'est dans le fait qu'il faut lutter contre l'anglicisation par paresse ou ignorance.
Lorsque la langue dispose d'un terme adéquat, il faut l'utiliser et pas "franciser" un terme anglais qui peut être inadapté en plus. Il y a un exemple remarquable avec "informatique", bien plus adapté que "computer science" ou numérique pour "digital"

Sachant que l'anglais c'est quasi une moitié de termes français, l'autre moitie étant surtout de l'allemand et minoritairement du scandinave...
L'absurde arrive avec le snobisme des professions - souvent financières, publicitaires ou d'affaires - qui utilisent le mot anglais pour signifier leurs appartenance au sérail... ça releve de la dynamique de marquage du territoire.

Au fond il se pose toujours la question de la notion auto-desciptive du mot. Si on sait ce dont on parle, peu importe le terme, on peut utiliser n'importe quoi et inventer absolument tout. Ça devient alors un jargon. Le souci c'est lorsqu'il faut communiquer hors milieu, et vulgariser.

avatar Bigdidou | 

@C1rc3@0rc

"Ça devient alors un jargon. Le souci c'est lorsqu'il faut communiquer hors milieu, et vulgariser. "
Absolument.

avatar DarthThauron | 

@webHAL1

Télémonter et télédescendre ahahah

Pages

CONNEXION UTILISATEUR