Après la parution des décrets d’application de la loi AGEC, un téléphone « reconditionné » ne peut plus être considéré comme un téléphone « comme neuf ». D’accord, mais alors, qu’est-ce qu’un téléphone reconditionné ? Cette question hante les acteurs de cette industrie naissante. Quelques mois après la présentation du label RecQ de la fédération Rcube, le SIRRMIET annonce la certification de services « activités de reconditionnement ».
Alors que le label RecQ porte sur les produits, la certification de services « activités de reconditionnement » porte sur le processus lui-même. Pour concevoir le premier référentiel européen (et probablement mondial) du genre, le Syndicat des entreprises de produits électriques et électroniques reconditionnés a fait appel au cabinet SGS France, qui porte les certifications Qualicert.
Encadré par le Comité français d’accréditation, le référentiel RE/SIR « activités de reconditionnement » comporte 27 points de contrôle sur cinq critères :
- le respect des règlementations sociale, environnementale, et fiscale françaises ;
- la sécurité des opérations de reconditionnement en France ;
- la traçabilité des pièces utilisées et l’effacement des données ;
- les diagnostics à l’entrée et à la sortie de la chaine de reconditionnement ;
- et l’accompagnement des clients avec des garanties commerciales ou une assistance téléphonique en français notamment.
Sofi Groupe (Smaaart), Itancia (Again), LeGSM (MobileRachat), et Bis Repetita ont déjà obtenu leur certification. À terme, la trentaine de membres du SIRRMIET devrait faire de même. Avec le label RecQ et la certification de services « activités de reconditionnement », la filière poursuit sa structuration, alors que les ventes de téléphones reconditionnées représentent maintenant 14 % du marché.
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